Occurences de l'expression

tte

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Qu'est-ce que c'est donc que cette décoration-là ? (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Vous êtes vieux, attaqué de gouttes parfois, sujet aux fluxions, aux catarrhes, aux rhumatismes. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Attendez, Seigneur Spacamonte, priez vos parents de votre enterrement plutôt que de la noce ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Cette enfant est toute ajustée, toute déguisée, pour le petit Bal qui se donne. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Beau-père… Voilà un mariage bientôt bâtI. Je ne veux point de ce Bretteur-là dans ma maison. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Voici la maison de Zerbinette, elle est de ma connaissance, et cette petite vieille Italienne en sait beaucoup. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
Madame Zerbinette, si je vous parlais Turc, y comprendriez-vous quelque chose ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Un certain Capitan, un batteur de pavé, qui est si souvent au Cabaret, et qu'on voit presque tous les jours ivre, le Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Madame Zerbinette ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Pour peu que je me mêle de cette affaire, l'amour sera bientôt de notre parti ; et la fortune, moi et l'amour, nous faisons une assez bonne petite société. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
Hé bien, ma chère Zerbinette, tu viens de parler au père de l'adorable Isabelle ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
Mais, Zerbinette… (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
Venez, ma fille, voilà Madame Zerbinette, qui est une personne d'esprit, de vos voisines, avec qui je veux que vous fassiez connaissance. (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Je le défierai bien de nous entendre, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 7, ZERBINETTE)
Sarebbe cosa nuova, Signora : e sapete che le cose nuove piacciono volontieri alle giovinette. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Si questo Amante vi scrivesse, neghereste di leggere la sua lettera ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Et cette pistole est pour des chemises. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Je n'ai pas sur moi mes lunettes. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Holà, petit garçon, on attend la réponse, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Questa lettera è por Vossignoria. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
Non vi mettete in pena, e lasciate fare a mi. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
Mais je ne puis guetter pour vous et pour Madame Garguille, qui m'a donné sa fille en garde. (Acte 2, scène 10, JODELET)
Guettez pour moi, je guetterai pour vous, et nous nous rendrons ainsi service l'un à l'autre. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
Approchez, Seigneur Mostelin, et ne craignez point de faire éclater les tendres sentiments que vous avez pour cette charmante personne. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Que je te suis redevable, ma chère Zerbinette, d'en avoir fait naître l'occasion. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Cette raison me détermine. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
Cette odeur vous déplaît ? (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Fillette, prenez un mari, v.28 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
De l'aimable Zerbinette, v.65 (Acte 2, scène 17, MOSTELIN)
Jeune fillette à quinze ans v.68 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)

LES AGIOTEURS (1710)

Je lui ai prêté de l'argent qu'il fait bien valoir, et ce qui m'en fâche c'est qu'on le sait, et que je crains, en l'épousant, de paraître faire une emplette plutôt qu'un mariage. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Je vous aiderai à l'en punir, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Que cela ne vous embarrasse point, je ne logerai pas encore longtemps dans cette maison-ci, Claudine. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Monsieur Trapolin ne s'attend guères à l'incident que je lui prépare ; cet animal-là me crois amoureuse de lui, parce que je lui serre son argent, et que le produit de ses friponneries... (Acte 1, scène 5, SUZON)
Oui : mais vous y deviez être à huit heures, il en est neuf ; il y a trois heures que je vous attends. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Quand je n'aurais attendu qu'un moment, ne m'avouerez-vous pas que vous avez tort ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
Et trouvez-vous, de bonne foi, que je sois faite pour attendre ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
Pardonnez-moi, fort familièrement, comme vous voyez : mais je ne vous en estime pas moins, et je vous suis très redevable de l'attention que vous avez eue. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Allez donc les finir, afin d'en être quitte, et ne parlez encore à personne de la petite confidence que je vous ai faite. (Acte 1, scène 6, SUZON)
J'ai fait cette semaine, à moi tout seul, pour plus de quarante mille francs de conversions, et si nous ne sommes encore qu'au Jeudi. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Vous me promettez donc ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Je ne vous promets rien ; mais je fais à trois heures une assemblée d'amis et d'amies, que j'ai fait inviter à dîner chez une personne de ma connaissance, j'ai compté que vous en seriez ; je viendrai vous prendre avec ma tante, nous y parlerons de cette affaire, et la pluralité des voix me déterminera sur-le-champ : je ne vous demande pas un plus long terme. (Acte 1, scène 7, SUZON)
Avec ce grand fond d'étude et cette heureuse éducation-là, c'est le moins déterminé personnage... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Et avec qui fait-il cette affaire-là ? (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Je les attends, et je vous en rendrai bon compte. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
Il est encore de bonne heure, arrangeons un peu le portefeuille, et calculons le produit d'hier, en attendant que la foule vienne. (Acte 1, scène 10, TRAPOLIN)
Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Mais, je laisserai protester cette lettre de change-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Elles ne sont pas si belles que celles que tu quittes, mais elles sont meilleures ; et le parrain et moi, nous avons passé par là. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Monsieur Durillon vient de venir là-bas avec un jeune Monsieur, qui est allé l'attendre quelque part ; il demande s'il peut monter, et si vous n'avez point d'affaires. (Acte 2, scène 2, LE LAQUAIS)
Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
Vous ne m'apporterez rien ; il n'y a dans cette armoire-là qu'une porte de chêne dans le fond, où vous aurez soin de frapper un peu ferme. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Vous imaginez-vous, Monsieur Durillon, que ce soit moi qui hasarde le plus dans cette affaire ? (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
Celle que vous faites est autorisée ; et la passion de ce jeune Président de Province, qui n'attend que la mort de sa tante pour vous épouser... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Il y avait bien du bon dans cette famille-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Les filles précoces sont sujettes à porter des fruits de même espèce quelquefois. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
C'est à peu près comme moi, quand j'ai déjeuné, j'attends le dîner d'une tranquillité, d'une tranquillité... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Cette fois-ci je prendrai davantage : les affaires chez nous ne vont jamais du plus au moins, c'est toujours du moins au plus, entendez-vous cela, c'est la règle. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Je vous offre aussi mes soins, moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Ce jeune Président que vous savez vous y attend peut-être à l'heure qu'il est. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Ce n'est qu'une façon de valet, espèce de fripon, que cet homme d'affaires : mais il a une Charge sur le Charbon, et une de Metteur à Port, c'est toujours un surcroît d'hypothèque. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Et une dette bien assurée, il n'y a point de risque là-dedans. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Vous me mettez l'esprit en repos, cela me rassure. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
En attendant, adressez-moi vos pratiques, je négocierai les contrats sur le même pied que vous, pour achever de guérir vos scrupules. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Vous mettez lé papier au niveau de l'argent, sans doute ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Je vous y attends, cantonné de papier. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Oui, la première demie année, il y a deux ans à attendre. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Mais l'affaire n'est pas mauvaise, il faut se débarrassée de cette femme-là. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
Mais vous mettez ma caisse à sec, si cela continue. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Renvoyons cette femme-là, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Je vais vous y attendre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Vous m'attendez ici l'un et l'autre. (Acte 3, scène 2, SUZON)
Vous regretterez celle que je vous ôterai, je connais votre faiblesse. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Mé voilà dé retour, monsieur Trapolin, ne vous ai-je point fait attendre ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
J'attends toujours tranquillement, je suis occupé de tant d'affaires... (Acte 3, scène 11, TRAPOLIN)
Hé sandis qu'il monte, je né puis quitter, jé suis en affaires. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Écoutez, il pourrait y avoir là-dedans quelque manigance au moins ; il parlait Parisien quand je l'ai pris, et il me semble qu'il est devenu tout d'un coup Gascon dans cette maison-ci. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Descends, toi, cocher, et attends-moi là-bas, tu me mèneras à la petite Auberge. (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
Cache cette maudite manne, cache-là vite, et serre le sac dans ton bureau, je n'ai pas le loisir d'ouvrir ma cause. (Acte 3, scène 17, TRAPOLIN)
Si quelqu'un vient, je serai bientôt de retour, on n'a qu'à m'attendre. (Acte 3, scène 17, TRAPOLIN)
J'ai été volé, Monsieur, en arrivant dans cette chienne de Ville, on a pris ma malle que mon sot de valet avait derrière lui, sur son cheval. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Mais comme il faut que je fasse une consignation de six cents livres, mon avocat qui m'attend au café avec un de ses amis, m'a adressé à Monsieur Trapolin, pour escompter quelques billets dont je suis porteur ; il m'a dit que c'était son négoce. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Adieu, Monsieur le Commis, je ne veux pas faire attendre mon Avocat, je vous remercie. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
On ne peut pas beaucoup gagner sans perdre quelquefois ; et tel qui ne s'y attend pas, me remboursera de la perte. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Demeurez ici, Jasmin, et prenez bien garde à tous ceux qui viendront me demander, qu'ils m'attendent, ou venez m'avertir au café, chez Mustapha. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Allez-vous-en lui dire de venir ici, j'ai à lui parler, et je l'attends. (Acte 3, scène 22, ZACHARIE)
Monsieu, ne mettez point de condition à ça, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
Fi, donc ; il nous ferait cette perfidie ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Il y a presque autant en or dans la petite cassette que vous me gardez. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Je vous en quitte, mon parti est pris je sais à quoi m'en tenir, Madame Trapolin. (Acte 3, scène 26, ZACHARIE)
Ma cassette, au moins, Mademoiselle Suzon. (Acte 3, scène 27, TRAPOLIN)
Je l'ai endossée, Madame Sara, voulez-vous que je l'acquitte ? (Acte 3, scène 27, ZACHARIE)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Je donne le bonjour à l'aimable Finette. v.7 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Quoi ! Vous causez ici toute seule en cachette ? v.9 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
D'amour ? Non, j'y suis peu sujette, v.11 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Et pourvu qu'à ses voeux cette fille réponde? v.38 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
On s'y trompe aisément. Cette veuve a du bien. v.42 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Mais vous pouvez, si vous voulez l'attendre? v.57 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Finette, ce que je demande ? v.90 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
N'est-ce pas dire, attendons quelques jours, v.120 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Mais, dis, Finette, je te prie, v.124 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Ah Finette ! v.164 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
À propos d'être fausse, attendez, v.172 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Serait-il possible, Finette ? v.176 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Seriez-vous d'humeur à quitter v.178 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Finette ? v.185 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Ou me demander, ou m'attendre. v.194 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
À ta conduite ; et le flatteur espoir v.200 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
Ma chère Finette, je suis v.215 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Que d'affecter beaucoup d'attention v.235 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Ah, Finette ! Que je te hais, v.239 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Hé, souffre un peu que je me flatte, v.253 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et nous avons pris cette affaire v.257 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Ne te moques-tu point, Finette ? v.270 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous le tromperons donc, Finette, apparemment ? v.275 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tu sais, Finette, que souvent? v.295 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et s'il va prendre cette feinte v.300 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Qu'il m'y mette? v.302 (Acte 1, scène 6, ANG?LIQUE)
Mais, Finette, dépêche-toi. v.307 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Serviteur, charmante Finette. v.311 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Cette main tous les jours apprêtait v.379 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Mais le Monsieur Harpin, attentif à la proie, v.419 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Confesse ingénument la dette ; v.435 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Tu te moques de moi, Finette. v.437 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Il faut qu'apparemment cette peur la retienne, v.443 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Je me charge de cette affaire. v.519 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Moi-même, et vraiment? attendez? m'y voilà. v.520 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Si cette femme vient, qu'on la fasse monter. v.579 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
Et sans vouloir flatter, ce que j'en imagine, v.604 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Bon, je l'aime de cette humeur, v.611 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
De cette veuve un peu coquette et qui n'a rien, v.619 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Attends. Sous un nom emprunté v.643 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Pour fort peu de temps je vous quitte. v.661 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Qu'elle puisse jamais mieux rencontrer. Finette ? v.684 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Finette, Monsieur, m'a flatté v.696 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
Dans une heure d'ici je vous attends. v.719 (Acte 2, scène 4, MONSIEUR HARPIN)
Finette. v.719 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Quelque chose que je projette, v.726 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Qu'attentif à sa contenance v.740 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mais, permettez-moi? v.753 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Ah ! Te voilà, Finette. v.770 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Est-ce ainsi qu'on me quitte ? v.784 (Acte 2, scène 7, CLITANDRE)
Je le dois à la bourse, et je veux m'acquitter. v.824 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Non, Monsieur ; car Finette v.835 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
De cette part que me peut-on apprendre v.841 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Qui ne me mette au désespoir ? v.842 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
Mais vous me voyez dans l'attente v.868 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
Tu te jettes, dit-il, dans un fort mauvais train. v.881 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Avec cette douce manière, v.953 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Je vous fais, mes enfants, dans cette occasion, v.955 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Que vous me ferez cette grâce. v.979 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Ce n'est pas tout encore, et vous vous promettez v.990 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Pour elle vous vous endettez v.993 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Mais si vous permettez que je puisse répondre, v.1010 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Hé bien, ma soeur, quelle est cette nouvelle histoire ? v.1064 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Votre Finette heureusement? v.1074 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Dans votre appartement, ma soeur, allons l'attendre. v.1077 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
Touchez-là, charmante Finette : v.1108 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Qui semblait flatter mon dessein, v.1126 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Climène, et l'amener. Moi, je vais vous attendre. v.1140 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
Attendez un moment : v.1141 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Je lui faisais parfois un sourire flatteur. v.1176 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Bonjour, Finette. v.1210 (Acte 3, scène -, MERLIN)
Mais, Finette est galante et bonne. v.1233 (Acte 3, scène 8, CLIMÈNE)
Mais un moment ici, vous voulez bien attendre ? v.1236 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
Ruineraient bien des coquettes. v.1243 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Et des coquettes de soixante. v.1258 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Madame enfin? Finette est de sa connaissance ? v.1260 (Acte 3, scène 10, MONSIEUR HARPIN)
Des discours de cette friponne v.1286 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Cette distinction n'est pas fort nécessaire. v.1305 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
De saluer cette personne-là. v.1336 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
À Mademoiselle Finette. v.1392 (Acte 3, scène 14, UN LAQUAIS)
Tenez, Monsieur, son petit coeur projette v.1394 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
Et j'attendais avec impatience v.1399 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
Dans cet habit, Finette ! v.1405 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
Vous attend chez votre Notaire. v.1434 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
Me fait quitter la charmante douceur v.1436 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
Je suis les conseils de Finette. v.1458 (Acte 3, scène 17, ANGÉLIQUE)
À cette femme-là, d'assurer cent louis. v.1463 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
Tu peux, Finette, à ma reconnaissance v.1472 (Acte 3, scène 17, VALÈRE)
Mais trouves-tu que je promette? v.1491 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
Oh çà, Finette, avant v.1498 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
Tu crois, Finette? v.1510 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
Un seul moment rêver à cette affaire, v.1511 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
Cette aventure v.1522 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Monsieur avait dans l'acte inséré cette clause. v.1557 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
N'y mettez point d'obstacle. v.1586 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Que dis-tu de cela, Finette ? v.1631 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et ce billet, Finette, est venu fort à temps. v.1640 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tu sais bien la chose, Finette. v.1646 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tout est fort vrai : mais je regrette v.1648 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Et par même moyen, Finette, on pourrait faire v.1682 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
À me quitter tu n'auras point de peine ? v.1693 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
Voilà Monsieur Harpin bien affligé, Finette ! v.1721 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
Cruel moment ! Quoi ! Faut-il la quitter ? v.1752 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Qui conduis avec lui cette intrigue ? v.1773 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Avec cette coquette v.1783 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
Se marier avec elle, Finette ? v.1785 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Le nom de cette créature. v.1794 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Confier cette affaire à sa fidélité. v.1816 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
Il faut en avertir ma belle-soeur, Finette. v.1824 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Que bientôt, Dieu merci, nous ferons maison nette. v.1826 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
Par cette fausse confidence v.1832 (Acte 4, scène 8, FINETTE)
J'en attends : mais en attendant v.1852 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
N'attendez rien de moi contre ma conscience. v.1859 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
Où cette galante personne, v.1944 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
Je te suis obligé, Finette. v.1962 (Acte 5, scène 5, MONSIEUR HARPIN)
Que cette pauvre fille a de vocation ! v.1965 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
La conduite d'un fils me jette v.1970 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Batteur de Fiacre, et briseur de lanternes. v.1982 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
Oses-tu bien venir avec cette effrontée v.2042 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Je sis collecteur, moi, Dieu marci, cette année ; palsanguenne, j'aurai le plaisir de mettre notre nouviau Signeur à la taille. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Va ; quoique je n'eusse encore cette Terre-ci qu'à bail judiciaire, quand tu revins de Flandres l'année passée, j'ai trouvé le moyen de t'en faire le Procureur Fiscal : m'en voilà maintenant Seigneur, par la grâce de Dieu et du Châtelet ; tu es mon filleul, tu as de bons principes, je te pousserai, tu iras loin sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
J'en attends ici trois ou quatre, que j'ai priés de me venir voir avec leurs familles pendant les Vacances. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont plus de cinquante hommes à cheval, qui logeront cette nuit dans le village : ils disent qu'ils se sont détournés de trois lieues pour passer par ici. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
Je vous en donnerai moi, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Je m'y attends bien, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Fort ridicule, fort laide, fort sotte, fort bête, et fort impertinente. (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
La femme de Monsieur le Commissaire, et celle de Monsieur l'Avocat, sont entrées dans le parc ; le Sous-Lieutenant de cette compagnie et le Cornette y étaient avant elles. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Baillez-moi cette permission-là, Monsieur l'Officier, je vous en prie. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Qu'est-ce que c'est que cette honnête Bourgeoise-ci ? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Je ne vous attendais à Paris que dans quinze jours : mais je vous y attendais avec toutes les grâces... (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
J'ai envoyé mon mari passer l'hiver à Bourges, il ne nous ennuiera pas tant cette année-ci que l'autre. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Je ne m'attendais point à trouver ici cette vieille folle-là. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Vous n'êtes pas mal en quartier d'hiver pour cette année. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
Cette aventure est toute des plus imprévues pour moi, je vous l'avoue, et je ne m'attendais pas... (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Il ne s'attend à rien moins qu'à celle-ci, et il ne sera pas mal étonné. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
Ne vous mettez pas en peine, on me les rendra, vous dis-je, ou je ferai sonner le tocsin sur tous ces gens-là. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
C'est le neveu de l'héritier de celui sur qui vous avez fait décréter cette Terre-ci, que mon Capitaine. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Qu'est-ce que cette musique-là ? (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Mais j'avais dit qu'ils attendissent mes ordres pour... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Dit l'autre jour une coquette v.45 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
Et que partout on mette en branle v.66 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Madame la soubrette ? (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Écoutez, Mademoiselle Marton, je vous prie de tâcher de rappeler un peu cette lueur de bon sens et de raison que je vous ai connue, et de me dire de bonne foi où vous prétendez que tout ceci vous mène. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Les Dames sont priées : qu'on mette au bas de chaque lettre, par apostille, que le rôt sera de chez la Guerbois, le vin de Darboulin, le fruit, de la rue des Lombards ; et que j'essaie un nouveau cuisinier dont les ragoûts seront autant de chefs-d'oeuvre. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous quittez votre magasin. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Je quitte mon magasin pour donner à jouer, vous avez quitté votre Étude pour devenir Agioteur ; vous croyez faire votre fortune avec du papier ; moi, je compte de faire la mienne avec des cartes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
L'événement vous corrigera de cette espérance, mais il vous corrigera trop tard. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Si dicé nel la cità qué lés jeux dy hasard le lansquenet, le Pharaon, la Bassette seront défendous. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Si si Signorà per populo, per la canailla, ma non per mi qui suis un home de distinction, un home de permission, les défenses ne sont pas faites pour les personnes qui savent se permette-ré-tout. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Je suis tranquille là-dessus, et je vas en attendant la partie, travailler al mié despêches ; mà si pourtant il arriva quelque difficultà, que j'en sois averti, Madama, il ne faut pas se laisser surprendre. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Hé bien, Lisette, voilà ta prétendue fortune un peu dérangée, à ce qu'il me semble ; et si ma soeur est bien conseillée, tu retourneras au Magasin, ou à la Boutique. (Acte 1, scène 7, BARTOLIN)
Elle aura bien de la peine à quitter un Hôtel pour reprendre son enseigne de la Picarde. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Les Jeux sont défendus, ma chère enfant : on dit qu'on ne parle d'autre chose dans tout Paris, et je voudrais de tout mon coeur, je te l'avoue, que cette nouvelle fût bien confirmée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Cela ne sera peut-être pas tout à fait impossible ; j'ai depuis quelques jours à mon service un maître fripon, que je crois reconnaître ; il ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein, et il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
Non, non, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n'y a pas deux ans que Frontin était un homme autant d'importance, que le personnage à qui nous avons affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Monsieur, c'est à Lyon que vous m'avez vu sans doute ; car je n'ai presque fait jamais l'homme de qualité que dans cette Ville-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
No é tempo encorà, Madame, non é rempo ; é pericoloso di commettersi, la politica est le parti qu'un galant homme deve prendre, con la joustitia. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Hé bien, ma fille, voilà un terrible coup, à quoi je ne m'attendais guères, tout est perdu ; voilà notre fortune ruinée, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 13, BELISE)
Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Pour réparer cette perte qui le mettait en situation de faire banqueroute, a risqué six cent pistoles qu'il avait dans la caisse, il les a perdues jusqu'au dernier sol. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
On parle encore de cette petite Procureuse, qui est si fort amoureuse de ce grand Notaire. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Est-ce cette Marquise qui a perdu tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 17, LA COMTESSE)
Il en changera, faisons un Lansquenet en attendant qu'il vienne. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Moi, parbleu, je ne dois vous payer qu'à carte laissée, faites-moi jouer si vous voulez que je m'acquitte. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perdra beaucoup. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
Qu'est-ce que c'est que cette figure-là ? (Acte 1, scène 24, BELISE)
Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
La grande culotte et les plis du juste-au-corps, sont autant de magasins de cartes apprêtées. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Voyez, voyez dans sa culotte, Madame. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Mousu, mousu Valère, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Pharaon, Lansquenet, Bassette, v.23 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
En quel état cruel nous met cette défense ? v.26 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Ont le sort qu'ils devaient attendre ; v.47 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
Un Amant que flattent les Jeux, v.60 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Regretter les Jeux défendus ; v.87 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je n'ai pas attendu tes conseils pour prendre ma résolution. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Promettez tout ; ce sera moi qui ferai dresser les articles. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Quoi cette vieille folle ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Elle ne m'a donné que cette seule journée pour me préparer. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Quel supplice de nous quitter sitôt ! (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Tu prends donc cette affaire avec beaucoup de chaleur. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Oh non demandez à Lisette, elle sait fort bien que je ne mens jamais. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Lisette ! (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Lisette ! (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Cela est bien obligeant au moins, Lisette, de faire des songes de moi dans ces termes-là. (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et le blond, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Comment l'ai-je aujourd'hui, Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Parlons d'autres choses, Lisette. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Ce n'est point mon dessein, Lisette. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Va t'avertir, Lisette, que Monsieur est ici : allons l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 6, MADAME GÉRANTE)
En vérité, Lisette, je ne pouvais plus y tenir, je mourais de chagrin ; et ma mère m'a bien fait plaisir d'avoir quelque chose de particulier à lui dire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est Lisette. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Holà Lisette, qu'est-ce qu'il y a ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR ORONTE)
Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Mais, penses-tu, Lisette, qu'il m'aime autant qu'on me le dit ? (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
Monsieur Oronte est-il ici, Lisette ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Ah Lisette, je suis perdue. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Monsieur Oronte, Lisette, n'a-t-il point dit où il allait ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Attends un peu, Merlin, je t'en conjure, écoute un mot avant de t'en aller. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Que cette envie-là ne vous prenne point, Madame : vous nous donneriez ici de l'occupation. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Mais promettez-moi donc, Madame, que mon maître ne saura rien de tout ceci. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Pourquoi ne m'a-t-il pas avertie de cette affaire ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Oui, Lisette. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Madame, il est entré, je l'ai voulu suivre mais on m'a fait attendre dans une petite antichambre, un peu obscure à la vérité. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Quelques amis de mon maître, qui ont appris cette nouvelle-là, sont venus pour le voir, et nous avons tous de compagnie attendu qu'il fût visible. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Lisette. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Son procureur était là, qui est un des plus honnêtes procureurs de tout le Châtelet, je l'ai tiré à part, je l'ai prié de chercher un biais pour accommoder cette affaire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, pourvu qu'ils aient achevé de dîner ; mais, c'est un petit vilain qui ne les vaut pas, les deux mille écus, et je ne sais pas qui les voudrait donner ; car, pour lui, je suis sûr qu'il aimerait mieux demeurer là six mois, et dépenser vingt mille francs à plaider, que de donner un sol a cette fille-là, après le tour qu'elle vient de lui jouer. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, il faut les porter à cette fille. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Comme nous n'avons pas besoin de Monsieur Oronte dans cette affaire, il ne sera que mieux, je crois, de ne lui en point parler du tout. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Tu as raison : entendez-vous, Lisette ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Voici de quoi l'amuser, en attendant qu'il vienne. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Allons, essayons un peu pour voir Madame Lisette, je vous aime de tout mon coeur. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
Connais-tu cette personne-là, Merlin ? (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Le porter à mon maître, avec votre permission, afin que nous examinions cette proposition-là. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Lisette, c'est mon bon destin qui m'amène ; je vois Valère. (Acte 3, scène 9, ANGÉLIQUE)
Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Il y a longtemps qu'ils attendaient ce moment-là que les voilà aises ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Ma pauvre Lisette, que je lui parle un moment, que je la voie seulement, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Et pourquoi donc ne veux-tu pas nous donner cette satisfaction à l'un et à l'autre ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Dès que vous serez ensemble, vous ne pourrez vous résoudre à vous quitter : quelqu'un vous surprendra, et où en serons-nous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quand on nous surprendra, nous jettera-t-on par les fenêtres ? (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Mais est-il possible, Lisette, que son frère ne soit point ici ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Il y a une heure que je te cherche, Lisette. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Je crois qu'il ne sera guère content de cette visite. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Que vous attendiez comme moi quelque changement favorable. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Sur cette confiance, ne pouvons-nous point hasarder que je demeure ici quelques jours ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Cette pendarde de Lisette nous fera faire diète, je vous en avertis. (Acte 1, scène 3, LA FLÈCHE)
Adorable Mariane, ne me refusez point cette grâce, je vous en conjure. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Et c'est par cette raison-là, maroufle. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Il faut pourtant que je mette ordre à tout ceci. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Prends ce gibier, toi, et qu'on le mette fraîchement. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
C'est bien dit ; que ne vous défaites-vous de cette chienne de maison aussi ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Attendez. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Cadédis, vous serez amis, et je veux former les noeuds de cette amitié, moi. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Baron, te faudra-t-il beaucoup prier pour te faire demeurer à la cour de cette princesse ? (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Monsieur, votre oisel est retrouvé, et nan lui a reboutc sa calotte. (Acte 1, scène 10, THIBAUT)
Je ne vous dis point adieu, et nous ne vous ferons point attendre. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Vous quittez ainsi votre belle-mère ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
La tête me fend, Lisette, je ne puis plus résister a tant de fracas. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
Je me doute bien qu'il n'en faut rien dire devant le monde ; et je vous ai fait signe, je ne sais combien de fois là-haut, que j'avais à vous parler en cachette. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Je lui ai dit qu'il n'avait qu'à me faire suivre, mais il n'a pas voulu ; et pour plus de sûreté, il m'a dit qu'il alloit m'attendre à cette petite porte du jardin qui donne dans les champs, et que si je ressortais par-là, il verrait bien que je serais entré dans la maison. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Allons-y donc, Lisette : au moins, ce n'est que pour vous faire gagner la revanche de la gageure. (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Oh, par ma foi, le tour est drôle ; ils ne s'attendent morguenne pas à ça. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
Cette invention est admirable. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Qu'on mette les chevaux de ces messieurs à l'écurie. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Cette maison-ci devrait être à moi ; et c'est feu mon grand-père qui l'avait vendue au père de celui qui l'a vendue à monsieur votre père. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Ne voulez-vous point vous débotter ? (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Non, s'il vous plait, ma botte me tient la jambe fraîche. (Acte 1, scène 29, PREMIER-HOUBEREAU)
Moi, je trouve qu'il n'y a rien de si commode que de ne se botter qu'avec des guêtres. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Rien, monsieur : je demandais une chambre à cette fille pour mon maître. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
Attends, attends, je m'en vais t'apprendre. (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

De prude, de coquette, et fut-ce de la tienne, v.12 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Vous me mettez dehors, Monsieur ? v.78 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
N'oubliez pas au moins ce que vous permettez, v.89 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Hé, dis-lui qu'il attende. v.92 (Acte 1, scène 4, FABRICE)
Vous êtes galant homme, et j'ose me flatter v.145 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Pour cette Léonor une plus vive flamme, v.159 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Je m'en trouve entre nous quitte à très grand marché. v.162 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Cette fierté me pique, et je traverserai v.217 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Il ne se flatte pas d'en faire une maîtresse ; v.252 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Dans cette incertitude il est de ma prudence v.255 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
Je l'attends de Madrid. Tout ce que j'appréhende, v.276 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Et j'attendais si peu de vous voir à Valence... v.315 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Les devoirs d'amitié sont ceux dont je m'acquitte v.336 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Cette même amitié v.337 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Un valet qui ne me quitte guère, v.343 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
J'en use librement. Va donc m'attendre à l'Ours, v.350 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Ne faut-il, Monsieur, que vous attendre ? v.351 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
Sortons de cette chambre, et restons dans la salle : v.356 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Il a su m'en flatter. v.362 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Attendez... Je connais sa famille, v.388 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Je vous devrai beaucoup, si par vous j'en suis quitte ; v.420 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Me le promettez-vous ? v.507 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
D'où lui naît cette crainte ? v.512 (Acte 2, scène 4, DON GARCIE)
Cette crainte, Seigneur, n'est pas sans fondement. v.513 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Que loin de me blâmer cette liberté, v.543 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Prévenu du plus flatteur espoir, v.560 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Cela ne sera rien, qu'on ne la quitte pas. v.583 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Et c'est une fureur que cette jalousie. v.617 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
Me paraît importante, et permet peu d'attendre. v.630 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Cette lettre est de mon père, je pense. v.638 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Mais cette douleur-là, dès qu'il fut orphelin, v.651 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Je pars dans le moment et quitte Léonor. v.660 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Ah ! Ce n'est point assez que cette connaissance, v.689 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Et quand vous serez sûr de cette intelligence, v.690 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
À qui dois-je imputer cette prompte retraite ? v.726 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Permettez en partant que je vous renouvelle v.750 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
J'attends votre retour avec impatience. v.766 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Mon éloignement ! Non. Mes feux en vain s'en flattent. v.777 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Le temps de cette absence est autant de gagné ; v.815 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Faute de quoi, Madame, il ne faut pas s'attendre... v.821 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Et je ne me plains pas. Il faut que cette nuit v.827 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Il attend de son sort quelle sera la fin : v.856 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
Attendons que la nuit devienne plus obscure. v.858 (Acte 3, scène 5, JACINTE)
Don Juan est parti, moi dans cette maison, v.859 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Si tu veux cette nuit recevoir ma visite, v.890 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
Dans ma chambre même il faut m'aller attendre. v.898 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Rien. En m'attendant, tu peux sur quelque chaise, v.905 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Il m'attend là-dehors cependant : qu'il s'y tienne, v.917 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
J'ai cette affaire en tête, et j'en veux voir la fin. v.948 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Attendons qu'au sommeil elle se soit livrée. v.958 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Au fond de cette salle est son appartement, v.959 (Acte 3, scène 9, DON ANDR?)
Attendez un moment ici sans faire de bruit, v.968 (Acte 3, scène 10, JACINTE)
St, st, st, on vous attend. Allons. v.977 (Acte 3, scène 13, JACINTE)
Je viens sans qu'on me mande, un autre est attendu. v.980 (Acte 3, scène 13, DON ANDRÉ)
Don Garcie, attendez, quelle erreur est la vôtre ? v.985 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
Pour m'en acquitter je n'ai rien négligé. v.1028 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
Je vous attends... v.1041 (Acte 3, scène 15, DON GARCIE)
Nous nous aimons assez pour ne nous quitter pas. v.1052 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Et pour ne pas troubler cette tranquillité, v.1055 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Permettez, Don Félix... v.1069 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Je viens de le quitter chagrin, fou, préparé v.1079 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
J'ai trouvé dans ma tête en cette conjoncture, v.1093 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Et je l'ai choisie exprès pour cette raison-là. v.1100 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Qu'il vous attendît là du matin jusqu'au soir, v.1104 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Et jusqu'à demain même, attendu que sans peine v.1105 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Pour mieux le retenir par une longue attente... v.1113 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Quand on attend surtout, Monsieur, d'être tranquille. v.1142 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
C'est que comme aux vapeurs elle est parfois sujette... v.1166 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Mon rival est un lâche, à m'attendre chez lui. v.1171 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Que vous est-il céans arrivé cette nuit ? v.1195 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Comme il me l'a promis, il m'attendrait chez lui ? v.1212 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Et mes yeux, cette nuit en ont été témoins. v.1236 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Je vous quitte, et vous laisse avec elle : v.1253 (Acte 4, scène 6, DON FÉLIX)
Si pour quelques soufflets j'en pouvais être quitte ? v.1258 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Certain léger frisson qui ne me quitte guère. v.1266 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Prends cette bourse, prends. v.1281 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Soyez dons attentif, voici toute l'histoire. v.1302 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
De cette vérité, Monsieur, ne doutez pas. v.1304 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Je m'en flatte, Seigneur, Don Garcie est mon frère. v.1390 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Tire-moi de cette incertitude, v.1422 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Et tu vis bien aussi comme j'allai t'attendre. v.1454 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Tu m'offres cette nuit tes voeux et ta tendresse, v.1493 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
Cette nuit tu l'as entretenue ? v.1497 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
Cette nuit ! Tu sais bien que c'est toi que j'ai vue. v.1498 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
Ton maître avait ici rendez-vous cette nuit ? v.1503 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
Oh ! Cette maison-là vaut bien mieux que la vôtre ! v.1506 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
Ne l'attendrais-tu point ? v.1528 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Que je sois de ma vie assez sot pour l'attendre. v.1530 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
M'engage à le punir de cette perfidie. v.1538 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Et fixons les soupçons dont mon âme est atteinte. v.1546 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Je vous suis inutile en cette occasion, v.1547 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Attends, pendard. v.1550 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Il nous a cette nuit menés chez une Dame. v.1590 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Et par moi vainement Don Garcie attendu, v.1620 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Hé bien, j'aurai, Monsieur, la peine de l'attendre. v.1622 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Ne ris point, je m'en flatte. v.1649 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Qu'avais-je affaire, moi, de cette confidence ? v.1678 (Acte 5, scène 8, FABRICE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Je l'attendrai l'éclaircissement. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
Je n'ai garde de vous quitter dans le fort de cette affaire-ci, monsieur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Il faut finir cette affaire-ci d'une manière ou d'une autre, monsieur ; et si monsieur votre père est encore huit jours sans apprendre de vos nouvelles, je vous le garantis défunt, ou, tout au moins, fou à lier. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Allons, monsieur, que cela vous touche, arrachez-vous à cette passion extravagante qui vous retient ici. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Il n'attendait que mon retour à Paris pour me marier. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
J'attends l'occasion de me découvrir. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Mais, attendons un peu... Oui... tout juste, me voici un peu plus embarrassé qu'auparavant. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
J'ons vu le portrait, ça lui ressemble comme deux gouttes d'iau. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Ne faudrait-il point encore queuque petit salaire pour cette peine-là ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Voici un endroit tout propre à vous cacher, mettez-vous sur ce gazon et faites semblant de dormir : il est assez naturel qu'un garçon jardinier s'endorme sur l'herbe au lieu de travailler. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
Ça, ça, remettez-vous ; je sais bien qu'un aveu tendre coûte à faire à une fille qui sort du couvent, mais cela viendra ; le mot d'amour vous effarouche à présent, mais l'usage adoucira le mot et la chose, et vous ne l'aurez pas entendu prononcer cinq ou six fois, que vous en aurez pris l'habitude. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
C'est que de cette manière-là, il ne manquerait plus rian à votre jardin. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
Un marcassin, six perdrix, une douzaine de cailles, quatre gelinottes de bois. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
La bile me monte, et ces impertinences-là me mettent dans une colère... (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
À ma baguette, à ma main ; v.24 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Ces trois boulettes blanches v.26 (Acte 1, scène 22, LA BOH?MIENNE)
Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Tu vois, mon enfant, le mieux du monde ; toujours gai, gaillard, accablé d'honneurs, et comblé de dettes ; sans amour, Dieu merci ; sans argent, de par tous les diables. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Hé, de quoi diantre vous avisez-vous de défrayer cette caravane ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre pour me tirer de cette affaire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Que dis-tu de cette imagination, Frontin ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Oui, je vais la mettre dans ma manche, laissez faire, et retirez-vous, je ne vous ferai pas attendre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Cette gaillarde bourgeoise qui a toujours un pied en l'air ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je ne me sens point de répugnance dans cette affaire. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tatiguenne oui, je n'aime point les sottes gens, et je ne sis jamais plus ravi que quand on les barne. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Quelle est cette femme ? (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Ma chère Madame Pinuin, il fait dans mon coeur et dans mon esprit des révolutions à quoi je ne m'étais pas attendue : je suis dans des ravissements ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Que de sonnettes ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Nous nous en déferons, Madame, ne vous mettez pas en peine : j'en ai bien expédié d'autres. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Cette impertinente, avec ses seize ans, et les trente-neuf ! (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Allez, mon pauvre Monsieur Mouflard, vous en voilà quitte à bon marché. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
On fera entendre raison à ces Officiers-là, Monsieur, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Ne vous éloignez pas, ma femme ; tenez-vous auprès de moi, ma fille ; ne nous quittez pas, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Hé, jarnigué, laissez-les à pied tous deux, pis qu'ils s'y trouvont bian, ils aimeront peut-être mieux porter la tarre à cette fortification que n'an va faire. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Et puis-je me flatter? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Oh, cadédis, fussiez-vous liés du noeud gordien, je le coupe, c'est mon affaire ; et nous ne nous quitterons pas que toutes nos conventions ne soient bien signées de part et d'autre, je les garde à vue. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Le bruit éclatant des trompettes, v.1 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Venez, Bourgeois, venez Grisettes, v.5 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Venez Guerriers, venez Coquettes, v.6 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
De cette gaillarde aventure, v.19 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

S'il pouvait se flatter de la gloire suprême v.33 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Laissons cette matière, v.52 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Chez vous cette inégalité ? v.72 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Que l'un de nous quitte ou trépasse, v.90 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Avec succès je crois que chacun s'en acquitte ; v.107 (Acte 1, scène 2, THALIE)
J'aime à voir dans cette jeunesse, v.133 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Cette manière de récit v.159 (Acte 1, scène 3, THALIE)
De cette sorte de récit. v.180 (Acte 1, scène 3, THALIE)
J'approuve fort cette manière, v.207 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Il s'acquitte assez galamment. v.243 (Acte 1, scène 3, MIMY)
Fait l'unique bonheur qui flatte leurs désirs. v.258 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
Qui plaisent en coquetterie, v.278 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Jamais je ne quitte personne, v.280 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
Et j'aime mieux en être quitte v.349 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
Permettez que l'Amour vous parle en ma faveur, v.362 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
J'ose attendre beaucoup d'un entretien si doux. v.364 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
J'accepte cette bague, attendant l'heureux jour v.369 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
Vous devez les attendre, v.385 (Acte 3, scène 1, LE MARQUIS)
La beauté de la Fête a passé mon attente. v.485 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Il m'attend dans le Ciel où je le vais trouver, v.502 (Acte 3, scène 3, COMUS)
En attendant que ce temps soit venu. v.519 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Mais voyez cette belle main, v.537 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Vous avez quelquefois de flatteuses manières, v.548 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Cette ligne qui croise avec celle de vie, v.552 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
C'est à vous de les faire, à nous de les attendre. v.633 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
Des feux cachés ne peuvent m'attendrir ; v.678 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
Flattez son martyre, v.705 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
Qui devient coquette à trente. v.722 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
Un ramas d'animaux, qui des plus sottes gens v.756 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Des grisettes, un page, et de riches Bourgeoises, v.759 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Mais tant de sottes gens vous ennuieront. v.773 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Parrette, v.794 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
C'est qu'il a du chagrin. Attendant qu'il se passe, v.799 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Voilà s'en acquitter de la belle façon, v.805 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Mais n'importe. Attendez. Au lieu d'une Courante, v.830 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Qu'en cachette v.839 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
La follette v.840 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Me permette v.841 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
La fleurette v.842 (Acte 6, scène 1, VIGNOLET)
Mais à quoi rêvez-vous, aimable friponnette ? v.862 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Quittez le sérieux, v.863 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Attendez à demain que je vase à la Ville, v.879 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Et mon chant réveillait les plus sages Poulettes ; v.902 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
Endort même les plus Coquettes. v.904 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
L'heureux mari de Colette ; v.906 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
Buvons à Colette, v.912 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
Vive Colette et Colin, v.915 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
Puisse l'Amour ne nous quitter jamais. v.965 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

À regret semble le quitter ; v.29 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
Sur cette rive v.36 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Qu'elle a tant de peine à quitter. v.37 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
L'envie de faire plaisir aux heureux habitants de cette agréable contrée ; je ne suis pas la seule divinité qui s'intéresse à leur bonheur. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je vous y attends. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Laissez-moi faire, je ne les quitterai point, et je ne me ferai pourtant point connaître à eux, que pour les assurer de votre protection. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Savez-vous bien, ma chère Lucile, que vous me mettez au désespoir ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Mais quel parti prendre, et quel espoir nous peut flatter ? (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Voilà une sotte résolution, c'est une imbécile. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Qu'ai-je fait pour m'attirer cette disgrâce de sa part ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
Ne sommes-nous pas déjà tout ruinés, si vous rendez, cette année, les vignes si fertiles ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Laisse-moi faire le reste, je te fournirai un bon Cuisinier, des garçons actifs et vigilants, de jolies servantes : et nous établiront une petite guinguette, où je ne te laisserai pas manquer de pratiques, et j'en serai le maître garçon, moi. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Bacchus le maître garçon de ma guinguette ! (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Malepeste, c'est le meuble le plus nécessaire d'une guinguette, que de jolies filles ! (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
À la guinguette, Monsieur l'Amour. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Vertu de ma vie, quelle provision pour notre guinguette ! (Acte 2, scène 10, BACCHUS)
Écoutez, mes enfants, de filles de guinguette à garçon de cabaret, il n'y a que la main ; n'allez pas abuser de la protection qu'on vous donne, et anticiper? (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
Mais en attendant qu'il soit venu ? (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Vous me voulez quitter, vous m'abandonnez dans l'occasion, mon adorable, ma divine, ma robuste ! (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Quand on se trouve à la Ginguette, on n'y fait point tant de cérémonie. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Voilà une bonne recrue pour la table du Dieu du vin ; mais dans un repas de guinguette, il faut des fous et des folles de toute espèce. En voici une joliment masquée. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Je la connais, c'est cette riche Veuve que l'Amour et moi avons rendu si folle d'un cadet Gascon dont nous voulons faire la fortune ; elle est ici sans lui, qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Toute seule à la Guinguette ? (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Il a fallu renoncer aux Spectacles ; plus d'Opéra ni de Comédie, pas de promenade même ; je n'ai de ressource qu'au Bal, parce qu'on s'y déguise, et quelquefois à le Ginguette, cela est sans conséquence. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Ce n'est pas une des moins attirantes, et vous attendez compagnie sans doute. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Oh pour le coup, je suis un fat, belle personne, et vous n'êtes pas faite pour attendre. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Moi, Madame, je n'ai point d'amant, mais on en trouve à la guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Un amant de guinguette ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Ma bonne fortune me conduit à la guinguette, j'y vois sans glace et sans chandelles cette belle dame en plein jour, j'en étudie l'esprit et le caractère, j'en surprends le coeur, et j'en deviens fou. Voilà l'histoire, ai-je tort, Madame ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Il n'y a rien de si joli qu'une passion de guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Ah cadédis, laissez-moi faire, je vous attends dans la Province, vous n'y tiendrez pas, vous y mourrez de gloire et de joie. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
De gloire et de joie, cela flatte agréablement. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Bonne partie quand on partage ; mais le père et la mère vivent, nous jouissons par indivis ; qui plus en prend, plus en possède, et je prétends vous faire voir que je n'ai pas la main mauvaise : cette vie aisée vous conviendra-t-elle ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Allez m'attendre dans ce petit bois, et joignez-vous à la compagnie que vous y trouverez à table avec l'Amour, vous n'y serez point de trop. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
C'est lui-même, il est avec le Marchand de vin. Laissons-les ensemble, et allons parcourir un peu tous les échos de la nouvelle guinguette. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Vous l'y trouverez, ne vous mettez pas en peine, tout votre vin vieux sera consommé, il n'en restera pas une goutte : oh pour cela, il n'y a que Bacchus qui puisse imaginer des choses comme cela. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Oser faire du désordre dans notre guinguette ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Votre guinguette, Madame ? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
La consommation est grande, mais il n'y a point de recette. (Acte 2, scène 17, FORÊT)
Tu entends d'assez jolies musiques, on a soin de tout, comme tu vois, rien ne manque dans ta guinguette. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Taisez-vous, insolent, vous manquez de respect au maître garçon, c'est lui qui se mêle de cette affaire. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
Il n'y a point d'appel, mon bon ami, ce sont des Arrêts de guinguette, qui s'exécutent toujours par provision. (Acte 2, scène 19, SILENE)
Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Mais par votre moyen, avec un de ces Arrêts de Guinguettes, qui s'exécutent par provision, on pourrait toujours en attendant? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
C'est le caractère des Musiciens de la Guinguette. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
Sans jamais quitter la Folie. v.56 (Acte 2, scène 20, PHILIS, L'AMOUR ET THERSANDRE)
D'une âme atteinte v.69 (Acte 2, scène 20, PHILIS)
Je cours de Guinguette en Guinguette, v.97 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)
Invite à quitter Paris v.123 (Acte 2, scène 20, THERSANDRE)
Et nous font quitter Paris v.135 (Acte 2, scène 20, FORÊT)
Morbleu, quittez tous Paris, v.147 (Acte 2, scène 20, BACCHUS)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

En été, passe, on prend ce qu'on trouve : mais dans le bon temps on serait bien sotte de n'en pas profiter. Allons, allons, mort de ma vie, je n'en aurai pas le démenti ; et je ne veux pas qu'il soit dit dans le monde qu'aucune fille de la connaissance de Lisette se soit engeancée d'un Robin. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ma chère Lisette, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Ah le vilain homme, Lisette, le vilain homme ? (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je contais à Lisette comme je vous aime, et combien je suis heureuse d'avoir une belle tante comme vous. (Acte 1, scène 5, MIMI)
Hé bien, votre maître d'Italien va venir, allez-vous-en l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
Oui, ma chère Lisette, le plus aimable enfant, le plus joli petit homme ! (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Hé bien, ma pauvre Lisette, as-tu sondé l'esprit de mon père sur mon mariage ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Sais-tu le parti qu'il faut prendre, Lisette ? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
L'heureuse faiblesse, ma chère Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Tiens, Lisette, je veux faire de mon appartement une espèce de petit palais enchanté, où nous les mettrons ensemble, de peur qu'ils ne s'ennuient. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
En attendant que le vôtre revienne, je vous ferai voir le mien ; mais au moins, ma nièce, écoutez donc? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Que nous allons passer d'heureux moments, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Ma tante devient tout à fait folle, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Écoutez, il arrive quelquefois de certaines choses à quoi l'on ne s'attend point du tout. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il a très sottement fait de vous obéir : voyez où nous en sommes. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Non, Lisette, il paraissait m'aimer si tendrement : son inquiétude est égale à la mienne ; il me cherche partout avec empressement, je gage, à l'Opéra, aux Comédies ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Qu'il est étrange de ne nous pas laisser cette liberté, et que? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Qu'es-tu donc, Lisette ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Quelle aimable surprise, tous mes sens sont troublés, ma force m'abandonne ; soutiens-moi, Lisette. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Maugrebleu des sottes gens. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
On sait de vos fredaines ; c'est Madame Jaquinet à qui vous en voulez, vous avez des rendez-vous avec elle tous les jours d'Opéra ; elle vous attend ici aujourd'hui, vous y venez, vous nous trouvez, vous vous évanouissez, vous nous en recontez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Attends, attends, Mimi. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Oui, Madame, cette espèce de père qui ne nous envoie point d'argent. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Nous allons raisonner Lisette et moi ; laissez-nous tête à tête seulement, et allez-vous-en trouver la tante. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Attends, attends, je vais faire Ubalde et le Chevalier Danois. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
Te voilà. Bonjour, Lisette. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Quelque voleur que cette coquine-là m'attire chez moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Attends, attends, je vais te payer de ton avis. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
C'est toi qui me le gâtes, coquin, et qui lui as fait quitter ses études pour mener une vie? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Et n'a-t-il que cette folie-là encore ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Doux plaisirs, attendez qu'Armide vous ramène. v.17 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Cette folie-là n'est pas dangereuse, et dans la suite? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Et qui est cette créature-là, dis ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Oh bien, laissez-nous flatter un peu sa manie pendant quelques moments. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Et vous, Monsieur, qui vous mettez dans la cervelle. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
Armide, vous m'allez quitter. v.22 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Armide, vous m'allez quitter. v.27 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je te le recommande aussi, Lisette. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Et vraiment oui, il faut bien amuser cet enfant-là, en attendant qu'Armide revienne. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Point du tout, au contraire, Monsieur, donnez-vous patience, Lisette et moi nous le divertirons bien tout seuls. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
Si mon Maître est atteint de folie, v.34 (Acte 1, scène 21, LOLIVE, LISETTE)
Voilà le remède qu'il faut à votre fils, Monsieur, que cette grande fille-là. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
Mariez-le avec cette fille-là, si vous m'en croyez. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
Entrons là-dedans, nous y parlerons sérieusement de cette affaire. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
Hé bien, ma chère Lisette, ce pauvre Renaud ne s'est-il point ennuyé pendant mon absence ? (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
Traître, attends, je le tiens, je le tiens, son coeur perfide. (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Cela n'est que trop vrai, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Point du tout, c'est du fond d'un vieux carrosse, traîné par deux chevaux étiques, que cette gueuse de Marquise m'a fait insulter par des laquais tous déguenillés. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Mort de ma vie, où était Lisette ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je t'avoue qu'à cette injure assommante, je n'ai pas eu la force de répondre, j'ai dit à mon cocher de tourner, et de m'amener ici à toute bride. (Acte 1, scène 1, MADAME-PATIN)
Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
Au moins, Madame, il faut prendre cette affaire-ci du bon côté. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Pour m'épargner l'embarras d'y répondre, je ne veux point que l'un ni l'autre sache cette affaire, qu'elle ne soit tout à fait conclue. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Lisette, si la personne dont je vous ai parlé vient ici, qu'on me fasse avertir chez Araminte, où je vais jouer au Reversis. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Lisette ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Que veut dire cette manière ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Écoute, Lisette, puisque tu me parles franchement, je t'avouerai de bonne foi que le caractère de Madame Patin m'a toujours fait peur, et que sans certains intérêts de mon fils, je n'aurais jamais songé à l'épouser. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MIGAUD)
Et vous aurez la complaisance de vouloir bien souscrire à cette condition ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Explique-moi cette énigme-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Bonjour, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Madame vous a attendu longtemps, Monsieur. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Attends, attends, Lisette : un moment plus_ou_moins ne fera rien à la chose. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mais, Monsieur, cette Baronne... (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Ce ne serait pas aussi la vieille Baronne ; car, vous lui promettez tous les huit jours de l'épouser dans la semaine, et il y a près d'un an que vous l'amusez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
C'est ce que je vous ai voulu dire d'abord, que Madame_la_Baronne vous attend chez vous avec des présents ; mais je vais les renvoyer. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Attends, attends un peu. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Cette pauvre femme ! (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Cette pauvre Baronne ? (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Va, va-t-en lui dire que je la remercie, et que j'aurai l'honneur de la voir cette après-dînée. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier ; vous me devez savoir gré de ne me pas trouver chez moi. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je craignais de donner du chagrin à la compagnie que vous venez de quitter. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
C'est mon sellier qui m'attend, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Oui, Monsieur, et ils vous attendent, comme je vous ai dit. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Ma foi, Madame, ce n'était pas la peine de quitter le jeu pour être sacrifiée par Monsieur le Chevalier, à l'impatience de voir son carrosse. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Que tu es folle, Lisette ! (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
Je lui sais bon gré de cette impatience. (Acte 1, scène 9, MADAME PATIN)
Celui-ci, encore qu'il soit votre Amant, vous voyez avec quelle brusquerie il vous quitte, pour aller voir un carrosse neuf. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Est-ce que tu n'étais pas avec elle ce matin, quand elle a eu bruit avec cette Femme de qualité ? (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous savez déjà cette aventure ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Un fauteuil, Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Tu n'y songes pas, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
Que tu es bête, ma pauvre Lisette ! (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
Nous avons pris, le Chevalier et moi, toutes les mesures qu'il faut pour nous marier cette nuit à cinq heures du matin. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
J'attendais avec impatience que mon père sortît, ma tante, pour vous dire une nouvelle, qui vous fera voir que je suis autant dans vos intérêts, que mon père vous est contraire. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et qui peut avoir dit cette nouvelle, Lisette ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Le moyen de rompre ses mesures ; c'est de faire vos affaires tout doucement, ma tante, et de vous marier en cachette. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Voilà de quoi vous avez profité à me voir, et vous m'avez cette obligation. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Ah, Lisette, que voilà bien de quoi me venger de Monsieur Serrefort ! (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
Comme je m'appelle Nanette, l'N y domine apparemment ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Vous êtes une sotte, ma mie, votre Maîtresse y est toujours pour moi. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Je venais ici, Madame, pour solliciter encore vos recommandations pour mon procès ; mais, je ne m'attendais pas d'y trouver Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Au moins, je n'ai pas attendu vos recommandations, Monsieur le Chevalier, pour parler de l'affaire de Madame ; mais, on trouve sa cause fort mauvaise. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Mon bisaïeul y commandait un régiment ; il fut tué à cette bataille. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Laissez-nous, Lisette. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Remettez-moi un peu, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Lisette, dis un peu à mon Maître qu'il vienne me parler, j'ai quelque chose à lui dire. (Acte 2, scène 9, CRISPIN)
Prenons cette occasion aux cheveux. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
Vous m'attendrez donc ici, Chevalier. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
Je vous attends dans les Tuileries, où j'ai mille choses à vous dire. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Et Madame Patin, que vous avez promis d'attendre ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Tiens, attends Madame Patin, et tu lui donneras mes tablettes. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Mais, Monsieur, vos tablettes sont-elles sages au moins ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Je n'ai ces tablettes que d'hier ; ce fut la Baronne qui me les donna. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
mais voici Lisette qui nous écoute, je crois. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ma foi, je ne sais ; mais puisque la voici, je vais lui laisser ces tablettes ; elle les donnera à sa Maîtresse ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ma pauvre Lisette, je viens de me souvenir que j'ai une affaire de conséquence, qui ne ne me permet pas d'attendre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Si ta Maîtresse revient avant moi, donne-lui ces tablettes, je t'en prie. (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Hé va, va, je n'ai point de curiosité ; et j'en sais plus que toutes les tablettes du monde n'en pourraient apprendre. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Profitons de cette occasion, et donnons-lui ce petit régal aussitôt qu'elle sera revenue. (Acte 2, scène 11, LISETTE)
Ma pauvre Lisette, ce sont les suites qui me paraissent à craindre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Où est le Chevalier, Lisette ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Je ne sors que pour l'obliger, il me promet de m'attendre, et je ne le trouve pas ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Bon, Madame, est-ce que les gens comme Monsieur le Chevalier sont faits pour attendre, et peuvent-ils demeurer en place ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Je vous aurais attendue, Madame, si j'avais pu prévoir l'honneur que vous m'avez fait ; mais j'ai passé chez une Marquise... (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Qui vous a conté cette histoire ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous connaissez cette Marquise-là, Monsieur ? (Acte 3, scène 2, MADAME PATIN)
On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Qu'elle parle, qu'elle parle, je ne serai pas muette. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Mais je ne connais point les amis de cette femme-là, et je ne veux point me donner de peine pour les connaître. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Ce Chevalier est amoureux de cette Marquise ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Lisette ; qu'est-ce ceci ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Ma pauvre Lisette. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Ne négligez point cette affaire, je vous en conjure ; elle est plus importante que vous ne pouvez vous l'imaginez. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il s'attend à devenir votre époux au premier jour. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Serait-il possible, Lisette que le Chevalier fût fourbe au point qu'il a voulu me le persuader ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Ah, Lisette, le Chevalier me trompe assurément ; et je suis peut-être une de ces cinq ou six à qui il a promet tour à tour. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Voilà des tablettes qu'il m'a chargé de vous donner, et je n'ai pas voulu vous les rendre en présence de Monsieur Migaud. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Que veut-il que je fasse de ces tablettes ? (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Il a écrit quelque chose dessus, et ce sont peut-être les raisons qui l'ont empêché de vous attendre. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Il n'est sorti, apparemment que pour avoir un prétexte de me faire cette galanterie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Et vous croyez, Lisette, que cela doit me divertir ? (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
La sotte Comtesse, rue Bétisy à l'Hôtel de Picardie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Lucinde la coquette, en Cour, au grand commun. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
Non, non, Lisette, laisse-le venir. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Je veux le confondre, et voir avec quelle effronterie il soutiendra toute cette affaire. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
La Baronne vous attend, vous dis-je. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Est-ce la magnifique marchande que vous venez de quitter ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Connaissez-vous cette écriture ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
C'est cette marchande de bouquets, qui est à la porte des Tuileries. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Cette malheureuse ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Il faut savoir aussi comme elle est employée, et combien de femmes des plus huppées sont ravies d'avoir cette Jeanneton-là dans leurs intérêts. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ma pauvre Lisette, il le prend sur un ton qui me fait croire qu'il n'est point coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Qu'allez-vous faire, dites-moi, chez cette Comtesse qui demeure à l'hôtel de Picardie ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Cette Comtesse-là est une folle, et c'est par une espèce de sympathie que mon Maître... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Et cette demoiselle du Hasard, est-ce par sympathie qu'il lui rend visite, ou pour se faire honneur dans le monde ? (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Il ne voit cette Marquise que par admiration. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Hé, Madame, donnez-lui cette satisfaction. (Acte 3, scène 6, GUILLEMIN)
Je ne vous quitte que pour un moment. (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
Ma pauvre Lisette, tu vois la fille du monde la plus contente ; la joie où je suis ne peut s'égaler. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Va, va, Lisette, le bien n'est pas ce qui me touche le plus ; et pourvu qu'on aime, c'est assez. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Écoute, Lisette, et juge par-là de sa tendresse et de sa sincérité. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Qui est cette folle, Lisette ? (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Qui est cette petite ridicule, ma mie ? (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Taisez-vous, petite sotte, et ne m'échauffez pas les oreilles. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
Hé bien, pourquoi s'emporter de cette sorte ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Ce sont les tablettes que je donnai hier au Chevalier. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Lisette, que je suis malheureuse ! (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
Le Chevalier est un perfide qui trompait la Baronne et moi, et c'est assurément lui-même qui cherche à tromper cette petite fille. (Acte 3, scène 12, MADAME PATIN)
Mais, Monsieur, (car, il n'y a personne dans ce logis, et nous pouvons parler en assurance de vos fredaines) de qui savez-vous cette aventure, s'il vous plaît ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
De cette petite créature dont je t'ai parlé. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Il faut que je me mette de la partie. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Têtebleu, Madame, que c'est une incommode parente que cette Baronne, et qu'elle me vend cher les espérances de sa succession. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous ne sauriez croire jusqu'où vont les folles visions de cette vieille, et les folies qu'elle ferait dans le monde, pour peu que mes manières répondissent aux siennes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
S'il disait vrai, Lisette ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ce sont de bons sots, Monsieur, que vos beaux esprits, de plaisanter de cette aventure-là. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Tu ne ris point Lisette ? (Acte 4, scène 2, CRISPIN)
Je suis un indiscret, je l'avoue, de les avoir rendus publics ; je vous demande à genoux mille pardons de cette faute, Madame, et je vous jure que l'air que j'ai fait sur ces malheureux vers n'aura pas la même destinée, et que vous serez la seule qui l'entendrez. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
J'étais une des actrices de cette scène que vous trouvez si plaisante. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Allez attendre chez votre notaire, et me laissez Crispin pour vous faire avertir quand je serai seule. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
Demeure ici, Crispin, et attends ici l'ordre de Madame. (Acte 4, scène 3, LE-CHEVALIER)
Migaud et à moi, pour le différent que vous avez eu avec cette Marquise. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Ce sont des articles, Lisette. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Songez à le devenir, Monsieur Serrefort ; et ne mettez pas ici les pieds, que vous ne vous soyez rendu plus sage. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Quel acharnement à me persécuter, Lisette ! (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
Va dire à ton Maître que pour de certaines raisons, je ne le puis voir que sur les dix heures, et qu'il ne manque pas de venir juste à cette heure-là. (Acte 4, scène 6, MADAME-PATIN)
La justice se mêlera infailliblement de cette affaire, et il lui faudra quelqu'un à pendre. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Il m'arrivera peut-être d'un autre côté quelque bonne fortune, à quoi je ne m'attends pas. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Ne crains rien, ma pauvre Lisette, ne crains rien. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Ils ne s'y attendent guère. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Le Chevalier n'est point encore venu, Lisette ? (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Quand nous serons une fois mariés, Lisette, je ne craindrai pas tant ; mais jusques-là le Chevalier me paraît si aimable, que je meurs de peur qu'on ne me l'enlève. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Je voudrais bien qu'elle fût ici avec son amant, et qu'on les pût marier aussi cette nuit. (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Lisette, ne me quittez pas. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Lisette, prenez garde à moi. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Quelle étrange femme, Lisette ! (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Hé, laissez-la faire, Lisette ? (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
J'aime bien mieux qu'elle aille le chercher, que non pas qu'elle l'attende chez moi. (Acte 5, scène 4, MADAME PATIN)
Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Va, va, il n'y a rien à craindre, et quand le Chevalier sera mon mari, il me mettra à couvert des emportements de cette folle. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
Il ne faut pas manquer cette affaire faute de résolution. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
Il est allé prendre deux mille pistoles chez son intendant, et il doit se rendre dans son carrosse à la Place des Victoires, où j'ai laissé Marton pour l'attendre, et pour me venir dire quand il y sera. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Envoyez-y un laquais, Lisette. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
Tu crois tourner cette affaire en plaisantant. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Mettez-vous à ma place, de grâce, et voyez si j'ai tort. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Irai-je faire le héros de roman, et refuserais-je quarante mille livres de rente qu'elle me jette à la tête ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Petite coquette, ce sont vos minauderies qui m'ont enlevé le coeur du Chevalier. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Ah, Madame, que cette condition me fait plaisir ! (Acte 5, scène 8, MONSIEUR-MIGAUD)
Hé bien, Monsieur, ne ferez-vous pas quelque petit air sur cette aventure-là ? (Acte 5, scène 8, CRISPIN)
Il n'y a que les mille pistoles de Madame Patin, que je regrette en tout ceci. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Allez-vous-en m'attendre où je vous ai dit. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Voici Monsieur, je vais t'attendre de pied ferme. (Acte 1, scène 1, CHAMPAGNE)
C'est un de mes élèves, il fera la fausse Marquise à merveille, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Lisette est dans vos intérêts ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Voici Lisette. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Je t'attendais avec impatience. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Hé bien, ma chère Lisette, peux-tu me rendre un compte exact des sentiments de ma mère ? (Acte 1, scène 3, ?RASTE)
Ma pauvre Lisette, garde-toi bien de rien dire qui puisse donner à ma mère aucun soupçon de la vérité. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Pour vous, attendez mes ordres chez le Notaire, j'irai vous porter les trois cents louis moi-même. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle est vieillotte et très coquette : un jeune garçon, ou qui paraît l'être, du moins, tout des plus beaux et des mieux faits, s'attache à lui en conter ; elle serait bien ennemie d'elle-même, si elle ne le croyait pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais en effet, il y a mille Coquettes à Paris qui n'en portent point d'autres. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Cela ne gâtera rien, au contraire, j'ai une botte à lui porter. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ah, ma pauvre Lisette, je me meurs de chagrin ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Voilà cette grosse Madame qui fut hier longtemps avec vous. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
Demeure ici, Lisette ; et si le Comte vient, tu l'amuseras quelques moments. (Acte 1, scène 6, MADAME-ARGANTE)
Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Hé bien, Lisette ; il n'est pas venu ? (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Hé bien, Lisette, il est dans la même disposition pour une douzaine d'autres. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Ma pauvre Lisette, malgré tout ce qu'on m'en a dit, je n'aurai pas la force de le quereller. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Quoi, Lisette ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
On a fait entendre à Madame, que vous êtes le Héros de la coquetterie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je suis accablé d'aventures ; la plupart des jeunes gens sont à l'armée, toutes les coquettes de Paris me tombent sur les bras. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
C'est à moi d'attendre que je sache ce que vous en pensez. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Lisette me paraît une fille de fort bon conseil. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Mais, Madame, à moins que cette affaire ne soit extrêmement secrète. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Lisette, qu'on fasse dire à Monsieur de Bonnefoi que je le prie de venir ici. (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Lisette, Merlin est ivre, tout est perdu. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Parbleu, mon cher, il me semble que pour vider les petits comptes que nous avons ensemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maison. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je ne m'attendais point à le voir dans cet état. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Cette Marquise encore, elle est drue, elle est drue. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Et à propos de cette Marquise, tu n'es donc plus dans le goût de l'épouser ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il vous en coûtera quelques milliers de pistoles pour le tirer des mains de cette Marquise. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Faites-moi comprendre cette énigme, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Ces trois cents pistoles que tu me dois, n'es-tu point las de me faire attendre ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Vous me promettez d'être sage ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Où vous l'avez laissé, chez Monsieur de Bonnefoi ; ils m'attendent, avec les trois cents pistoles. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
La Marquise de la Tribaudière attend que le Chevalier de Pharnabasac soit sorti pour venir prendre sa place. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Il y a trois cent louis d'or dans cette bourse, Monsieur. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
Je suis au désespoir de cette aventure, et tout à fait confus de la manière dont elle se termine. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Lisette est beaucoup dans mes intérêts. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Cette Marquise de la Tribaudière ? (Acte 1, scène 17, MADAME-ARGANTE)
Ma pauvre Lisette, il faut que tu ailles lui parler, je te prie ? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Hé bien donc, Lisette, tu lui diras? (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Votre père et mon neveu le Chevalier Jumeau, nous attendent. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Je n'ai personne ici dans mes intérêts, mais ton père me fera raison de tes perfidies, je vais te l'amener : tu n'as qu'à l'attendre, tu n'a qu'à l'attendre. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Cherche, invente, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Attendez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Monsieur votre père est-il fort entêté de cette Marquise ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Il court un bruit dans le monde, Madame, qui ne me paraît point étrange, et je me suis toujours attendu? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Il m'attendrit ! (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Attendez, Monsieur, voici une enchère. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Cette Madame de la Tribaudière est une étrange femme, et je crains bien qu'on n'ait jamais aucunes nouvelles, ni d'elle ni de mon fils. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
Ne m'abandonnez pas, Lisette. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Oui, des chansons en latin, où lui-même il n'entend goutte, non plus que les autres. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Vous êtes trop formé pour cela, Monsieur Maturin, cette condition-là serait difficile à trouver. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Je me recommande à vous, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
Ma chère Toinette, je suis dans le dernier désespoir. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
C'est cette absence-là qui les fait valoir : et crois-moi, cousine, on les trouverait aussi ennuyeux que d'autres, si on les voyait toute l'année. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
C'est pourtant moi qui lui avais fait cacher sa chemise et ses habits tandis qu'il se baignait, et qui fus cause qu'il fut obligé de grelotter dans la rivière pendant tout le souper, qui se faisait à ses dépens. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
J'ai quelque chose à vous dire, à quoi vous ne vous attendez pas, et qui vous fâchera. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Ma pauvre Toinette ? (Acte 1, scène 6, HENRIETTE)
Je prétends être obéie, et je ne veux pas qu'ils mettent le pied chez moi, ni eux, ni toutes ces connaissances de l'année passée, que l'hiver va ramener. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Mais voyez cette insolente ! (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Cette femme-là s'explique clairement, il n'y a pas moyen de faire semblant de ne pas l'entendre. (Acte 1, scène 6, TOINETTE)
Je crois que je ne l'aimerais plus, Toinette. (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Bonjour, Toinette. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Hé donc, épouserons-nous cette fois ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Nous peinerons dans cette affaire, la vieille est mutine. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Mais Toinette? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
Si vous étiez homme à quitter l'épée pour la robe ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Mais écoute donc, ma chère Toinette, je vais te parler confidemment. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Allons donc, Maturin, ne quittez point ma queue, de peur qu'on ne me prenne pour un avocat. (Acte 1, scène 10, DES BALIVEAUX)
Mais cadedis, je suis déshonoré, Toinette, d'être en compromis avec ce visage. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Mais l'amour me débauche, je quitte tout pour les beaux yeux de Mademoiselle Isabelle. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
J'en perds l'esprit, Mademoiselle Toinette, et sa tante le sait bien : c'est elle qui m'a écrit de venir l'épouser. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Console-moi, ma chère Toinette : je suis le plus infortuné mortel qui soit sous la calotte du firmament. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Hai, hai, hai, qui est ce Monsieur-là, Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Mademoiselle Toinette ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Et Mademoiselle Toinette dit qu'elle ne m'aimera point, si je demeure conseiller. (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
Hé bien, ma chère Toinette, qu'as-tu fait de Clitandre ? (Acte 1, scène 14, ISABELLE)
Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Non, cela ne change rien, Mademoiselle Toinette, j'ai pris mon parti, et je ne veux point que ma fille épouse un homme d'épée. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Rien, Toinette, je passe condamnation pour l'épée. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Ma pauvre Toinette, que je te suis redevable. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Comme elle se moque, Toinette. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
Et moi qui le suis, Conseiller, Madame, l'aurai-je, cette nièce ? (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
L'épée vous déplaît, je la quitte, et je la donne à ce nigaud. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Comme on me traite, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
C'est le laquais que j'avais, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 19, DES BALIVEAUX)
Et vous guerriers, pour cette fois, v.24 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
Nous voilà quittes de la guarre ; v.32 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
Prenez parti, jeunes fillettes, v.53 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Qu'une Coquette aime et reprenne v.71 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Cela ne reçoit pas la moindre difficulté, Monsieur le Tabellion ; et dès que toute la famille en est d'accort avec moi, cette petite supercherie n'est qu'une bagatelle. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
Cela est vrai, vous avez raison, il ne peut pas agir d'une chose qu'on n'a pas : mais tout coup vaille, il ne m'importe, pourvu que je sois bien payé, et que vous accommodiais vous-même toute cette manigance-là, je ne dirai mot, et je vous laisserai faire, il ne vous en faudra pas davantage. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Je m'en vas vous attendre ; aussi bien velà Monsieur Blandineau, qui, m'est avis, veut vous dire queuque chose. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Il faut régler les unes par les autres, Monsieur Blandineau, à la sotte vanité près. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Je ne saurais me tranquilliser là-dessus, ma pauvre Lisette, cette journée-ci sera malheureuse pour moi, je t'assure ; j'ai éternué trois fois à jeun, j'ai le teint brouillé, l'oeil nébuleux, et je n'ai jamais pu ce matin donner un bon tour à mon crochet gauche. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Un Procureur, Lisette ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Donnez-moi la main, Chevalier, mettez-vous-là, Comtin, touche, Cocher. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
À quoi vous amusez-vous donc, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Non, celle de gaze ou celle de dentelle, Mademoiselle Lisette ; les autres sont des housses, des caparassons qu'on ne saurait porter. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Si je ne les perds pas je les dépenserai, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Comment donc, Monsieur, suis-je une libertine, une coquette ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
C'est ma soeur qui fait cette dépense-là, ne vous chagrinez pas. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Quantité de bougies dans la salle, et surtout, que le couvert soit propre, Lisette. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
Il ne fera point cette sottise-là, j'en suis sûr. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Ne trouves-tu pas que cette femme-là devient un peu folle, Lisette ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Hé bien, fais, Lisette : mais dépêche-toI. Je vais trouver Monsieur Naquart, et nous attendrons ensemble de tes nouvelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Quoi, te voilà seule, Lisette, et tu ne viens pas me trouver ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il est pis que cela, Lisette, il est inconstant. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
Que je les hais, Lisette ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Plus on me défendait de le voir et de lui parler, plus sa présence et sa conversation me causaient de joie et de ravissement, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ma chère Lisette, voici Lolive. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Épouser ma tante, Lisette ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
J'ai déjà eu cent coups de pied dans le ventre, pour cette affaire-ci ; il est bon de m'en tenir là. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Cela ne sera point, Lisette, c'est un prétexte qu'il, prend pour s'approcher de moI. Il trompe ma tante ; ma tante aime à se flatter, cela tournera tout autrement que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous aimez à vous flatter vous-même. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Il n'importe, ne me détrompe point, ma chère Lisette ; je vais attendre Monsieur_le_Comte à l'entrée du Village, je veux lui parler la première, je saurai ses sentiments par lui-même, et je ne le quitterai point qu'il ne m'ait promis de n'épouser que moi. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Viens avec moi, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Ne vous boutez pas en peine, partant que les garçons ne manquiont pas de vin et les filles de tartes, et que vous nous bailliais ces vingt écus que vous m'avez dit pour les ménétriers et pour ces petites chansonnettes que je fourerons par-ci par-là, nan ragaillardira votre soirée de la belle façon, je vous en réponds. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
J'ai perdu ma femme, et puis j'avons cette année bon vin, bonne récolte, je sommes tretous si aises. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Voulez-vous que je mette itou ça ; hé bien, volontiers, tout coup vaille : mais vous baillerez queuque chose pour l'âge. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Comment donc, Madame, on dit que vous mettez en joie tout le Village ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Les mauvais présages de ce matin sont évanouis, ma pauvre Lisette, j'ai reçu les plus agréables nouvelles? (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Nous y voilà parvenues, ma pauvre Lisette, nous y touchons du bout du doigt, ma chère enfant. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Le petit Comte, ma chère Lisette, le petit Comte. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Nous nous serions mariés en cachette, incognito, sous seing privé, pour éviter les manières Bourgeoises. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Le petit Comte va arriver, et en poste, même ; son valet de chambre est déjà ici, cette affaire-là sera bientôt publique. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Un siège, et tôt, dépêchez, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Un fauteuil aussi ; tôt, du secours ; à moi Lisette. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Il ne faut pas que la famille demeure les bras croisés, dans cette affaire-ci, il faut agir, il faut se remuer, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Voilà cette grosse Marchande de laine de la rue des Lombards, qui, comme vous savez, n'est pas une bonne langue. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Je viens de recevoir des nouvelles d'une affaire dont j'attendais la conclusion avec impatience ; elle est finie, il faut que je parte. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Je quitte le négoce, je m'y suis enrichie, cela est au-dessous de moi à l'heure qu'il est ; j'achète une Charge à mon mari, je me fais Présidente. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Hé, Madame Carmin remplira bien cette place là. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Courage, Madame, voilà le champ de bataille qui vous demeure, et il faut qu'il crève une douzaine de Bourgeoise de cette affaire-ci. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Quand j'ai pris une fois mon parti, je n'en reviens jamais, demandez à Lisette. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Les temps sont changés, Monsieur Naquart, j'étais une sotte, une enfant, une imbécile : il est vrai, je m'en souviens, j'avais pour vous une heureuse faiblesse ; et si j'en avais été crue, je serais veuve de vous à l'heure qu'il est. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Oui, pour la combattre, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Oui, vous dis-je, je lui vole son amant : Monsieur Naquart est le mien, je le renvoie à elle, ce ne sera qu'une espèce de troc : et tu lui feras entendrez, Lisette, que je lui donne plus que je ne lui dérobe. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Je vais la chercher au plus vite pour lui apprendre cette bonne nouvelle : que je vais la réjouir ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Et vous croyez que pour vous avoir j'aurai la patience d'attendre qu'elle meure ? (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
Non pas, s'il vous plaît, je veux que vous m'épousiez la première ; ma tante a déjà été mariée, c'est à elle d'attendre. (Acte 3, scène 1, ANG?LIQUE)
Ah te voilà, ma chère Lisette ! (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Vous consentiriez à cette union ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Angélique, vous me mettez au désespoir. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Ah, qu'il est vilain, ma pauvre Lisette ! (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Avant de finir cette affaire comme vous la proposez, Monsieur, il faut que vous trouviez les moyens de m'ôter la vie. (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Je suis aussi mêlée dans cette affaire, à ce qu'on dit, moi, Monsieur ? (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
Laissez-moi lui parler, et allez nous attendre avec Lisette chez le Tabellion du Village ; vous y trouverez presque toute votre famille. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Je l'attendait du côté de la petite ruelle : outre que c'est le plus court et le plus commode, la sympathie l'y devait attirer, mon pauvre Lolive. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Madame, vela les filles et les garçons du Village, avec les ménétriers qui s'assemblont sous l'Orme, et qui s'en allont faire un petit essaiement de cette petite sottise que vous m'avez dit de faire. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
Aujourd'hui fait, plus de familiarité avec cette bourgeoisie-là, je vous le demande en grâce. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Monsieur Naquart épouse Angélique, si nous pouvions aussi le faire quitter : c'est un fort bon homme, et qui mérite assez de devenir de qualité. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
Lisette ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Vous me regretterez, petit vilain, vous me regretterez : mais je serai bientôt veuve. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFI?RE)
De jeunes fillettes, v.20 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Font dans leurs grisettes v.23 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Vient de cette simplicité : v.30 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Monsieur Grichardin vient de faire le vôtre en vous épousant : je trouve un asile auprès de vous en attendant mieux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Je ne blâme point en toi cette passion, non plus qu'en Léandre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
Ma foi, Madame, cette Comédie donne de l'esprit ; et Léandre ne parlait pas si bien à ma fantaisie, quand il n'était que Régent de Sixième, ou Commis de la Douane. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je m'en flatte : mais je n'en ai nulle certitude. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
C'est vous qui nous avez envoyé cette bande de /Musiciens en masque ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
C'est pour cela que vous avez envoyé toute cette symphonie ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Ensuite on se quittera, et chacun s'ira coucher. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Oh, parbleu, voici qui est plaisant, je la lui garde, il n'a qu'à s'y attendre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Quelle répugnance auriez-vous pour cette affaire ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
J'y donnerai toute mon attention. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je rirais bien, si cette idée pouvait réussir. (Acte 1, scène 8, LUCILE)
Ne trouveriez-vous pas à propos, en attendant le souper, que nous prissions le divertissement d'un petit air Italien que chante ma cousine l'Avocate, et d'une Sarabande qu'une de mes nièces danse en perfection ? (Acte 1, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Aussi l'attendrai-je avec impatience. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
J'attends le succès de ses soins, et tout mon bonheur d'Isabelle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Vous savez déjà cette Scène que je vous ai donnée ? (Acte 2, scène 3, MARTON)
J'en apprendrais bien d'autres ; mais cette Scène-là ne mène à rien : à quoi cela peut-il être bon ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
À amuser Monsieur votre père, en attendant que les Acteurs soient prêts, et notre pièce concertée. (Acte 2, scène 3, MARTON)
La métamorphose ne sera pas bien difficile pour moi : une barbe de plus, et des bottes de moins, voilà l'affaire faite. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
Les uns sont à table, les autres se promènent en attendant le Bal ou la Comédie, mon oncle est avec la vieille cousine, Angélique avec sa belle-mère essaie une robe de Docteur pour jouer une scène que vous lui avez fait répéter, dit-elle. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
Ne vous attendez pas à voir des acteurs fort habiles, au moins ; ce ne sont pas des Italiens de la véritable Italie, ce sont de jeunes gens de mes amis, qui se prêtent au plaisir de vous en faire, et à moi aussi, et qui par là méritent qu'on se prête à leur peu d'expérience. (Acte 2, scène 7, MARTON)
Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
Non, Monsieur, puisque vous voilà, vous y prendrez part, et nous pouvons en attendant? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Qu'est-ce que cette maladie-là, Monsieur, une goutte consulaire. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais vraiment, Monsieur, je suis fort surprise qu'étant malade, et goutteux surtout, vous soyez dans le dessein de vous marier ! (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Que cette goutte-là ne vous effarouche point, Mademoiselle, elle n'intéresse point le mariage. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Mais je n'avais jamais ouï dire que le mariage fût u remède contre la goutte. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il y a goutte et goutte, Monsieur Grichardin, il faut vous expliquer ce que c'est que celle-ci. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Le chagrin saisit le débiteur, la goutte le prend, et cette diable de goutte ne se guérit que de deux manières. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Quand vous ne lui donneriez d'abord que deux mille pistoles, c'est plus qu'il ne m'en faut pour guérir ma goutte ; et je connais un Bonnetier de la rue saint Denis, et un Banquier de la rue Quincampoix, qui, avec dix mille francs qui n'étaient pas à eux, ont trouvé moyen de se faire chacun cent mille écus, qui ne leur appartiennent guères. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Décours, nouvelle goutte? (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je vous remercie des bonnes intentions que vous avez pour ma nièce, je l'aime trop pour lui faire épouser un goutteux ; je ne veux point de gens d'affaires dans ma famille. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
La testa de tutte le vacché et Bufale con le corne nella tua testa. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Cette réflexion me tranquillise ; mais où croyez-vous les pouvoir trouver ? (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ils sont un nombre infini d'enfants dans cette famille-là. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Cette promesse te surprend ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Trêve à la morale, je vous prie, nous avons pour objet de retrouver l'Amour ; faut-il courir après, ou le guetter quelque part ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Il faut le guetter, c'est le plus sûr et le moins fatigant. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous connaissez bien cette clef-là ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Cette porte, Monsieu le Docteur, cette porte ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Cette porte? (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Plus tendrement si vous le pouvez, Robin, cette petite Ritournelle ; prenez bien le ton, vous Marotte, et rechantez ce petit air que je vous ai montré ce matin. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Dans cette aimable retraite, v.96 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
Fort bien, répétons ensemble cette fin, et que Robin adoucisse un peu davantage, afin de ne pas trop couvrir la voix. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Cette Marotte entend bien ça : et ce drôle en fera une bonne écolière. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
Vraiment oui, il y en a trois à cette main-là dont je ne puis me servir. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Vois-tu cette petite maison ? (Acte 3, scène 8, MERCURE)
On m'en a dit autant, on fera là-dedans de bonne besogne ; faisons notre assai dans cette famille-là. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Cette modestie augmente vos charmes. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
À quoi t'amuses-tu donc, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Deux inconnus, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Je m'en ferais peut-être un de vous écouter, Monsieur, et l'on m'en ferait un crime ; rentrons, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Il est sorti, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Et si ma plus forte passion était de vous épouser, vous, Spinette. (Acte 3, scène 10, MERCURE)
Ceci va plus loin que la conversation, au moins, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Nous n'avons qu'à ne nous point quitter. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
À ne nous point quitter, Spinette ? (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Aimable Spinette ? (Acte 3, scène 11, MERCURE)
Allez m'attendre à la petite porte, nous prendrons notre temps pour vous faire entrer, laissez-moi faire. (Acte 3, scène 11, SPINETTE)
J'aime Spinette, moi, qui est la servante, et mon maître Monsieu le Docteur est amoureux, lui de Mademoiselle Philine, qui est la maîtresse : c'est une petite partie carrée que nous avons faite. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Que donnerais-tu à qui te ferait aimer de Finette ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
Non, pas encore ; mais on nous attend à la petite porte. (Acte 3, scène 13, MERCURE)
On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Le voici qui vient de ce côté, il s'est accosté de Marotte : rentrons sans lui parler, et le laissons jaser avec elle. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Vous leur faites plaisir et honneur, belle Marotte, elles en seront, et moi aussi, je vous le promets. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
Comme cette graine-là foisonne ! (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Non, je ne me trouve point mal ici, je prétends y demeurer quelque temps encore, et je demande à Jupiter un mois de vacance pour me divertir à faire parmi les hommes le métier de Charlatan, que Mercure m'a proposé, et qui me flatte. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Hé bien, soit, je te l'accorde ; mais je reste ici, je demeure chez le Docteur, je te veux attendre. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
Ni moi les intérêts de Pierrot, à qui j'ai promis de faire épouser Spinette. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Qu'est-ce à dire, Spinette à Pierrot ? (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
Oui, à moi, Spinette. (Acte 3, scène 18, PIERROT)
Ce n'est plus un Musicien, belle Marotte, c'est Mercure ; et moi je ne suis plus Pierrot, je suis Léandre. (Acte 3, scène 19, PIERROT)
Jupiter veux que je vous quitte. v.113 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Il en est peu, ma cassette est petite, v.118 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Un secret pour lever cette difficulté. v.145 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Je le trouvis sur l'herbe auprès de Marinette. v.231 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
Je te vis hier encor l'agacer en cachette. v.233 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Mais sais-tu ce que je projette ? v.267 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Je ne verrai plus Marinette. v.269 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
À ces jeunes mamans, ces aimables fillettes, v.309 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Et nous leur débitons d'amoureuses recettes, v.311 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Vous tenez en ces lieux école de sornettes ? v.314 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
M'y voilà, vous dressez des coquettes. v.315 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Je vois de toutes parts fillettes jeunes, drues, v.322 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
C'est qu'on me mette de la bande. v.330 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Dans notre mal il nous flatte, v.353 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Est-ce que tu ne sais pas qu'ils attendont une recrue de filles, pour établir ce buriau de musique qu'ils allont avoir à trois lieues d'ici ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
On nous le fait espérer, Monsieur Galoche : et vous ne serez pas fâché de voir cette petite sarimonie-là. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Enfin, n'an dit que notte Monsieur_le_Marquis aime la musique et la danse comme un enragé. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Notte Bailli m'attend, je vais voir ce qu'il me veut : de factotum à factotum il n'y a que la main, je vous laisse ensemble. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Je vais faire un tour, j'ai une petite affaire ; en attendant que je revienne, contez à ce Monsieur, pour vous divartir, toues les belles choses que j'allons faire. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
J'attends l'équipage de mon maître. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Je suis discret, ne vous mettez pas en peine ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
Queu rêve as-tu fait cette nuit, mon enfant ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Oui ; mais si vous m'en croyez, allez vous-même prendre un peu garde que la musique ne s'enivre : elle est sujette à cela ordinairement. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Si alle allait faire la sotte devant Monsieur_le_Marquis, cela ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Et dont le valet de chambre est encore chez nous à attendre son équipage ? (Acte 1, scène 9, MARTINE)
Tant pis, c'est que tu ne m'aimes pas autant que je t'aime ; et si tu étais à ma place, ma cousine, je te conseillerais, tout au moins, d'aller lui parler au bout de la grande allée, où il m'attend. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
On vous fera répéter en particulier, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
Ne nous embarquons point mal à propos ; attendons sans faire semblant de rien, le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
Allons, Monsieur de la Flèche, c'est à ce coup qu'il en faut découdre ; notte Monsieur_le_Marquis va arriver, j'avons déjà député le neveu Colin au-devant de ly, je voulons, morgué, drès qu'il sera venu, l'y aller faire la révérence en musique. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Ces filles avont toujours queuque chose à se dire ; c'est une sotte engeance, on est bienheureux d'en être défait. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Oh, point, point, vela à propos Monsieur Galoche à qui je vas donner cette commission-là, à moins que vous ne vouliez la prendre. (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
Mais Monsieur de la Flèche s'acquitterait bien mieux que moi. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
Allons donc, morgué cette ouverture. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Notte Carilloneux danse pour la Justice, notte Ménestrier pour les Dîmes, Monsieur de la Flèche pour la Noblesse, le neveu Colin pour les Bourgeois, ly ; stanpandant ils sont quatre, ça ne fait-il pas le compte, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Oh palsangoi, si vous attendez après cela, vous attendrez longtemps, Monsieur Galoche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
N'étais-je pas assez bon pour aller tout seul au-devant de notte Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Attendez. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Ne vous alarmez point, mon oncle, ce Monsieur qui enlevait ma cousine, ne l'enlevait que pour l'épouser : c'est un des meilleurs amis de notte Monsieur_le_Marquis, et son neveu, je pense. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
Je ne sons coquettes, ni prudes, v.20 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Mais ce n'est point cette Vertu sauvage v.23 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Minerve se plaint qu'on la quitte, v.33 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Mais surtout animé de l'espoir qui me flatte, v.9 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Cette troisième fois aura sa récompense : v.45 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Recevez à genoux cette faveur insigne. v.53 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
De vous instruire en rien : mais je veux de cette Île v.70 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Les miens vous serviront toujours en attendant. v.80 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
De grâce accordez-moi cette faveur suprême, v.105 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
Si pour cette raison c'est votre sentiment v.143 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
La fortune me quitte : elle peut s'en aller ; v.147 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Qui me mette au niveau de qui me l'aura fait. v.172 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
Cela durera-t-il ? Je ne m'en flatte pas : v.183 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
Sauront s'en acquitter avec un soin extrême. v.230 (Acte 1, scène 8, LEONOR)
Ce n'est pas mon dessein dans cette occasion v.232 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Puisque c'est les servir que flatter leur manie, v.257 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Les plaisirs innocents que vous vous promettez, v.259 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
Monseigneur Don Guichot, permettez qu'il finisse. v.349 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
Vous, en exagérant, mettez sans préjudice. v.350 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
Cette vaine grandeur est pour vous trop petite ; v.369 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Montrons le Gouverneur au Peuple qui l'attend. v.436 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
S'informe en quel état il te remet cette Île, v.438 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que le destin te met dans cette haute place ; v.454 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Hé bien, cette audience enfin se tiendra-t-elle ? v.626 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
Soit : mais vous attendrez donc que je sache écrire ; v.694 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Monsieur_le_Duc, il est des escrocs dans cette Île, v.705 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Comment ! D'un Enchanteur ! Cette race maudite v.741 (Acte 2, scène 4, SANCHO)
Dans cette caverne sans fonds v.793 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Attendant l'heureuse journée v.796 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
C'est à quoi l'on n'a qu'à s'attendre. v.816 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Que je puisse attendre en ces lieux v.825 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Et qu'il attend de leurs soins généreux v.847 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Seigneur, on vous attend pour tenir l'audience. v.851 (Acte 2, scène 9, DON LOPE)
De la cérémonie aussi, moi, je vous quitte. v.863 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
Et, comme je prétends faire en cette occurrence, v.924 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Mais c'est un attentat que de me voler, moi. v.931 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
L'homme a repris l'argent à cette larronnesse ; v.945 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Ainsi donc tous les deux ont tort dans cette affaire ? v.956 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Dans les mains du Greffier qu'on mette tout cela. v.963 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Cette décision est un peu trop sévère. v.969 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
D'un arrêt décisif le peuple est en attente. v.980 (Acte 3, scène 3, DON LOPE)
C'est assez ; car le dîner attend, v.1007 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Ou j'attends le dîner, moi, c'est la même chose, v.1008 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Dont par votre équité j'attends un bon succès, v.1051 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Cette volonté-là, docteur, me parait claire. v.1065 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Et commence à trouver le noeud de cette affaire, v.1121 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Bien à dîner, de grâce, et je vous en tiens quittes. v.1141 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Un mot avant dîner ! Oh, parbleu, qu'il attende. v.1148 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
Cette incivilité, Sancho, serait trop grande ; v.1149 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
Et cette question, dont on vient me berner, v.1210 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Je ne souffrirais pas cette plaisanterie. v.1213 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
C'est par cette raison que l'on m'impatiente, v.1216 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Seigneur, sur cette question v.1218 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
S'il faut attendre encore, je suis mort. v.1279 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Sont pour voir le dîner dans cette jalousie ; v.1322 (Acte 4, scène 3, BASILE)
Approchez ce ragoût? mettez l'autre à sa place. v.1334 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Attendez. v.1382 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Qu'on mette des perdrix pour des gens de livrée. v.1414 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Çà, vous, mettez-vous là, point de cérémonie, v.1473 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Je viens de le quitter, sortant de l'audience, v.1477 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Attendant mon retour, de tout ce qu'on vous donne v.1495 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Prenez donc garde à vous, mettez-vous en défense, v.1504 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
J'attends tout de vos soins et de votre prudence, v.1507 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
Seigneur, Monsieur_le_Duc attend votre réponse. v.1522 (Acte 4, scène 5, LE COURRIER)
De cette épreuve-ci d'affaire sortira. v.1557 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
Allez tout préparer pour cette mascarade, v.1562 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Monseigneur, prenez cette cuirasse. v.1621 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
Tout est perdu, Seigneur, empoignez cette lance, v.1628 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
Pourquoi m'aller frotter aux charges d'importance ? v.1656 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Épargnez celui-ci, faites-moi cette grâce. v.1669 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Je quitte donc votre Île, v.1729 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Et ne nous quittez point, ayez pitié de nous, v.1742 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
Disposez de cette Île en faveur de quelque autre : v.1760 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Cette Île par Sancho n'étant plus gouvernée, v.1796 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
Qu'attendons-nous ? Allons, sans tarder davantage. v.1810 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Comment, qu'attendons-nous ? Moi, vous suivre ! Nenni. v.1811 (Acte 5, scène 14, SANCHO)
Ne nous laissez donc pas dans une longue attente. v.1863 (Acte 5, scène 15, LE DUC)
Vous, habitants de cette Île charmante, v.1864 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
Permettez, Seigneur, que devant vous v.1880 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Un respect amoureux me jette à ses genoux. v.1881 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
Remettez vos esprits, v.1903 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
Oh ! Cette Charge-là vaut mieux que la première ; v.1911 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Dans cette Île fortunée v.1979 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Tenez, la Fleur, ôtez mon manteau, et allez m'attendre au Dauphin avec vos camarades. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Pour cela il n'y a que la jeunesse, ou l'amour, qui puisse autoriser cette partie de plaisir. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Nous allons vous y attendre. (Acte 1, scène 3, LA FONTAINE)
Nous l'endormirons, ne vous mettez pas en peine, on ne nous a pas mandés pour rien. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
J'ai dit à mes gens de m'attendre au Dauphin. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Mais d'où viant cette amitié-là ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Quoi, vous ne me remettez pas ? (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Oh dame, sitôt qu'ils furent mari et femme, le parrain fit sottement venir la filleule, la marraine fit bravement venir le filleul : chacun le sian, ce n'est pas trop, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Oui, je comprends que vous avez beaucoup perdu à la mort de cette marraine-là. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Alles ne m'aimont point itou, moi, cette fille et cette nièce ; alles vont avec une Mathuraine, qui est un serpent pour sa malice, alles me fesont toujours queuque pièce : et par vindication, pour faire ma forteune ; vous m'entendez bian ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Vela cette dessalée de Mathuraine que je vous disais ; je crois, Dieu me pardonne, qu'alle vous fait des mines. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Est-ce que vous la connaîtriais, cette masque-là. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Pargué, qu'alle attende, alle me verra assez. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Elle est d'une humeur fort extraordinaire, cette femme-là ; mais il faut tâcher de s'y accommoder, et prendre des mesures pour concilier vos petits intérêts et ses caprices. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Vous rendre visite, ma soeur, chercher à vous divertir, et à vous tirer de cette mauvaise humeur où l'on dit que vous prenez plaisir à vous entretenir vous-même. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Je ne saurais que te dire, le beau-frère, la fille, la nièce, je n'aime point du tout cette parenté-là. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
C'est votre tour à cette heure, d'en prendre un à votre fantaisie, à vous, sans demander l'avis de la famille. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Oui, c'est tout comme vous, vous dis-je, alles avont cette fantaisie-là. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Ne va pas leur faire cette confidence, au moins. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Je le ferons donner dans le panniau, ne vous mettez pas en peine, je suis pour mon compte itou là-dedans, moi, Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
J'ai six cents francs, tu as bon esprit, je ne sis pas sotte ; tian, mon garçon, marions-nous, l'ai opignion que nous serons bian ensemble. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
Mais cela est bien, prompt, Mathurine, comme cette envie-là te prend ! (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Il y a dans le Village deux fidèles pasteurs qui attendent de mes nouvelles : ne pourrions-nous point les aboucher avec leurs bergères, et prendre ensemble des mesures... (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Ils m'attendent au Dauphin, te dis-je. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Mais attendez donc... (Acte 1, scène 14, MATHURINE)
Oh, je l'attends désormais avec ses sermons et ses remontrances. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Monsieur a bon esprit, laissez faire à Madame cette sottise-là, afin qu'alle vous laisse faire les vôtres. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
Alles avont itou chacune un Paysan : on a bon esprit dans cette famille-là, je les en aime davantage. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Sans compliment tretous, n'an vous en quitte. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Fillettes, prenez garde à qui v.13 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Ma commère Colinette, v.19 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
En bonne foi, Guillemette, v.21 (Acte 1, scène 22, COLINETTE)
Qui toujours a quelque amourette, v.25 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Il en compte à la Robinette, v.26 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)

LE VERT-GALANT (1699)

Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Quoi, votre mariage avec cette jeune personne qui est la nièce de Monsieur Tarif l'usurier ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Quoi, tu veux me quitter, Lépine. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Voilà la paix faite, vous serez réformé, vous quitterez e service malgré vous. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je le quitte moi-même, je me réforme ; cela me paraît plus noble. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
Mais attends encore quelques jours du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Je suis confus, mon oncle, de paraître devant vous si négligé ; mais l'impatience d'arriver à Paris m'a fait prendre la poste ; je n'ai eu que le temps de me débotter, pour vous venir rendre mes premiers devoirs. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ce n'est pas la peine, mon enfant, je vais quitter. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Vous allez quitter, mon oncle ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Nous en avons aussi une, ne vous mettez pas en peine d'en chercher d'autre. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
C'est une de nos amies, Madame Clopinet, votre voisine, qui a fait cette affaire-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Hé, qui est cette personne-là, qui s'amourache si promptement ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Je suis votre serviteur, Mademoiselle Javotte. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Il en faut attendre encore une meilleure. Vous allez ce soir à Anthony ? (Acte 1, scène 5, TARIF)
Votre valet, Madame Tarif, voilà votre cher époux qui me quitte, et qui dit qu'il a bien des affaires. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Ne vous mettez pas en peine ; j'ai ici par hasard des gens qui ne seront pas inutiles pour cela. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Oui, fort bien, vous n'avez qu'à vous tranquilliser chez vous, et y attendre de mes nouvelles. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Va-t-en m'attendre avec Lépine dans le petit cabinet du jardin ; quand j'aurai dit un mot à Madame Jérôme que voici, j'irai vous rejoindre, et je vous communiquerai mon projet. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Nous attendrons vos ordres avec impatience. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Je ne sais ce que cela veut dire, Madame Jérôme ; mais j'ai de la peine ce soir à vous quitter ; j'ai peur que vous ne vous ennuyez pendant mon absence (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Et qu'est-ce donc que cette petite partie-là. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Sotte résolution. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Oui : mais que Javotte ne vous quitte point cependant. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Allez donc, Javotte, et l'amenez ici... (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Je vais de mon côté rejoindre mon neveu, et préparer à Monsieur Tarif un petit régal à quoi il ne s'attend pas. (Acte 1, scène 11, JÉRÔME)
Est-ce Monsieur Tarif, Javotte ? (Acte 1, scène 11, MADAME JÉRÔME)
Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Apportez un des bonnets de votre oncle, Mademoiselle Javotte, le plus beau, le plus propre ; c'est pour Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Ah, parbleu, je l'aime de cette humeur ; je suis aussi sans cérémonie : une chaise, un couvert. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Quel tour donner à cette aventure ? (Acte 1, scène 15, TARIF)
Ne vous mettez pas en peine, c'est un bon homme, et qui croira tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 15, MADAME JÉRÔME)
Secondez-moi, Mademoiselle Javotte. (Acte 1, scène 15, MADAME J?R?ME)
L'affaire sérieuse que j'avais a manqué ; il m'en est par hasard survenue une de galanterie ; j'avais dit chez moi que je ne n'y souperais point, et je suis retombé ici pour attendre l'heure. (Acte 1, scène 16, TARIF)
Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Je le livre à ce flatteur espoir, et je souhaite la chose autant que vous, Éraste, je vous assure. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Ce sera le hasard et moi qui aurons conduit cette affaire. (Acte 1, scène 20, MADAME CLOPINET)
Le drôle en est quitte à bon marché, je vous en assure. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
Il m'a voulu donner pour excuse, qu'il n'était ici qu'en passant, et en attendant l'heure d'aller chez le Baigneur, pour se préparer à une bonne fortune. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
En ce cas-là cela est sérieux, et cette affaire-là fera du bruit. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Marquer un homme de cette manière ! (Acte 1, scène 24, TARIF)
Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Qu'est-ce que c'est que cette musique-là ? (Acte 1, scène 26, TARIF)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Le pauvre Monsieur Pillardoc est éborgné de cette affaire-là ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Cette jeune coquette que vous m'avez dit qui vous fait tant enrager, c'est sa fille ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Je ne sais ce que c'est, Monsieur le Diable ; mais voilà une proposition qui ne me flatte point ; je ne suis pas curieux, je meurs de peur de savoir quelque chose qui me fâche, et je m'accommode mieux du doute que de la certitude. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Avertissez-la que je suis ici, Sanchette, avec un jeune Seigneur de ma connaissance, que je lui amène. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Faites-moi venir votre bonne maman, que je sache un peu le fin de cette affaire-là. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Voilà sa bonne maman ; voyez, elle a peine ç quitter l'habit de son pays, fantaisie de femme. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Sanchette dit que vous vous êtes ennuyées. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Cette Madame Simon-là fait une belle dépense. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Approchez, Sanchette, faites la révérence à Monsieur Simon, ne le trouvez-vous pas bien fait, bien agréable de sa personne ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Vous ne vous êtes jamais entendu dire rien de si flatteur, Monsieur Simon ? (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Allons, venez, je vais vous y conduire, et j'y donne rendez-vous à Madame Thérèse et à Sanchette. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Ah, ma chère Lisette ! (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Je t'avouerai, Lisette? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je m'en aperçois bien ; cependant, Lisette, il est vrai que le bruit de la mort de Monsieur Simon, que je ne crois pourtant pas encore tout à fait certaine, m'avait d'abord donné quelques vues ; mais la conduite extravagante de cette veuve, qui d'ailleurs me paraît aimable, m'en a terriblement dégoûté. (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Cela est bien consolant pour une jeune coquette, qui n'a perdu un vieux mari que depuis douze ou quinze jours. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Holà quelqu'un, qu'on aille un peu? Ah, te voilà, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Te serais-tu attendu à cette tirade d'honnêtetés de la part de Vivarez, ma toute bonne ? (Acte 2, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
Il n'en vaut pas moins pour cela, Mesdames, et il n'a jamais reçu que cette seule blessure ? (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Vous êtes une plaisante créature, Mademoiselle Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Nous n'attendons que vous, Chevalier, pour nous déterminer sur le choix des plaisirs que nous pourrons prendre aujourd'hui. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Hors cela, Madame je suis rassasié, fatigué, dégoûté de tout ce qui peut flatter les sens. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Corbleu, j'ai encore un peu de goût pour la fenouillette. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Non, et je vois bien que nous aurons les violons malgré nous : nous avions bien de la peine à choisir notre occupation cette nuit, le goût du Public nous détermine, je n'en suis pas fâchée. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
On n'a pas renvoyé chez moi ces rideaux de mon lit, dis, Lisette ? (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Voilà Madame Thérèse, et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, UN LAQUAIS)
Allez nous préparer nos hardes, Lisette. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Ne t'en fâche point : mais elle est plus adroite que toi, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
En attendant que tout soit prêt, il faudrait que Madame Thérèse et Monsieur le Major nous fissent le plaisir de chanter ensemble une petite Scène très courte, que j'ai ici toute notée, dont je veux que Monsieur le Chevalier me dise son sentiment. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Donnez-moi donc la main, Chevalier, promettez-moi devant vos amis, qu'aussitôt que le certificat que j'attends sera arrivé? (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
Écoutez, écoutez, Mademoiselle Sanchette. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Elle vous aime bien aussi, Sanchette ; et qui ne vous aimerait pas, vous êtes si jolie, si aimable ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Ce n'est point un homme, Mademoiselle Lisette, c'est le Diable. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Que vous êtes sotte, Mademoiselle Lisette ! (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Ne vous pressez point, je vous prie, attendons que le Bal soit commencé. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Madame commençait à ne vous plus attendre. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ma femme me croit mort, à ce qu'il me paraît, Lisette ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Ne parle point encore à ta maîtresse du retour de Monsieur Simon, entends-tu, Lisette ? (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
C'est une fort bonne personne, que Mademoiselle Lisette, Monsieur le Diable ; Et je lui ai bien promis que vous seriez de ses amis. (Acte 2, scène 2, SANCHETTE)
Je suis le patron de toutes les jolies soubrettes, c'est moi qui les fournis d'expédients et de discrétion. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Les masques ne se pressent pas de venir, que feront-nous en attendant l'heure ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Tenez, voilà ma main, belle Bohémienne, voulez-vous que je mette la croix dedans ? (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
À cette ligne coupée que vous voyez, qui va se rejoindre avec cet autre rameau. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
C'est le certificat, Lisette. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Cette Bohémienne-là en sait long, Mesdames. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
C'est là cette petite innocente, qui n'ose regarder un homme sans rougir ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
Petite coquette. (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
Et vous, Monsieur le Chevalier, soyez toujours des amis de la maison, mais à moins de frais, et associez tous à vos plaisirs et à vos fortunes, ma bonne amie Madame Thérèse et la petite Sanchette. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Des Jonquilles, des Violettes, v.47 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Et l'Été pare nos fillettes v.48 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
Et c'est la saison des coquettes v.52 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)

LE BON SOLDAT (1718)

Son père est attaqué de la goutte, il est vieux. v.15 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Que sa goutte remonte on en sera bien mieux. v.16 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Mon homme a votre argent, si vous vouliez l'attendre. v.81 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vous n'avez pas besoin de moi pour vous botter. v.120 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il se botte. v.122 (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Et même en ce moment, au coin de cette rue v.129 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Je ne vous quitte point. v.161 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
L'oblige à me loger cette nuit par étape. v.217 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Dites-lui qu'il s'y mette, il veut être prié, v.295 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Portez dans cette grande armoire v.310 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Tu ne m'attendais-pas ! v.317 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
Ne vous attendant pas, qu'aurions-nous eu sans vous. v.340 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Démon, qu'en cet instant se trouve en cette armoire, v.378 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Que cette chanson-là, n'est guère de saison. v.416 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
Quitte ta laide face, prends-en une plus belle, v.465 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Pour ne point faire peur à cette Demoiselle, v.466 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Et pour me consoler encor de cette affaire, v.489 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Je le vois bien, il est vrai, tu rêves à quelqu'un que tu attends, et qui ne manquera pas de venir je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
C'est ce qui fait que tu l'attends avec tant d'impatience. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et où as-tu fait cette jolie connaissance-là ? (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et vous aussi, Nanette, j'ai à vous parler toutes deux : entendez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MARTIN)
Oui, la gloire me flatte, je vous l'avoue, mais songeons à l'utile. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
La recette est-elle bonne ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Cela est trop juste, ne vous mettez pas en peine, et disposez bien toutes choses pour que le prix soit tiré dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Oui, je serais fort content de cela, je vous l'avoue : mais avec qui faites-vous cette partie de mariage, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Trouvez bon que j'attende qu'il le soit pour m'en réjouir. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Mais cette nuit, mon frère? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Hé bien, cette nuit, ma soeur ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Mon frère, je voudrais veiller toute ma vie, comme j'ai dormi cette nuit. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je l'ai vu cette nuit, ce charmant petit Dieu ; il planait dans les airs, il volait à la tête de toutes les Brigades des Chevaliers de l'Arquebuse, et les conduisait dans un petit bois écarté, où je rêvais à l'ombre. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
La malepeste, ma soeur, vous avez essuyé là une furieuse Escopetterie. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
C'est un de ceux qui m'ont tirée cette nuit, je le reconnais, je l'ai remarqué plus que les autres. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
En voici une qui n'est pas trop sotte. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Il me regarde avec attention. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Cette jeune fille est encore plus jolie que l'autre, c'est à celle-là qu'il faut viser : je suis toujours, moi pour les plus jolies. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Comme c'est moi qui ai mis tout ça en train, je vous avoue que ça me flatte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
J'ai eu toutes les peines du monde à me résoudre de quitter ; mais on m'a dit qu'il y avait du monde au logis qui me demandait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Et moi, en attendant l'événement, je vais rejoindre ma Brigade ; et si je remporte le prix ; je sais bien à qui je le destine, Mesdames. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous me promettez d'être à moi ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Que cette assurance me comble de joie ! (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Car dans le régiment tu prenais diablement le train de perdre cette bonne qualité-là. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Lettres de change à vue, qu'il faut acquitter sans délai. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Je n'en suivrai que de bons, ne vous mettez pas en peine, et je veux bien prendre ce Monsieur-là pour être l'arbitre de nos différends. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Le défunt a promis, le vivant paiera : Vous avez eu la succession, c'est à vous d'acquitter les dettes. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Vous faites assembler je ne sais combien de monde, toute la Ville est hors la Ville, tous les environs sont à l'entour ; on n'attend plus que vous, on ne veut point commencer que vous n'y soyez. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Je suis bien fâché de vous quitter ; mais? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
Doucement, doucement, mon cher, qu'est-ce que c'est que cette cérémonie ? (Acte 1, scène 16, BRACASSAK)
En aucune façon, ma belle enfant, et j'ai des secrets à vous dire, dont je me flatte que vous ferez un bon usage. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Il y a une certaine petite Mademoiselle Nanette? Hé ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Vous le saurez, je vous laisse huit jours pour y penser ; en attendant quoi, bonne cuisine, et chère entière. (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Hé bien, cadet, tu meurs d'amour pour cette belle ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Aimables fillettes v.28 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Des tendres musettes, v.31 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Fouler les herbettes v.32 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
De vos amourettes, v.35 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Un coureur de grisettes, v.62 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
En certaines Guinguettes v.64 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Cette nuit au Cours. v.49 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Cette nuit au Cours. v.54 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Je m'en acquitte avec distinction, et cependant je suis à la veille d'être révoqué. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je suis son substitut, moi qui vous parle, et c'est à sa prière que j'ai inspiré presque à tout Paris du goût pour cette nouvelle manière de Fêtes nocturnes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
J'ai bien d'autres assortiments plus bizarres à faire ici, à quoi les Parties ne s'attendent pas. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Voyez-vous au bout de cette allée, ce Masque vêtu en Docteur ; le reconnaissez-vous ? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Elle sait qu'il en a pour vous, on veut vous brouiller : voilà d'où viennent les avis qui vous mettent si fort en mouvement, et je gagerais que la partie se trouvera fausse. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
En attendant le réveillon, v.55 (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Landerirette ; v.57 (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Attendez un peu, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
Plaisant amour, que celui d'une coquette ! (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je viens de la quitter ; c'est Célide. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Attendez, je vous prie. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Il se flatte de l'épouser. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
J'aime les affaires imprévues : les coups de hasard me font plaisir, et je préférerais une simple petite Grisette, qui ne s'attendrait pas à l'honneur de me voir, à vingt Marquises des mieux apprêtées. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Mille pardons, mon adorable, ne vous offensez point du terme : il y a Grisette et Grisette, et j'en sais bien faire la différence. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je suis une Grisette de condition, moi, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Va, va, pardonne-moi cette petite faiblesse ; tu auras peut-être quelque jour besoin que je t'en passe d'autres. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce n'est qu'à cette condition-là que je te pardonne, au moins. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Tu viens fort à propos, Finette, pour être juge de notre différend. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
Finette se déclare pour moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Mademoiselle Finette, après m'avoir dit vingt fois, à moi-même, que vous me trouviez fait pour l'amour. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Vous n'êtes pas de mes amis, Mademoiselle Finette. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Je vous ai rendu ce que je vous dois, j'ai racheté mes droits de sincérité, je ne flatte plus. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Je sais à qui je parle, je connais toute la compagnie : vous êtes Marton, vous, Lucile, vous Finette ; Madame est Cidalise. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
La sotte masque avec sa colère ! (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Mais de cette manière-là cela me paraît fini. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Et j'attends encore la succession de ma bonne femme de mère qui est bientôt presque morte. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Voulez-vous que dès cette nuit je vous fasse faire réveillon avec elle ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Tout le monde s'en flatte ; mais voici une bande de violons et quelques Masques qui s'approchent. (Acte 1, scène 21, MARTON)
La Coquette et la plus sage v.62 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Jeunes Fillettes v.93 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Une jeune Coquette v.160 (Acte 1, scène 22, TOUS)
À certaine amourette v.162 (Acte 1, scène 22, TOUS)
D'une aimable Grisette v.180 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Par Contrat fit emplette v.182 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Pour flatter vos désirs, v.201 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Les grands génies ne se mettent pas à tous les jours. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Je te dis, moi, qu'il donne tête baissée tout au travers de la noce, et que Madame Thibaut lui paraît un parti de douze mille livres de rente, et cela en attendant encore une succession de vingt mille écus. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Prends garde à ce coulant, mets cette montre sur ma table, et surtout aie soin que ce collier ne s'égare point. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Hé, que ne quittez-vous ce gueux de métier ? (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Comment mettez-vous là ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Il n'a qu'à s'y attendre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Hé bien, avez-vous été chez cette petite personne ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Notre Financier attend la réponse avec impatience. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Vous n'avez donc pas dit à la mère que c'était vous qui montriez à cette Marquise de leur voisinage, qui à cinquante ans, danse le menuet aussi proprement qu'une fille de quinze ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Avez-vous parlé à ce vieux Commandeur pour cette petite marchande, dont la mère est si surveillante ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Çà, cette lettre ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Cette bourse ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Cette attache de diamants ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Tenez, le seul personnage de Notaire, si je ne le faisais pas moi-même, me reviendrait à moi, sans les buvettes, à plus de cent pistoles. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Malepeste, on ne vient pas à bout des gens de cette profession à si bon marché que vous le croiriez bien. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Oh, il faudrait donc du moins se garder de leur donner des jetons ; car, au lieu de travailler au Dictionnaire, elles joueraient à l'hombre ou à la Bassette. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Vous verrez que c'est cette précieuse dont on me parla hier. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Je veux par ma magnificence immortaliser à jamais cette humeur sobre et laborieuse, dont il était doué. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Hé comment as-tu fait cette connaissance ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Je veux prendre de tes conseils pour m'assurer cette fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Il faut savoir qui fait la musique, premièrement, et que quelque riche négociant mette son nom et son paraphe au bas du Contrat de constitution. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
Écoute si cette Maîtresse des Comptes à qui il appartient venait ici, ne va pas lui dire qu'on le marchande ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
Mais ce jeune Officier qui a déjà les chevaux, et qui n'attend plus qu'après l'argent du carrosse pour achever son équipage, s'accommodera-t-il de cela ? (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
Lorsqu'on est né l'épée au côté, je crois que partout ailleurs un homme de mon âge fait une sotte figure. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'attendais que ce jeune Monsieur fût sorti, pour vous dire que cette Nourrice est là-bas, qui fait un vacarme enragé, et qui veut à toute force que nous reprenions cet enfant. (Acte 2, scène 7, GABRILLON)
C'est donc pour cela qu'il cherche une toilette ? (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il faut aller chez cette Marquise, qui mourut dernièrement ; savoir quand on fera son inventaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il n'y aura point de toilette à cet inventaire, Madame, et je ne crois pas qu'on fasse d'inventaire, même. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Cette Marquise a tout donné pendant sa vie. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Et vous, voudriez-vous bien venir vous botter ? (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Les jours sont courts pour un homme qu'on attend à souper à cent cinquante lieues d'ici, il n'y a pas un moment à perdre. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Prenez la poste dès qu'on vous aura rendu ma lettre, et comptez que quelque diligence que vous fassiez, vous aurez peine à satisfaire l'impatience de ceux qui vous attendent. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
J'ai besoin d'une belle toilette, et je prétends que mes écharpes m'indemnisent de cette dépense. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Pour vos écharpes, j'en attends réponse ; je les ai envoyées chez une Provinciale qui s'en accommodera, je pense. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Comment ferons-nous pour la toilette ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Tu te moques de moi, ma bonne ; si elle n-y est pas, elle reviendra, et nous avons tout le loisir de l'attendre. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Puisque vous voulez attendre, je vais le dire à la Maîtresse. (Acte 3, scène 7, GABRILLON)
Si je vous avais cru, Chevalier, il m'aurait fallu attendre seule, et vous seriez demeuré dans le carrosse. (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
Elle est belle, vraiment ; cela servira bien à m'acquitter de la discrétion que vous me gagnâtes hier, Chevalier. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Quand je devrais l'attendre jusqu'à minuit. (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
Vous attendrez tant qu'il vous plaira, vous êtes le maître. (Acte 3, scène 9, GABRILLON)
C'est toi qui m'as mené cette nuit au bal, je pense ; pourquoi n'es-tu pas venu me reprendre ? (Acte 3, scène 10, LE MARQUIS)
Tes gens attendent là-bas après toi, on te cherche dans tous les cabarets de la rue. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Qu'elle tarde tant qu'il lui plaira ; tiens-moi seulement compagnie, je l'attendrai sans impatience. (Acte 3, scène 11, LE MARQUIS)
Je l'ai prise ce matin sur la toilette d'une Duchesse, avec qui je suis en pourparler de faveurs. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
C'est vous, Monsieur, je vous trouve bien hardi de m'avoir renvoyé cette Nourrice, et de revenir encore chez moi ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il ne s'agit plus de cette affaire. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
C'est ce jeune Officier pour cette vaisselle d'argent. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 4, scène 3, GABRILLON)
Apprenez-moi donc vite ce que c'est que cette vaisselle, d'où elle vient, sur quel pied il faut la lui vendre, et ce que vous voulez que je fasse de l'argent ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Ah la belle garniture, Lisette ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Elle vous a déjà fait accroire que c'est moi qui ai dit à Monsieur, que Madame se faisait descendre tous les jours de carrosse dans la cour neuve du Palais, et puis qu'elle allait trouver Monsieur le Chevalier, qui l'attendait vis-à-vis saint Barthélemy dans un Fiacre. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Ma bonne tante, mettez-moi autre part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Ma pauvre Lisette, remène-le, je te prie, il nous tiendrait ici jusqu'à demain. (Acte 4, scène 7, GABRILLON)
Mais que veut cette Dame ? (Acte 4, scène 8, GABRILLON)
Ma femme dans cette maison ! (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Il m'a volé cette nuit pour deux mille écus de vaisselle neuve. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Celui du Couvent : votre bizarrerie et vos travers ne me permettent pas d'en douter. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
Si je ne l'ai pas dans deux heures, je fais porter ce soir ma toilette chez vous, et j'y couche. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
Si vous me connaissiez, Madame, je me donne au diable, vous n'auriez pas cette pensée. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
Qu'on mette ces instruments là-dedans. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
Madame, il y a un enfant qui crie dans cette basse de viole qu'on vient d'apporter. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Quoique je n'aie plus guères besoin de pratiques, il est toujours bon d'expédier les vieilles ; quelque profession que l'on quitte, il en faut sortir avec honneur. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
Vous voyez bien qu'il n'est plus question de la Charge ; et quand cette mort sera sue... (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Tais-toi donc, sotte ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Cette femme n'y consentira jamais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
En supposant cette petite fille au lieu de la mienne, je pourrais acheter la Charge. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Voyez, parlez, Madame Thibaut, je sacrifierai volontiers mille écus pour cette affaire. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
Gabrillon, faites-moi venir cette femme ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Attendez, il vaut mieux que j'aille lui parler chez elle, et que vous ne paraissiez point dans tout cela. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
De ces frotteurs ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Cette pauvre mère, je lui sais bon gré d'être si sensible. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
Vous ne m'aviez point donné ordre de passer cette somme ; mais pourtant, voici comme j'ai raisonné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Autre sac de mille francs ; car voyez-vous, dans une affaire de cette conséquence, il n'est que d'aller vite en besogne. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
Madame a besoin de ces dix pistoles, pour payer cet Ingénieur qui a pratiqué cette trappe dans son alcôve. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Nous verrons, nous verrons, Messieurs du Parterre, si vous sifflerez à l'avenir les Auteurs et les Comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Toutes mes pièces étaient écrites de cette locution-là. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Le diable m'emporte si je le quitte. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Vous comptez deux fois le fonds, et vous oubliez la moitié des dettes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Non, je ne me flatte point, te dis-je ? (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
C'est la Maîtresse de Lisette, Madame. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Vous pensez donc en être quitte ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
On ne me l'a point encore apporté, je ne l'attends que dans deux jours. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Madame, voilà cette garniture qu'on vous renvoie. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Voyons cette garniture, elle est à vendre ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
C'est une sotte qui ne sait pas la conséquence des choses qu'elle dit. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Dame, qui va deviner qu'une femme aime de cette force-là ? (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
Tu donneras cent francs à Lisette, le reste est pour toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Mais Éraste est longtemps après son mémoire, la liste de ses dettes est un peu longue. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
Si j'y ai songé, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Voilà une mauvaise toux, Madame Torquette. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Car enfin, quelle protection pourriez-vous attendre d'un homme de soixante ans, par exemple ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Vous avez du fiel, Madame Torquette, vous aimez les vengeances qui durent. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Tiens, ma chère Madame Thibaut, voilà le mémoire de mes dettes aussi fidèle que tu me l'as demandé. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Paix, remettez ce papier dans votre poche. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
Il s'en faut bien, ma foi, que Monsieur Torquette fut coupé de ce sens-là. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
La jeunesse est sujette à caution quelquefois. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Doucement, s'il vous plaît, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Donnez-vous patience, Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ?RASTE)
En donnant, donnant, Madame Torquette : rendez-moi mon mémoire, ce n'est pas pour vous que je l'ai dressé. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Moi, j'aurais épousé Madame Torquette, ma pauvre Madame Thibaut ? (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ?RASTE)
J'attendais qu'il sortît pour laisser entrer Cléante. (Acte 5, scène 12, GABRILLON)
Vous voyez bien, Monsieur, qu'on ne peut manquer de s'assurer de cette coquine-là. (Acte 5, scène 15, DORANTE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Qu'il le découvre ou non, il n'a plus de pouvoir sur moi, le charme est fini, c'est lui-même cette fouis-ci, qui a cassé la fiole, et qui m'a mis en liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oui, Sanchette. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Une femme d'esprit et d'expérience, comme vous, peut-elle faire cette question ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Voilà vos craintes dissipées ; la peur du Diable est ce qui dure le moins dans l'esprit d'une jeune coquette. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Quel dommage que cela ne soit que Bourgeoise, et moi soubrette ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Adieu, je vais attendre dans mon appartement : qu'on me vienne avertir quand il expirera, afin de lui rendre les derniers devoirs. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
On nous a mandé qu'il était presque à l'agonie : j'en suis fâché ; car nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Et attends, attends. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je m'en vais le chercher, te dis-je, vous n'avez toutes deux qu'à nous attendre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Et si Lépine vient à savoir que j'aie écouté les sornettes d'un Compagnon Procureur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Léandre et Éraste seront-ils jusqu'à demain dans cette armoire ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Attends, ne bouge, la voilà qui revient avec un homme de robe. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Commençons toujours par sceller cette armoire. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
C'est une grande consolation que cette certitude-là. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Cette fille-là est d'un bon conseil, Monsieur Corbeau. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
Je pourrai tout : allez seulement attendre là-bas que le Notaire vienne, amenez-le dans cette salle, et me laissez faire, vous dis-je ; J'ai dans cette armoire-là deux Diables à ma dévotion? (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Tenez, tenez, tenez, le voilà qui badine avec les barbes de vos cornettes ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Il faut changer de logis, il fait quitter cette maison-ci, Madame. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Et vous prenez femme coquette ; v.13 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Une très mauvaise emplette. v.16 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Ne vous effarouchez point du pronostic, Seigneur Éraste ; vous êtes aujourd'hui ravi de la prendre, vous serez quelque jour ravi de la quitter. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
En ce lieu Lisette, v.53 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Et le pauvre époux qui les guette v.56 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)

LES FÉES. (1699)

Suis-je donc cette même Fée, v.6 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Qu'ils viennent amuser cette auguste Jeunesse, v.55 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
En vain par des charmes flatteurs, v.82 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
Il n'est pas faux, du moins : mais quoique vous affectiez celui de Fée de la Sagesse, la plupart des bons connaisseurs ne vous admettent que pour le Fée de la Pruderie, et cela ne vous met pas fort au-dessus de moi. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Je veux, Darinel, que tu sois le Juge de cette affaire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
C'est cette petite pendarde de Finette, je gage ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Si le destin permettait à l'une de nous de détruire ce que fait l'autre, Finette ne demeurerait pas un moment avec Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Finette ne sortira pas, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Puisque vous avez si peu de complaisance pour moi, ma soeur, attendez-vous pour votre élève à toutes les traverses que je pourrai vous faire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Oui, de tout mon coeur, belle Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Un désespoir de huit ou dix ans, cela est bien long, adorable Finette. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Cette Fée nous désole ; l'autorité d'un mari détruira la sienne : c'est une espèce de liberté que le changement d'esclavage ; et il me semble qu'il vaut mieux dépendre d'un joli mari que d'une Fée maussade. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Avec qui vous entreteniez-vous là, Finette ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Hé, quel service peut-on me rendre, Finette, dans le triste état où je me vois ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Je l'espère comme toi, Finette, et si tu savais... (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Vous êtes sujette à faire d'agréables songes, je gage ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Paix, Finette, il ne faut pas parler de cela ; si la Fée le savait, on m'empêcherait de dormir, peut-être. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Enfin, Finette, il m'a semblé que ce jeune Prince me demandait en mariage à mon père. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Oui, Finette, et la Fée notre mère nous avait été rendue pour en ordonner la cérémonie. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Madame, vous nous exposez tous les jours aux ressentiments de la Fée, et vous savez bien l'ordre que nous avons de ne vous point souffrir de conversation particulière avec Finette. (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
Et que cette liberté de nous voir, que l'on commence à nous souffrir, me paraît d'un heureux présage ! (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Que chacun se retire, et qu'aucun n'entre ici : mes Filles, demeurez, et vous Finette, aussi. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Finette parle de fort bon sens. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Tant que j'ai vécu Berger, je me suis fort accoutumé à des manières simples et à des discours naturels, que le langage de ma Cour ne m'est presque point intelligible : l'entends-tu mieux que moi, dis Finette ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Il faut reprendre ma gravité ; cette affaire-ci est des plus sérieuses. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Je me retire, Seigneur, et vous voudrez bien me le permettre : cette cérémonie n'est pas pour moi. (Acte 2, scène 10, INEGILDE)
Répondez à notre attente, v.160 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Finette, c'est lui que j'ai vu cette nuit en songe. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Nous attendons un Prince comme vous, pour épouser la Princesse sa soeur que vous voyez. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Madame... vos intérêts et vos sentiments règleront mon impatience, et le bonheur de cette journée deviendra plus sensible pour moi, par l'espoir de le partager avec vous. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
Je m'intéresse à la rendre heureuse autant qu'il m'est permis de le faire : et voilà Finette... (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Non, demeurons, Finette. (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
Les yeux du Prince ont peine à vous quitter, Madame, il vous en veut, je suis bonne physionomiste. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Que tu es extravagante, Finette, avec tes idées ! (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Oui : mais je ne regarde pas encore cette union-là comme une chose bien assurée. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
À tout ce que j'ai vu, Madame ; au compliment qu'il lui a fait, à la manière dont il lui a donné la main, au peu d'attention qu'il avait pour elle, et à celle qu'il avait ailleurs : il regardait avec plaisir d'un certain côté... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je n'y faisais pas attention. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Mais, à quoi bon, Finette... (Acte 2, scène 3, INEGILDE)
Adieu, Finette : au moins... (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je n'ai pas mauvaise opinion de cette affaire, et nous en aurons bonne issue. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
La Fée serait bien en colère, Finette. (Acte 2, scène 4, INEGILDE)
Arrêtez, Finette, arrêtez. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
Ne vous mettez point en colère, Madame. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
Finette, Finette, tous nos projets sont renversés, et mes malheurs ne finiront qu'avec ma vie. (Acte 2, scène 7, INEGILDE)
Bon, le voici, je pense ; il est seul comme je le souhaite, et j'ai prudemment fait de je venir attendre ici. (Acte 2, scène 8, DARINEL)
J'attendais à vous rendre mes respects, que vous fussiez débarrassé de la foule, pour n'être pas confondu parmi les Courtisans du commun. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
C'est le hasard aussi qui m'a fait deviner que vous y viendriez, et que je ferais bien de vous y venir attendre. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Cela ne sera pas impossible ; et voici justement Finette, qui est sa favorite, et qui n'aura pas de répugnance à vous rendre ce bon office. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
Charmante Finette, rien ne saurait jamais payer le service que tu me peux rendre, je le sais : mais porte ce bracelet, je te prie, pour gage seulement de ma reconnaissance. (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
Ma chère Finette, je suis perdue ; cet époux dont on me menace vient d'arriver, la Fée l'est allée recevoir : que deviendrai-je ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Ah, Finette, à quoi songes-tu ? (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Cette Reine mourut, et laissa deux filles pour qui le Roi choisit des maris qu'elles n'aimaient pas. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Qu'elles étaient à plaindre, Finette ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
On n'aimait guère dans ce temps-là, Finette, de se rebuter si facilement. (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
On aimait dans ce temps-là comme on n'aime à cette heure ; une beauté fière est souvent la dupe de l'aventure. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
La cadette fut plus raisonnable et plus heureuse : l'amant lui plaisait, il fut bien reçu ; la Cour en parla, le Roi le sut et l'approuva, et le prétendu mari qu'il avait fait venir fut honnêtement congédié. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Ah que cette histoire est jolie, Finette, et que je suis ravie de la savoir ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Ah ma chère Finette, je tremble ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Ma mort est certaine, si je perds l'espoir de vous posséder ; et qu'ai-je à faire de la vie, si vous ne me permettez pas vous-même de vous en consacrer tous les moments ? (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Et vous, Finette, je vous vois encore avec elle dans le moment que je viens de vous défendre... (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
Prince, il est assez surprenant que vous visitiez Inégilde, sans m'en avoir fait avertir : si vous croyez que l'union prochaine de vous et de sa soeur vous autorise à lui rendre quelques devoirs, il faudrait vous en acquitter avec moins de transport, et vos civilités me paraissent un peu trop outrées. (Acte 2, scène 13, MELISENDE)
Je vais leur dire d'approcher, Madame, ils attendaient avec impatience le moment d'être présentés. (Acte 2, scène 15, LAMBETHIE)
Les Sages de chez nous ne sont pas sans mérite ; et c'est ce qui me fait espérer, Seigneur, que vous voudrez bien approuver l'alliance où cette sage Fée m'a fait l'honneur de m'appeler. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
Et les soins que j'ai pris de son éducation, les bienfaits dont je l'ai comblée, recevraient d'elle cette récompense ! (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
Ce discours est plus clair que celui de tantôt, Finette. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Parbleu, ces Sages-là sont de fort bon esprit : allons, tâche de t'en accommoder, il paraît bon homme, et il vient de loin, cela mérite attention. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
Je demeure immobile et muette d'étonnement et de douleur. (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
Ne vous chagrinez point, Seigneur, je ne vous quitterai point que nous ne l'ayons trouvée. (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Ils sont fort pénétrants dans cette famille-là. (Acte 4, scène 5, DARINEL)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Mais écoutez donc, Prince, il y a des circonstances... où il serait à propos de réfléchir sur la manière... par exemple... dans la primeur de ma Souveraineté... ce n'est pas par rapport pour certain que jadis... c'est pour vous dire ; et voilà Darinel qui vous dira par merveilles... Oh parbleu, mettez-vous à ma place, vous trouverez que des Filles et des Fées sont des animaux fort embarrassants. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
Et j'ai des vues pour vous, ma nièce, qui vous empêcheraient de regretter l'époux que vous déroberait Inégilde. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Moi, regretter un époux, Madame ? (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
Ne cherchons point à nous flatter, Madame, tout l'avantage est de son côté, ma soeur m'enlève mon amant. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Si vous avez la faiblesse d'en prendre, évitez du moins la confusion de le laisser paraître, et je prendrai soin de l'adoucir ; attendez avec tranquillité je dénouement de l'aventure, je vais travailler à le rendre heureux, et vous pouvez compter par avance qu'il vous fournira de nouveaux plaisirs. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
Vos discours et vos réflexions n'ont rien du tout qui m'intéresse ; je connais, comme vous, le ridicule de cette morale, si sévère en apparence, et si relâchée quelquefois en secret ; et plus j'ai d'horreur pour ceux qui la suivent, plus j'ai de goût pour la vraie sagesse. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
Non, cette union ne se fera point, et je cesserai plutôt moi-même d'être la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Oserais-je me flatter, Madame... (Acte 4, scène 14, ASTIBEL)
Et de Finette et de moi, qu'en faites-vous, Madame ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
Quittez, Bergers, vos retraites, v.216 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
Il règne un air dans cette Cour, v.219 (Acte 4, scène 15, UNE F?E DES PLASIRS)
Venez jouir dans cette Cour, v.224 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Cette mort m'a laissé tant d'affaires? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Cette Mademoiselle Angélique que vous avez amenée aveuc vous de Paris, Monsieur, n'est-ce point queuque mal nécessaire que vous auriais envie de prendre ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Cette jeune enfant qui est là-dedans auprès de ma tante ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Oh bien, cette aimable personne est sous ma tutelle, mon cher Mathurin, et de son tuteur je vais devenir son mari. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
En tout cas, vous n'auriais qu'à attendre. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Pour moi, je n'y donnerai point les mains, et je m'en vais quitter la maison ; je ne saurais entendre tant gémir, tant soupirer. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Mais il est de la connaissance de Mademoiselle Angélique, et c'était elle qu'il attendait, ce n'était pas vous. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Hé bien, ma tante, il faut approfondir cette affaire, et chercher un peu? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Hé bien, mon neveu, vous hasarderez d'épouser cette petite personne malgré elle ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Elle n'entendra rien, Madame, à moins que ce ne soit ce jeune Monsieur qui lui parle, ou que le vieux qu'elle craint lui promette de ne point l'épouser. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Qui vous fait vous obstiner dans cette résolution ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
À l'amiable ou non, elles se feront : cependant, comme on me pourrait imputer d'avoir ou surpris ou contraint cette petite créature, je vais prier mon cousin le Bailli de dresser lui-même les articles, et de donner un bon tour à l'affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Tout ce qu'il vous plaira, Madame, il attend vos ordres, et je viens les prendre. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Oh que c'est une sotte chose que d'être amoureux et défiant ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
Mettez-vous à a place d'Angélique, par exemple. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Il prend la poste, il part, il arrive, il vous trouve outrée de désespoir de la violence qu'on veut vous faire ; il soupire, il pleure, il gémit, il se jette à vos pieds, il embrasse vos genoux. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Allons donc, tenez-vous, petit badin, vous m'attendrissez trop, vous m'attendrissez trop : je suis toute je ne sais comment. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Vous changez de personnage sur la fin, et vous devenez cette bonne amie qui lui conseille la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
En attendant je vous demande pour toute reconnaissance, Éraste, de traiter ce coquin-là comme il le mérite, je vous le recommande. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Tenez, on tirait une bourse d'abord, ça me baillait de l'attention, ça me faisait ouvrir les yeux, vous entendez bian ça, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Je n'acoute rian, l'attention me manque. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Hé, attends, attends, on fera un effort. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Au défaut de l'argent comptant, il faut payer d'imagination ; il est amoureux de cette petite Claudine, qui me fit parler à Angélique ? (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Point du tout ; et pour marque de ma sincérité, promettez-moi seulement de m'aimer, et je vous promets de ne voir Angélique de ma vie. (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Hé, que t'es sotte Claudeine, ne t'affie morguenne pas à ça, ce sont des feintes. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Monsieur le Capitaine, mettez la main à la conscience, je sommes fiancés Claudeine et moi ; est-ce que vous voudriais me faire ce tort-là ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Je ferai tout ce qu'il faudra faire, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Oh ça, mon pauvre garçon, enseigne-moi vite, je te prie, où demeure la mère de cette aimable enfant. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Est-ce que vous êtes fou, de vouloir épouser cette petite créature-là ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Hé, ne me baillez pas cette mortification-là, Monsieur le Capitaine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Il faut l'être, Monsieur, allons, allons, un peu d'humanité ; voilà un pauvre coquin que vous mettez au désespoir. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Mais voici cette Mademoiselle Angélique. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
Non pas, s'il vous plaît, je ne suis pas si sotte, il faut prendre son bon quand on le trouve. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Non, cela n'est point, ce sont des contes, je ne suis point assez touchée de cette prétendue perfidie ; j'y serais plus sensible, si elle était véritable. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Mais qu'elle le soit ou non, il néglige de me voir et de me parler pendant l'absence de Monsieur Robinot, cette apparence de mépris lui coûtera cher s'il m'aime encore ; et s'il ne m'aime plus, il ne jouira pas au moins du plaisir de croire qu'on ne l'aura pas prévenu. (Acte 1, scène 17, ANG?LIQUE)
C'est à vous que je dois mon éducation, et la reconnaissance que j'en ai ne saurait souffrir de retardement : trop heureuse, si le don de ma main peut aujourd'hui m'acquitter envers vous du soin que vous avez pris de mon enfance. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oh, pour cela, mignonne, je ne m'attendais pas à te trouver si raisonnable à mon retour. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Je ne vous quitterai point, aimable Angélique, que je ne sois justifié du crime imaginaire que vous m'imputez. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
C'est cette bonne Madame qui les as raccordés. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Que cet espoir me flatte agréablement, Monsieur, et que je serai contente de ma destinée ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Venez, fillettes et garçons, v.4 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Mais d'une qui vendrait sa cotte v.27 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Oui, à cache-cache-mitoulas, à la cleumisette, à la queuleuleu. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Pargué, Monsieur, pendant que je jouons à Colin-Maillard, je crois qu'alle est allé jouer à la cleumisette. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
Quand une femme à la Bassette v.53 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
Loin d'interroger la Coquette v.55 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

Hé bien, Frontin, as-tu donné mon billet à Lisette ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Il faut quitter ce pays-ci. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Il n'y a presque plus que cette maison où vous ne soyez pas tout à fait connu. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Justement. C'est moi qui suis le confident de cette affaire. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Bonjour Lisette. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Et attends, attends. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Lisette ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Cette femme est de mes amies, et tu sais que je ne suis pas jalouse. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Fi, cela ne mérite pas seulement que l'on y fasse attention. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
N'est-il pas vrai que j'étais née pour être tout au moins Marquise, Lisette ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Non vraiment, ma pauvre Lisette, je n'ose médire de personne, je ne puis risquer la moindre petite querelle avec des femmes qui me déplaisent. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANG?LIQUE)
Hé bien, n'en parlons plus, Lisette, c'en est fait, me voilà déterminée. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Il me prend envie de lui en emprunter, Lisette : elle est fort riche cette Madame Amelin. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Lisette, allez dire à mon homme d'affaires qu'il vous donne trois cents dix livres, dépêchez, n'entendez-vous pas ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je ne sais si Lisette aura déjà donné à Mariane le billet... (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Hé, bonjour, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ne sachant à qui m'adresser, en t'attendant j'allais faire connaissance avec Madame. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Qui est cette femme, Lisette ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Vous êtes bienheureuse que ce ne soit pas un Intendant, vous attendriez bien davantage. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Vous paraissez embarrassé, vous me répondez sans faire attention à ce que vous me dites. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Quelqu'un m'attend au logis ? (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Oui, Monsieur, justement, deux marquises, une comtesse, un partisan, trois abbés, autant de fainéants, ce commis de la douane, et ce petit épicier, sont au logis qui vous attendent. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
Lisette ne revient point de chez Madame Amelin. (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
Cette folle d'Araminte me fait attendre. (Acte 2, scène 3, ANG?LIQUE)
Prenons bien garde que mon mari ne soupçonne rien de tout ceci, Lisette. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Des coiffes, Lisette, une écharpe. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
J'attends Araminte, je veux qu'elle m'aide à faire toutes mes emplettes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous n'attendrez pas longtemps, la voici. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Que Lisette vienne donc avec nous : tout en roulant nous parlerons de nos affaires. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Adieu, Lisette. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Sachons un peu ce qu'elle a dans l'âme avant que de lui parler de cette affaire. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Que me veut ma belle-mère, Lisette ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Mais, Lisette, un mari de sa main me conviendrait assez, je pense. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Hom, je devine ce que tu me veux, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
J'aurais trop à rougir, Lisette, si mes conjectures n'étaient pas justes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Paix, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
S'il n'est point de Monsieur le Chevalier, je ne le veux point voir, Lisette. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Mais, Lisette... (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Je suis ravi de te trouver seule, Lisette, et j'ai mille choses à te dire. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Que ne donnes-tu ces conseils à ta maîtresse, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Si tu voulais l'en instruire, Lisette, je ne serais point ingrat d'un si bon office. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
J'en mourrais quitte, sur ma parole. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Il n'y a que de la délicatesse dans cette passion. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Vous m'attendrissez trop, Monsieur. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Qu'elle sache tout cela, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Remettez-vous un peu, vous voilà tout hors de vous-même. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mais, descendez par ce petit escalier, et allez prendre l'air : vous en avez besoin, sur ma parole. Ma foi, l'aventure est trop drôle, et voilà de quoi bien divertir nos faiseuses d'emplettes. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Si tu ne crois pas qu'il m'aime tout de bon, ne lui donne pas mon Billet, Lisette. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Mais, tout de bon, est-il vrai qu'il m'aime, dis, Lisette ? (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Votre Maître de Géographie vous attend, Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, JAMSIN)
Ah, que je suis lasse de tous ces maîtres-là, Lisette ! (Acte 3, scène 2, MARIANE)
Ma pauvre Mademoiselle Lisette, je suis furieusement intriguée. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Adieu Mademoiselle Lisette. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Ce sont les premiers amusements de ma jeunesse, mon enfant ; et à l'heure que je te parle, j'ai deux ou trois affaires en main de cette nature-là. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Non pas, s'il te plaît, je veux la savoir avant que de te quitter. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Laisse-moi faire, les voici, elles ne s'attendent pas aux nouvelles que je vais leur dire. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Y a-t-il quelque chose de nouveau, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quoi, mon mari, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Tu plaisantes, peut-être, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Voilà les propositions qu'elle m'a faites, et c'est là-dessus que j'attends vos ordres. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Il y a de la fatalité dans cette aventure. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Toutes tes idées de cette nuit, ne valent pas ce que le hasard nous présente. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Lisette ne nous sera pas inutile, ma bonne. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
C'est mon avis ; et le tien, Lisette ? (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Vous êtes une extravagante, Lisette. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous en serons quittes pour du papier. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ils nous mettent-là dans un chemin qui mène loin quelquefois, ma mignonne. (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Vous devenez insolente, Lisette. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je veux avoir moi-même le plaisir de lui conter cette aventure. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je crois que le voici, Madame ; laissez-moi seule avec lui, je vais lui porter une botte qu'il aura de la peine à parer. (Acte 3, scène 7, LISETTE)
Hé bien, Lisette, ta maîtresse est-elle revenue ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Elle a quelques chagrins, Lisette ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Ah ! Monsieur, que deviendrais-je, si elle savait que je vous fisse des confidences de la sorte ? Elle ne me le pardonnerait jamais. C'est une petite dissimulée, qui serait au désespoir qu'on sût les mauvaises situations où la mettent presque tous les jours ses extravagances. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Il est bien vrai que son mari est un vilain ; qui lui donne fort peu de chose, et que la fortune des joueuses est sujette à de petites révolutions quelquefois. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Attendez, Monsieur, tâchons de l'attraper, il me vient une idée... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Mais, je serais bien aise, Lisette, qu'elle sût que c'est à moi qu'elle en aura l'obligation. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Mettez, mettez deux cents louis neufs, la restitution en sera plus honnête. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
C'est fort bien dit, adieu, Lisette. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
J'attendais qu'il fût sorti. (Acte 3, scène 10, FRONTIN)
Que j'ai de grâces à te rendre, ma chère Lisette ! (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
Un rival, Lisette ? (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
Un petit mièvre de par le monde, qu'on appelle Janot, le fils de cette femme à qui vous avez tantôt parlé... Cela vous alarme ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Tais-toi, Frontin, voici Lisette. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre ; mais, j'ai attendu moi-même que le Maître de Géographie fût parti. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Tu ne viens donc pas avec nous, toi, Lisette. (Acte 3, scène 13, LE CHEVALIER)
En attendant la restitution, allons savoir de ma Maîtresse quand elle aura la commodité d'être querellée. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Non, rapprochez-vous, c'est Lisette. (Acte 4, scène 1, FRONTIN)
Hé bien, Chevalier, la compagnie qui vous attendait est-elle avertie pour demain ? (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Dépêchez-vous donc, Madame : je suis honteux que Lisette soit plus expéditive que moi ; mais, je réparerai cela par la somme. (Acte 4, scène 4, FRONTIN)
Lisette dit que vous êtes de mauvaise humeur, et que vous voulez gronder, est-il vrai ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous jurez, Monsieur, vous jurez, vous me faites trembler : Lisette, holà, quelqu'un. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Lisette ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Demeurez auprès de moi, Lisette : Monsieur est dans une fureur qui ne se conçoit pas. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ah, la méchante femme, Lisette, la méchante femme ! (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Hé bien, je te fais juge de nos différends, Lisette. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mais vraiment, cela est trop juste, Madame : Monsieur est le meilleur homme du monde, il aime à vous voir, donnez-lui cette petite satisfaction le plus souvent qu'il vous sera possible. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Je ne m'attendais pas à la trouver si raisonnable, je te l'avoue. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Il ne faut aux maris que la patience de les attendre. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Lisette ? (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Hé, passez-lui cette bagatelle : faut-il rompre un traité pour un malheureux Portier ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Je paierai bien cher cette complaisance, peut-être. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
Il faut en essayer, Lisette. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
Lisette ? (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
Non, non, parle, cette salle est grande. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Que vous aimez cette femme-là, Monsieur. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
J'aimerais autant que le diable vous eût emporté, que de vous voir amoureux de cette force-là. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Attends, Frontin. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Attends-moi-là, te dis-je, je vais prendre dans mon cabinet un billet payable au porteur que je lui veux donner moi-même. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Monsieur est amoureux à perdre l'esprit, on veut le conserver dans son bon sens, il en est quitte pour mille écus... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Cette folle de Lisette s'est avisée de parler à sa Maîtresse, et à Araminte, de la passion que j'ai pour Mariane. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
J'avais toujours compté sur les soins de Lisette, sur la tendresse de Mariane ; et je me proposais de terminer la chose par un enlèvement, pour faire consentir le père au mariage. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Laisse-moi parler à Lisette, et allez m'attendre à l'Auberge. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
Mais, allez m'attendre, vous dis-je. Pour être héritier de vos vieilles pratiques, il n'y a rien que je ne sois capable de faire. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
Ma pauvre Lisette, je n'en puis plus, je ne saurais me soutenir, je tremble. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
Oh, point, point, Lisette ; je suis sortie pour les laisser dire : je voudrais déjà que cela fût fini. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
On vous rassurera, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
C'est cette crainte-là, je pense, qui me met si hors de moi-même. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
N'usons pas cette conversation, de grâce. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANG?LIQUE)
Allez lui dire que je l'attends, et que j'ai affaire d'elle : qu'elle vienne au plus vite. (Acte 5, scène 6, ANGÉLIQUE)
Avec tout cela, Madame, ce n'est pas une connaissance inutile que celle de cette Madame Amelin. (Acte 5, scène 6, LISETTE)
Je vais lui dire, vous n'avez qu'à attendre. (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Voilà une soubrette qui me parait bien alerte, et elle pourrait bien, si je ne me trompe, avoir quelque part à la visite que je viens rendre à Monsieur le Notaire. (Acte 5, scène 8, MONSIEUR JOSSE)
Ne vous mettez point en peine, nous avons la bague, il reviendra. (Acte 5, scène 9, MONSIEUR JOSSE)
Vous vous mettez dans le goût de la pierrerie. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Que cela ne vous embarrasse point, je vous en ferai bon marché, ne vous mettez pas en peine. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Oh, tu n'auras pas cette peine-là, sur mon honneur. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
Je ne ferai point d'éclat de cette affaire, je te le promets. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Il me fallait cette aventure pour me détromper. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Lisette ? (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
J'ai seulement donné ce matin six cents écus dessus à Mademoiselle Lisette, Monsieur. (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
Oh, pour celui-là, je ne m'y attendais pas, je ne suis qu'une bête. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
À Lisette, si cents écus ? (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
Ne vous mettez point en colère, Monsieur, je ne l'ai pris, je vous assure, que pour vous dédommager des deux cents louis que vous avez envoyés tantôt à Madame. (Acte 5, scène 13, ARAMINTE)
Madame, Madame, vous allez faire un bon conte de cette aventure ; mais... (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Lisette, voici Monsieur le Chevalier. (Acte 5, scène 13, MARIANE)
Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Elle lui parle bien familièrement, Lisette. (Acte 5, scène 14, MARIANE)

LA PARISIENNE (1691)

Quand cette toux me tient une fois, j'ai toutes les peines du monde à m'en défaire. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Va-t-en donner le bonjour de ma part à cette belle enfant. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Dis à Madame Olimpe que je l'y attends, pour signer le contrat, ainsi que nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Désespéré de ses refus, je me jette aux pieds d'Angélique ; je la conjure de sortir du Couvent, et de m'épouser en secret. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Enfin, outré de rage et de désespoir, je vais en Italie, attendre le moment favorable de pouvoir disposer de moi sans le consentement de mon père. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Vous attendrai-je ici ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Il faut que ce soit une fille d'honneur que cette fille-là. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Nous attendons, pour nous épouser, le certificat de la mort d'un mari qu'elle avait. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
C'est-à-dire qu'il y a quelques amourettes en campagne. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Dans cette maison. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Lisette ? (Acte 1, scène 6, OLIMPE)
À qui parlais-tu là, Lisette. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Il ne s'en donne que cinquante, Lisette. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Ne précipitez point les choses, Madame ; on vous attend chez le Notaire, allez-y, mais ne signez rien. La voici ; laissez-moi seule avec elle, je la ferai parler, ou elle aura perdu la parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je suis toujours pour ce que j'en ai dit ; elle a quelque amourette en tête. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ah, Lisette, que fais-tu là ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si tu les devines, Lisette, pourquoi me les demandes-tu ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Et quels services me voudrais-tu rendre, Lisette ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Mais, interroge-moi donc, Lisette, si tu veux que je réponde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Tu devines encore ; mais je suis bien embarrassée, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous valez trop ; et je ne vous quitterai de ma vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ma chère Lisette, c'est Éraste ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Attendez, attendez, Monsieur, ne nous pressons point de nous désespérer, l'aventure n'est point si terrible. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Lisette est ta femme ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Dorante et Lisimon vont venir, Lisette. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Bon, bon, voilà une belle bagatelle, tu es bienheureux que j'aie eu la patience de l'attendre. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé bien, Lisette ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Avec tout cela, il y a une espèce de fidélité dans cette manière d'inconstance. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Non, Lisette ; Fais la Gouvernante incommode, c'est un moyen sûr pour faire bientôt finir la conversation. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je suis exacte, comme vous voyez ; mais ne parlez pas devant cette fille, elle redit tout à ma mère. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Cette fille n'est point traitable, Dorante. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Vous me le promettez. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Adieu, Monsieur, adressez-vous mieux une autre fois, et souvenez-vous que Lisette est une petite personne incorruptible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Lisette, je crains que voici Lisimon. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
As-tu perdu l'esprit, Lisette, d'avoir accepté la bourse de Dorante ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Lisette, ma mère va bientôt rentrer, prends garde à ne point nous laisser surprendre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Mais, parlons net ; car, je suis homme de réflexion ; cette mère que l'on craint tant, on ne la craint pas sans sujet. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Qu'il y a dans le monde des personnages dangereux, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Ma pauvre Lisette ! (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Qu'est-ce que cette aventure, Lisette ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Ne me quitte pas, au moins. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Elle a raison ; puisque c'est une chose qu'il faut faire, dépêchons d'en être quittes. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
Ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
C'est ici que j'ai besoin de tes conseils, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Tu dis, Lisette ? (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
Fais-la descendre, Lisette, je veux savoir ses sentiments de sa propre bouche. (Acte 1, scène 20, OLIMPE)
Je vous ai longtemps attendu chez mon notaire, Madame ; mais, l'impatience? (Acte 1, scène 22, DAMIS)
Mais, Lisette. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Avant que je réponde à toutes vos bontés, permettez-moi, Madame? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Qu'est-ce que cette cérémonie, Madame ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Elle a de l'esprit, au moins, cette petite personne ; et si vous l'épousez, je vous garantis qu'il lui en viendra cent fois davantage. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Pourquoi, Lisette ? Ce n'est pas par esprit, c'est par antipathie naturelle que j'ai de la répugnance pour Monsieur. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Il faut approfondir cette affaire, Madame, et voir un peu? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Cette pièce de cabinet sera quelque chose de fort curieux à voir apparemment. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
Puis-je me flatter, Madame? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
Et nous, Lisette ; à quand la noce ? (Acte 1, scène 25, L'OLIVE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Cependant je ne suis point coquette, et tout ce que je fais n'est que simple curiosité. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Prenez cette bourse, Lisette, et donnez dix louis à ce Valet de chambre. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Lisette, donne cette pistole à mes porteurs ; tant qu'elle durera, qu'ils ne sortent point du cabaret. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
Et que faisait-il, dans cette maison ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais je ne suis point en humeur de chanter, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Que cette nuit m'a paru belle ! v.6 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Cet endroit n'exprime-t-il pas bien le chagrin qu'on a de quitter ce qu'on aime ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Conduisez-le dans mon cabinet, Lisette, il y trouvera tout ce qu'il lui faut. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Hé bien, Lisette, vous n'avez donc point dit là-bas que je ne voulais pas être au logis, et l'on me laisse monter tout le monde ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Quoi, pour demeurer à Paris vous vous mettez en habit de chasse ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous perdez l'esprit, Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Lisette est franche, Madame, et il serait à souhaiter pour moi, que vous fussiez aussi sincère. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Oui, Madame, j'attends vos réflexions pour prendre les miennes. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Les belles Malines, Lisette. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Est-ce que je suis sujette aux vapeurs ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Quelle disette de compagnie ! (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Vous ne m'attendiez que ce soir, Madame, mais je me dérobe à mes affaires pour me donner tout entier au plaisir d'être auprès de vous. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
Voyez ce que c'est, Lisette. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Hé bien, Mesdames, cette chanson est de bon sens ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
Hé bien, Lisette... (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Oh, si c'est lui, je veux l'attendre, moi, pour le dévisager. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
Faites-le monter, Lisette, et ne l'avertissez de rien. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Quitter l'armée pour me venir voir ? (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Dites-lui qu'elle vienne, Lisette, et que Clitandre brûle d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Lisette ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Je t'avoue, Lisette, que je voudrais de tout mon coeur que ce ne fût point uue fausse nouvelle, et que ce qu'on nous en disait hier au soir se confirmât aujourd'hui. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Le voici, Lisette. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Votre mère n'a eu que cette visée, vos affaires vont le mieux du monde, et voilà les espérances et la fortune du chevalier bien aventurées. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Oui ; mais par qui la ferons-nous faire, cette demande ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
Sachez ce qu'il vous veut, Dorante, et ne négligez point cette affaire. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Qu'en penses-tu, Lisette ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je n'ai jamais été chevalier que dans cette ville-là. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Que Lisette se trouve dans votre chambre, je veux que la scène se passe dans votre cabinet. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Cela est vrai, Paris va devenir désert assurément, si l'on ne réforme cette défense. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Lisette, aurait-elle fait dessein d'aller demeurer à la campagne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je passerai chez vous cette après-dinée, et nous terminerons toutes choses. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Je vous attendrai, Madame. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
Eh bien, ma fille, voilà un terrible coup à quoi je ne m'attendais guère. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
N'est-il pas vrai, Lisette ? (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Ah, Lisette ! (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Notre jeune Allemand m'a conté ce matin à ma toilette quelque chose de particulier. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Je suis dans un étrange accablement, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Voyez ce que c'est, Lisette. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Est-ce cette intendante qui perdit tant d'argent il y a huit jours ? (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Un fauteuil, ma pauvre Lisette, un fauteuil. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Lisette, je me meurs ! (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Faites-moi jouer si vous voulez que je m'acquitte. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous me mettez au désespoir, je me pendrai absolument ; mais je tuerai quelqu'un avant que de me pendre. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perd beaucoup. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Je ne sais qui me tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que cette défense va causer. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
Je savais bien, moi, que cette défense ne pouvait pas durer. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
J'y avais déjà songé, et je me souviens que j'y ai joué, plus de de vingt fois en ma vie, à la bassette. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
Eh bien Madame, puisque vous y avez joué à la bassette, nous pouvons bien y jouer au lansquenet, sans difficulté. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
Il fait fort beau cette après-dinée, allons. (Acte 1, scène 12, L INTENDANTE)
Cette assemblée aura assez l'air d'un petit Sabbat, à ce qu'il me semble ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voyez-vous cette grande culotte ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Monsieur, je me prends à vous de cette insulte. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Messieurs, ne nous mettez point dehors en même temps, il m'assommerait dans la rue. (Acte 1, scène 14, MERLIN)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Oh parbleu, oui, voilà de plaisants hommages que ceux de cette petite volatile-là. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Au son des Musettes, v.51 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Aux tendres fillettes v.52 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Sans être coquettes v.56 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Elles sont sujettes v.57 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Quand cette Déesse v.65 (Acte 1, scène 5, FLORE)
Ne craignez point d'attendre, v.100 (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Fillettes de Livry v.101 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Mais toi, qui aimes Cidalise, consentiras-tu, sans quelque répugnance, qu'elle flatte du moindre espoir l'extravagante passion de ton oncle ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Et ton oncle, ne sait-il rien de cette affaire ? (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Monsieur est mal avec son oncle, je n'y suis pas bien, moi ; nous n'avons personne pour commencer l'intrigue, voulez-vous que je la mette de notre partie ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Quelle cohue que cette Foire de Besons ! (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oh, pour des enfants, et des espèces de nièce, on ne vous dispute point cette famille-là : mais pour un mari et des ancêtres, ce sont des parents qu'on ne vous connaît point, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Mais il n'y a point de jeune homme, quelque déterminé qu'il puisse être, qui ose vous insolenter de cette manière-là. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Hé comment avez-vous pu vous débarrasser de cette foule de frappeurs qui vous entourait ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
J'en suis venu à bout, Madame : et grâce au Ciel, m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il arrive toujours quelque histoire plaisante dans ces promenades-ci, c'est la coutume, il faut s'y attendre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Tout Notaire qu'il est, il ne se fait pas une affaire de disputer le coeur d'une coquette à un Prince, et à un Financier même. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
On ne les vole point, Madame, on les emprunte aux Abbés officieux, pour envelopper les baigneuses du bac, en attendant que leurs habits sèchent. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous vous emportez, je quitte la place. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Cette aventure est plus triste que la première. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Nous allons toujours faire collation en attendant que ses hardes sèchent ; il n'y paraîtra pas, je vous assure. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Je ne vous quitterai pas, vous avez beau faire. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Vous aviez un bon pressentiment de vouloir rompre cette partie-là. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Est-ce que vous ne savez pas que c'est à la Foire de Besons, que les curieuses de Paris se fournissent pour l'Automne, en attendant le retour de la campagne ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce garçon-là est d'assez belle encolure, et il ne trotte pas mal comme vous savez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Défaites-vous de cette vieille masque-là, c'est une cassade que je lui donne. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Mais il faudra que je vous quitte pour rejoindre ma compagnie. (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Elle s'attendait bien à épouser ce Colonel-là. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Tiens, vois-tu cette première maison à côté de ces grands arbres ? (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Cette maison neuve ? (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Tu baisses furieusement, je ne te connais plus, moi, qui te parle ; et où est ce feu, cette vivacité, cette ardeur exempte de scrupule que j'au toujours vue jusqu'à présent ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Je ne parle point de sa nièce qu'elle a très avantageusement mariée à un riche Magistrat, qui n'est pourtant pas veuf encore... Cette même Frosine... (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
J'ai vu cette femme-là chez ma tante, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
C'est vous, Mademoiselle Chouchette ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Non, elle ne sait pas qu'il a cette maison-ci, seulement ; il se cache d'elle et de tout le monde, mon parrain : il est amoureux d'une personne qui venait quelquefois chez ma tante, et il voudrait bien qu'elle l'aimât, afin de l'épouser sans qu'on en sût rien. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Ils sont fort secrets, dans cette famille-là. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Il ne veut point que Mademoiselle Mariane ait des amants, elle le hait pour cette raison-là, elle : quand je serai plus grande, il ne voudra peut-être pas que j'en aie, moi ; je le hais par avance. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Nous nous mettons un peu de bon air aujourd'hui, parce que nous nous attendons de voir Éraste. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Faites-moi parler à elle, Mademoiselle Chouchette. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Vous sortez toute seule, Chouchette, vous ne serez pas mal grondée. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Qui est cette Dame à qui vous parlez ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Ta tante a donc des amants, Chouchette ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Il ne tardera pas à s'y rendre ; voyez, en attendant ce qu'il vous écrit. (Acte 1, scène 17, FROSINE)
Chouchette ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je suis très humble servante à la mode, je n'épouserai point Éraste de cette manière ; car je veux que notre mariage dure toujours. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Oh, pour le vôtre, nous le ferons de la bonne sorte, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Cela m'attendrit. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
Que Frosine lui dise que je suis ici, que c'est pour le voir que je suis venue même, qu'elle flatte son imagination de tout l'espoir qu'il voudra prendre, je l'avouerai de ce qu'elle aura dit. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Bonjour Chouchette ? (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
Chouchette a plus d'esprit que tous tant que nous sommes. (Acte 1, scène 20, CIDALISE)
Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Je suis bien fâchée que vous ayez le coeur occupé de cette manière-là. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Ces chiennes de Coquettes, elles en sont toutes logées-là, pour se faire valoir ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Plût au Ciel, Madame, que cette noce put vous mette en goût de faire bientôt la nôtre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
J'allons toujours commencer en vous attendant, faites vite. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Vous faites fort bien, mes enfants, réjouissez-vous, et tâchez de divertir cette aimable personne, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous l'avez deviné, Monsieur, c'est moi-même : mais je n'ai pas signé pour vous cette fois-ci, vous avez bien signé vous-même. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
Volontiers, Monsieur, je ne demande pas mieux ; mais il faut attendre que je sois veuve. (Acte 1, scène 27, CIDALISE)
En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
après quoi Chouchette, une petite Espagnolette, v.19 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
et ensuite l'Espagnolette danse seule une Sarabande. v.21 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
D'une Femme coquette, v.48 (Acte 1, scène 28, TOUS)
Venez en faire emplette. v.60 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Les filles sont sujettes. v.66 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Mettez bien vos lunettes. v.68 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Vous n'y portez pas attention, Chevalier ? (Acte 1, scène 1, URBINE)
Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cadédis, ma chère soeurette, je suis sans cesse à l'affût de la fortune. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Cette Marchande paraît bien de vos amies, mon frère, je lui suis tant et plus acquise. (Acte 1, scène 3, URBINE)
Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Mon coquin de Breton se moque de moi, ma chère Mademoiselle Mousset : je lui ai dit de me venir rendre réponse, il y a deux heures que je l'attends : je suis sur des épines. (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Monsieur le Breton, ce charmant Monsieur le Breton que vous voyez, connaît tout l'excès de mon amour ; il est témoin de tous les tourments que me fait souffrir l'impossibilité d'avoir accès chez cette Belle. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, toute adorable, d'une physionomie très vive et très coquette. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Il faut plus de deux jours pour cette affaire-là. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il nous quitte et rentre chez lui ; que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Si vous voulez prendre un siège en attendant... (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je te la recommande, ne la quitte pas de vue. (Acte 1, scène 10, MADAME ISAAC)
J'ai de bons yeux, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 10, JASMIN)
Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Ne vous mettez point en peine, je connais la mère de votre maîtresse, c'est déjà quelque chose. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
Et que mon carrosse aille m'attendre à la petite porte de la rue des Cannettes (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Cette fille est riche, et ce qui fait que je viens ici incognito aujourd'hui, c'est que la mère est une prude qu'il faut ménager ; je ne veux pas manquer cette affaire, elle est sérieuse : mais quand la dupe sera une fois embarquée, je ne suis pas d'humeur à me contraindre, et je me rejetterai dans la bagatelle. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
J'y en ai deux, Mademoiselle Mousset : un chez toi avec une petite grisette. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Laissons-là la plaisanterie, et parlons sérieusement, il faut rompre cette affaire, et assurer la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ne pourrions-nous point nous servir de cette occasion ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Ne me quittez pas, Monsieur, ne me quittez pas. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
La, la, remettez-vous. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je l'y attendais depuis une heure ; il y est venu, j'ai été au-devant de lui, il n'a pas fait semblant de me voir, Mademoiselle Mousset ; et il est allé faire mille caresses en ma présence à une guenon, qui ne le regardait presque pas, seulement. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il faut qu'il ait perdu l'esprit, car cette personne-là n'est rien moins que jolie. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Ne me quittez pas, Monsieur l'Arménien, il faut bien finir notre affaire. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Votre servante, Mademoiselle Marotte. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Fais jaser cette petite créature-là, Mademoiselle Mousset. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Il garde des mesures à cause d'une certaine femme qu'il ne veut pas tout à fait désespérer, et qu'il quitte pour moi. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Et qui est cette personne qu'il vous sacrifie ! (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Une petite grisette de Bretagne. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Des Grisettes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Oh, point d'invectives, Mademoiselle Marotte, vous deviendrez aussi fille de qualité, quelque jour : l'amour donne des lettres de noblesse. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Allons, ferme, point de faiblesse, force d'esprit, résolution : vos causes sont pareilles ; en attendant qu'on le pende en pleine Grève, il faut le berner en pleine Foire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Je réglerai vos rôles, ne vous mettez pas en peine, vous nous aiderez d'un petit opéra de votre façon, Monsieur le Breton ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Allez et revenez, je vous attends, Mesdames. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Elle est lente à venir, cette Dame que nous attendons, et l'amour ne la pointe pas assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Je me suis sous main informé d'elle, et je n'ai rien appris qui me flatte. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier : mais j'ai mes heures marquées, et je me suis fais une règle de vie, que la raison et la bienséance ne me permettent pas de déranger. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Je me donne au diable, madame, si je sais rien de plus louable que cette régularité dont vous faites profession. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
En attendant le contrat de mariage, Ne peut-on faire un bail de coeur à certaines clauses ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Regarde cette Dame, ce sera un antidote admirable pour toi, sur ma parole. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
Qu'on ne nous fasse pas attendre ? (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Si ces Messieurs veulent, en attendant, pour ne point perdre de temps, on montrera le cercle. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Allons, chantez, Monsieur de Farfadel, vous êtes pris ; chantez, vous dis-je, où je vous fais mener au Châtelet par cette escouade de femmes. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Vous épouserez la Grisette, vous ; le beau-frère Farfadel continuera la pension de la tante, et il vous fera sous-fermier au premier jour. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Que l'emplette est bonne et belle v.59 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Marchande coquette et jolie, v.69 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
À cette importante affaire, v.73 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Accoutez, faites-la-moi voir avant que de la prendre, je vous en dirai ce qui en sera, tout à la franquette. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Je songe aussi à marier ma fille, et le mari que je lui destine devrait être ici, je l'attends de jour en jour. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Hé, qui t'a fait prendre cette opinion-là ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Hé bian, alle s'accote sur le haut de la muraille, et la chatte et le hibou jasont tous deux comme des marles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Tu as raison, je ne puis trop me hâter de la marier, pour rompre le cours de cette intrigue. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Bon, est-ce que vous croyez les filles assez sottes pour conter à leurs pères leurs petites fredaines ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Le vent de bise a soufflé cette nuit, et ça ne vaut rian, ni pour la veigne, ni pour les amoureux. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Il attend ici aujourd'hui son gendre et sa maîtresse. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Oh, pour ça non, je n'y entends goutte : mais attendez? Hé, oui? justement vela votre affaire ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Cette couseine-là connaît tout le monde. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
De cette belle Madame qui a été tout ce Printemps cheux vous ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
C'est l'homme en question, ce gendre qu'il attend. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Je vais te suivre, tu n'as qu'à attendre. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Il amène quelque petite Grisette en vendange à Surêne, je gage. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Non, par ma foi, je viens faire emplette de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Emplette de bon vin de champagne à Surêne ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Quand il vous plaira, vous qui avez tant d'aventures, vous vous acquitterez de la même manière, de huit cent francs que vous me redevez. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Nous avons affaire de lui, ne lui rabattez rien. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Qu'il vous aide à faire réussir votre affaire seulement, vous serez bientôt quitte, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Allons, Bastien, ne me quittez pas, et marchez bien derrière moi, vous êtes mon laquais, au moins. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
Patience, patience, qu'il m'épouse, je le frotterai bien quand je serai sa femme. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
C'est un petit impoli qui ne sait pas vivre ; ses grossièretés me font quitter la place. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Vous ly ressemblez comme deux gouttes d'iau, et n'an dit que vous ne valez pas mieux que ly. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Faites ce qu'il vous dit, ne le mettez pas en colère ; il n'a encore tué personne, et voilà bientôt la fin de la semaine. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Mais, Madame, cette jeune personne est donc votre nièce ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
Attends-moi ici, ma voisine, j'ai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Madame Desmartins, et sa petite nièce le mèneront loin, s'il veut les suivre : elles ne s'attendent pas à trouver Clitandre en ce pays-ci : mais il est bon Prince. (Acte 1, scène 14, MADAME DUBUISSSON)
Je ne sais où vous avez pêché cette connaissance-là : mais vous avez fait là une bonne trouvaille. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Tu me ravis, Madame Dubuisson, de m'en parler de cette manière. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR THOMASSEAU)
Un coquin de cousin qui est un homme à pendre : c'est bien la plus détestable famille que cette famille-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Non, non, Monsieur, ce n'est pas vous, je viens de le quitter, il est aux trois Rois avec sa fille et des Soldats aux Gardes. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Tenez, il est borgne et boiteux, Monsieur Thomasseau ; je viens de le quitter, vous dis-je. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Pargué, je revians sur mes pas, et je m'en retorne de même ; vela cette Madame de Paris qui vous demande. (Acte 1, scène 22, THIBAUT)
Tu connais cette personne-là, ma voisine ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
Le Diable m'emporte, si j'en sais tien, je ne connais point cette créature-là. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Si j'ai jamais vu cette coquine là, si je sais ce que c'est que tout ce qu'elle dit. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Souffrez, mon père, que je me jette à vos genoux, pour vous conjurer instamment de ne me pas forcer? (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Oserai-je me flatter, Monsieur? (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Vous êtes le frère de cette adorable personne ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Darlu, Rousseau, Fitte et Forelle. v.10 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Le bon parti dans cette affaire ! v.22 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Profitez bien, jeunes fillettes, v.49 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Il faut savoir en amourettes v.57 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Faites bien vos marchés, Grisettes, v.61 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Défiez-vous de ces coquettes, v.65 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Et vous auriez dû moins attendre v.31 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
J'attends que tous les Dieux s'empressent de détruire v.39 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Je viens rendre à cette contrée, v.59 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Que de Paris, cette superbe ville, v.68 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Où Jupiter faisait garder cette Beauté, v.180 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Heureux mortels, tout flatte vos désirs. v.191 (Acte 1, scène 4, THALIE)
Devient Panégyriste et quitte la satire. v.258 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Mais un peu trop longtemps cette passion dure, v.279 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
L'Amour ne me portait qu'une légère atteinte, v.291 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Une tante vieillotte, et qui lui sert de mère, v.316 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Et vous vous promettez qu'un jour v.342 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Attendant mon retour, je prétends qu'on la traite. v.391 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
N'attendez jamais de moi v.421 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Attendez-moi dans ce charmant séjour, v.448 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
N'attendez rien même avec l'hyménée ; v.452 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Trouvez bon que je m'en acquitte. v.483 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
C'est là l'unique espoir qui flatte mon attente. v.545 (Acte 2, scène 6, CORINE)
C'est le plus grand bonheur dont je me flatte aussi. v.546 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Va m'attendre dans ce bocage. v.573 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Il a fallu quitter tout-à-fait mon bandeau. v.592 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
En ne se mêlant point du tout de cette affaire. v.623 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Dans cette occasion il faudrait m'engager, v.624 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Je n'en regrette point la perte. v.648 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Quitter un style si badin, v.659 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Je vous quitte là-haut, et vous retrouve ici. v.715 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Attendons en repos le succès qu'il m'apprête : v.760 (Acte 2, scène 11, JUNON)
À tout ce qui peut me flatter. v.839 (Acte 3, scène 2, CORINE)
S'il est humble, timide, un sourire flatteur v.880 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Sortez de cette rêverie, v.903 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Pour m'en désespérer n'en serai-je pas quitte ? v.946 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Tâcher de modérer cette ardeur qui la brûle, v.954 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
Je la quitte dans le moment. v.964 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Oui, je pense qu'il faut changer de batterie v.967 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Ne prévoyait-il pas ce qu'il devait attendre ? v.1066 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Justement, attendez-vous-y, v.1127 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Il craint que dans cette retraite, v.1130 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Qu'un enlèvement ne les mette v.1133 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
L'hymen qu'en secret il projette. v.1135 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Que cet hymen n'a rien qui flatte mes souhaits. v.1138 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Qu'on peut prendre dans cette affaire. v.1164 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Et cette lumière éclatante v.1194 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Non, mais mettez-le un peu, j'en veux faire l'essai, v.1197 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Et ce n'est pas un jeu que cette affaire-ci. v.1221 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Je sens qu'en secret je me flatte v.1250 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Qu'il faut que ma vertu combatte v.1253 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Que s'il se peut, jamais je ne vous quitte, v.1300 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
Pour mettre cet anneau, du moins il faut attendre v.1311 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Cachez-vous à ses yeux ; mais ne me quittez pas. v.1315 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Cette voix ressemble à la sienne. v.1378 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Cette voix m'a parlé presque tout aujourd'hui. v.1380 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Et je vais autre part attendre v.1400 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Un surveillant nous quitte. v.1405 (Acte 3, scène 12, CORINE)
Je m'y suis, par ma foi, toujours bien attendu. v.1413 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Auprès d'une grotte rustique, v.1419 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Quand cette perte est un bonheur pour nous, v.1432 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Il ne faut pas qu'on la regrette. v.1433 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
À parler franchement, je ne regrette rien, v.1434 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Mais trouvez bon que je vous quitte, v.1457 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Ils combattent toujours auprès de ma personne ; v.1467 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Rien ne devait vous faire attendre v.1560 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Cette réflexion redouble mon tourment. v.1576 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Ah ! C'est ce que l'on doit attendre ; v.1769 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Cette peine est trop dure, v.1796 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Ont grand tort dans cette aventure, v.1804 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Je vous quitte. v.1820 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Dans tout ceci pour moi je n'attends rien de bon. v.1862 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Vous ne faites que craindre en cette occasion, v.1863 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
Et leur rendrai par-là cette immortalité v.1924 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Et de cette Métempsycose v.1946 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Si cette épreuve a pu vous satisfaire, v.1951 (Acte 5, scène 11, MERCURE)
Pour mériter cette faveur, v.2025 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Mais que veux-tu donc dire, Lisette, n'est-ce pas lui qui m'a permis de recevoir les soins et les assiduités d'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Malepeste c'est un habile homme que votre père , il n'y a rien qu'il ne mette à profit. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mon coeur ne dépend plus de moi, ma pauvre Lisette, et quelque chose que l'on fasse on ne me réduira jamais à me contraindre, et à épouser un autre qu'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Ce n'est pas à moi qu'il faut s'adresser, Monsieur, Lisette faites parler à mon père. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Non, non, point précipiter vous, Mondame, moi attendre commodément son commodité, moi faire un petit parlement de conversation avec Mameselle. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Allons, Lisette, mon père va venir ; Monsieur je suis votre servante. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Tu crois donc, Lisette... (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Je crois, Monsieur, que nous serions bienheureux tous tant que nous sommes, d'en être quittes pour les étrivières. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous deviez attendre aussi les vacances pour faire pister de loin les gens de robe. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Aie un peu l'oeil à tout, ma pauvre Lisette, et prends bien garde qu'on ne distribue pas un lot pour l'autre. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Que si non mi date la mia parté de toutes les friponneries fatte et à fare non posso en conscience, empedir mi d'en fare considenza au public, et à la Justice. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Tenez, Madame Lisette, D-O-R non vol pas dire d'or. (Acte 1, scène 7, PETRONILLO)
Oh bien, ce n'est ni femme, ni bourgeois, ni homme de robe, c'est un drôle qui n'entend point de raillerie, et qui jure comme un enragé, parce qu'on le fait attendre. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Tu prends les choses du bon côté, tout le monde y trouvera son compte de cette manière-là : mais qui diantre laisse ainsi monter sans avertir. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Tenez, j'ai opinion que je ferai fortune à cette Loterie. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Oh tastigué je me gausse de la règle moi, je n'ai pas le temps de revenir, j'ai là-bas ma charrette et deux bons chevaux. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Que vous importe, expédiez ce pauvre diable, Monsieur, puisqu'il a amené sa charrette. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Que des billets noirs dans cette Loterie, ça est admirable dans cette manière-là, plus on y boute, plus on y gagne, c'est un profit tout clair. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Ça aidez-moi ; voyons si vous avez la patte heureuse. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Il envoie chercher ses bottes apparemment. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Il m a chargé de vous présenter dix Louis d'or pour lever les difficultés que votre honneur pourrait trouver dans cette affaire là. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
On fera ce qu'on pourra, donnez : prend soin de cela toi, Lisette. (Acte 1, scène 13, SBRIGANY)
Mais que veut cette dame. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
Ne vous effarouchez point de cette visite-ci, c'est notre bonne amie, la fille de ce marchand, cette veuve qui fait la femme de conséquence, et qui est si folle et si coquette. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Hé te voilà aussi : Viens donc me baiser ; ma bonne Lisette. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Je l'aime à la folie cette Madame Sbrigany, elle a été femme de chambre de feu ma mère. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Bonjour, Lisette. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Lisette. (Acte 1, scène 16, SBRIGANY)
Il faudra refaire la boîte de cette femme-là, Monsieur. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Cela commence mal, ma pauvre Lisette ; cela commence mal. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Il ne faut pourtant pas quitter la partie, je m'en vais tâcher... (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Lisette a dû vous expliquer mes petits sentiments, si vous ne les avez pas assez bien entendus, qu'elle recommence, je vous laisse avec elle. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
L'avarice du père, l'amour de la fille, je me prête à tout dans cette maison-ci, ça toujours été mon défaut, je suis trop facile. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Que la belle toilette est destinée pour cette grosse trésorière, par exemple, et que c'est un Juif de la place des Victoires qui la lui donne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Ah Lisette ! (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Cette pendule de cinq cents écus qu'aura ce jeune académiste, qui pensez-vous qui l'ait payée. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais je ne sais, ma pauvre Lisette, ce ne sont pas là mes affaires. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Moi me rebutter. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Ma pauvre Lisette, j'entends mon père qui revient. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je te l'avais bien dit, Lisette. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
Ce pauvre garçon étouffera dans ce coffre, Lisette. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
Prends bien garde qu'on ne mette rien dessus. (Acte 1, scène 21, MARIANE)
Cette homme-là ne vous caressait point de bonne foi, défiez-vous-en. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Il faut bien prendre garde que cette aventure ne se sache point. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Je ne crois ma foi pas que vous en ayez encore de cette affaire-ci. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
La fortune vi favorise é un des meilleurs lots de tutte la Loterie. (Acte 1, scène 26, PETRONILLO)
Donnez un buse à Madame, Lisette. (Acte 1, scène 26, SBRIGANY)
Nous en avons à choisir, Madame : Lisette apportez un de ces petits tiroirs où sont ces coffres de la chine. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Non, non, Madame, ils s'ouvrent comme un coffre-vedette. (Acte 1, scène 27, SBRIGANY)
Ils enfoncent la barricade ; ils ont arraché à un des Suisses un côté de moustache, qui ne tenait qu'avec de la colle, et ils l'ont reconnu, c'est le crieur de Gazette. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
Remettez cet argent dans le commerce. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Que ce cocher se range à cent pas de la maison : là, sur le bord de l'eau, et qu'il nous attende. (Acte 1, scène 1, LA COMTESSE)
Qu'est-ce à dire que je vous attende ? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Je me donne au diable si je vous attends, à moins que je ne sois payé, je vous en avertis. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Si tu veux nous attendre, et nous remener, on t'en donnera encore autant. (Acte 1, scène 2, LA COMTESSE)
Point, Finette, nous avons cru d'abord que nous nous aimions : mais nous ne voulions que nous tromper tous deux, je t'assure. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Il n'y a pas encore grand monde : mais nous attendons un lendemain de noces. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Je vous l'enverrai sitôt qu'il sera venu, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Allons, viens, Finette. (Acte 1, scène 4, LA COMTESSE)
Voilà qui est bien : fais-moi venir Marotte. (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
Hé, Marotte, Marotte ? (Acte 1, scène 6, NICOLAS)
Le mari de cette belle Dame qui m'a fait tant de caresses ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Palsangué, Maîtresse, je m'en vais cette fois-ci. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
Va vite où je t'envoie, Marotte, et reviens de même. (Acte 1, scène 8, MADAME BERTRAND)
Je le sais bien, je viens de leur envoyer chercher par Marotte, des écrevisses qu'ils ont demandées. (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh, je sais bien où elle demeure : mais il n'y a rien à faire ; cette fille-là est devenue femme, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Tu ne m'y attendais pas ivrogne. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Je savais bien que je t'y attraperais ; il y a longtemps que je te guette. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Oui, faites-ly excuses, alle est bonne parsonne, alle vous pardonnera pour cette fois-ci peut-être. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
Il faut suivre cette affaire-là, Monsieur Simonneau. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
Et les ménétriers de cette noce qui sont venus devant ; ils juront comme tout, parce qu'ils n'avont pas encore de vin. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Ils sont bien pressés, qu'ils attendent leur monde. (Acte 1, scène 21, MADAME BERTRAND)
Voirement oui, qu'ils attendent ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Notre domaine est de grande étendue ; et si je n'y comprends pas les vieilles coquettes. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Attendez? Ne pourrions-nous pas trouver quelque femme d'esprit, là? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Attendez-les, et moi aussi, Monsieur. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Hé, bonjour, belle Marotte, où allez-vous si vite, ma chère enfant ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Quoi, belle Marotte, on vous envoie chercher des écrevisses ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Je ne suis qu'une petite fille à cette heure : mais cela ne sera pas toujours de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Ah, que vous êtes déjà méchante, Marotte ! (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Il y a une heure que Madame_la_Comtesse vous attend. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
C'est une personne bien honnête et bien serviable, que cette Dame Bertrand. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Monsieur de Lolive a dans la tête une petite idée qu'il va mettre en oeuvre, à ce qu'il m'a dit ; nous n'avons qu'à l'attendre, et nous verrons. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Hé bien, qu'on la mette dans une chambre, et mon cheval dans une écurie ; je n'ai jamais vu de fille si délicate. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Ne lui trouves-tu pas une physionomie tout à fait agréable, Finette ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Oh diable, la mienne n'était pas une sotte : elle avait fait fortune par les hommes, elle. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Il avait cette folie-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Il y a un homme à Paris qui dit qu'il est mon oncle, parce qu'il est le frère de mon père : mais à moins que ce ne soit pour hériter, je ne connais point cette famille-là. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Nous ne nous étions point vus depuis cette dernière affaire qui nous arriva, je pense? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Hé, voilà aussi mes anciennes amours : cette pauvre Finette ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Tu es une coquette ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Qui est-il, Finette ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Les bons hasards me viennent en dormant ; je ne m'attendais pas à celui-là. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Hé, c'est la fille à la commère Tiennette, qui est blanchisseuse à la Grenouillère. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
Ne faites point les sottes, ni les cruelles, v.6 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Ne faisons point les sottes, ni les cruelles, v.8 (Acte 1, scène 38, LES FILLES DE LA NOCE)

LA GAZETTE (1693)

Voici Crispin, laisse-nous, et va m'attendre au logis : va vite. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
J'étais bien résolu de lui parler cette fois-ci, je t'assure. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Nous verrons : mais en attendant pour ne point demeurer inutile, allez-vous-en prendre chez votre usurier cinq cents écus qu'on vous fait passer pour mille ; peut-être que demain il ne voudrait plus vous donner que cent pistoles. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Je voudrais bien que son maître eût déjà lu la gazette d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Car il est, je crois, le seul à Paris, qui ait correspondance avec le Gazetier d'Hollande ; et je viens de voir cette nouvelle dans la gazette. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Mais ce n'est rien encore que cette gazette : je voudrais bien savoir de quel droit il prétend vous marier sans m'en avoir parlé ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Mais pour contrecarrer sa gazette, je ferai afficher que vous êtes à marier, moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Vraiment, il n'a pas affaire à une sotte. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Cela viendra, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 6, FILLON)
Que ne profites-tu de cette amitié, pour faire consentir ton père à te donner un mari ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
La nouvelle qui vous alarme n'est encore que dans la Gazette, et la Gazette est souvent menteuse. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Les filles n'ont-elles pas aussi le même Privilège que la Gazette ? (Acte 1, scène 8, FILLON)
On en sera quitte pour marchander quelque Livre, et pour l'acheter plus cher qu'il ne vaudra. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Je suis seule ; il vient ici du monde à tout moment, pour cette Gazette surtout ; s'ils ne trouvent personne ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
J'ai de mon côté aussi une maîtresse qui m'attend ; car, dans le Printemps, chacun est amoureux. (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
Hé bien, Monsieur Eustache Crassin, allez-vous-en ici près, rue du Coeur-Volant, à l'Hôtel de Normandie, et demandez Monsieur de la Rose ; je me donne au diable, s'il vous quitte que vous n'ayez fait affaire ensemble. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Enseignez-moi, Monsieur, le Bureau d'adresse de la Gazette, je vous prie. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Oui, Monsieur, et voilà déjà deux pistoles pour cette prétendue grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Ce n'est guère, et voilà un enfant qu'on vous fait à bon marché : mettez-en quatre, nous ferons venir le petit Mirebalais au monde, ce sera toujours autant de fait. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Vous attendez quelqu'un, apparemment ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Je ne vous attendais pas, et vous voilà pourtant. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
Vous me le promettez ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Ne vous mettez point en peine, et me laissez faire. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Je vais vous attendre. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Il ne faut que mettre dans la gazette que mon oncle le paysan, qui est le frère de mon père, est arrivé ces jours-ci chez nous, et que ma mère, qui veut être jeune, est fâchée qu'il soit venu, parce qu'il sait par coeur son baptistaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Comme mon père est du métier, il a poussé cette affaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Et qu'est-ce que la Gazette peut pour votre service ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Oh, je vous le ferai retrouver, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Je viens de la laisser là-dedans avec un jeune Monsieur, qui voudrait bien faire mettre dans la Gazette qu'il se marie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
Et fi, Monsieur, puisqu'il est déjà dans la Gazette, si la chose ne se faisait point, on se moquerait de vous. (Acte 1, scène 23, CRISPIN)
Si vous pouviez persuader cette maxime à ma mère, je vous aurais bien de l'obligation. (Acte 1, scène 24, FILLON)
Que veut donc dire cette mascarade ? (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)
Et la gazette aura dit vrai, tu seras mariée. (Acte 1, scène 26, FILLON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Et sois attentif à ma voix ; v.51 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Que la Fortune attend de votre zèle, v.90 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Vont quitter, comme moi, leurs demeures humides, v.95 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Cette jeune Cour se promène. v.102 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Voir cette fête peu commune, v.133 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Et l'on attend de vous que pour faveur nouvelle, v.138 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
Sûr de cette victoire en ce charmant séjour, v.148 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Par lui dans cette jeune Cour, v.150 (Acte 1, scène 4, L'AMOUR)
Dont l'espoir flatteur nous attire ! v.164 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
Dont l'espoir flatteur nous attire ! v.176 (Acte 2, scène 1, CL?ONICE)
En attendant je bois rasade v.242 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Oh, s'il vous plaît, dans cette affaire v.246 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Vous pouvez espérer, Pasteur, sans vous flatter v.274 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
Qu'en cette grotte elles étalent v.325 (Acte 2, scène 3, PAN)
Atteints de cette frénésie. v.438 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Ne craignez point, jeunes fillettes, v.446 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
Leurs feux, leurs soins, leurs chansonnettes, v.448 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
D'être coquettes ; v.451 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
De bon coeur fillette sage v.464 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Je suis instruit de cette réussite, v.9 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Il vous fallait au moins cette double puissance, v.12 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quand on ne peut atteindre au suprême degré, v.36 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Et sans vouloir flatter, je n'en connais pas un, v.51 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Je fais profession de n'être point flatteur : v.83 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
C'est ce que tout Paris attend de votre zèle. v.91 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quitte Titon son vieux mari, v.158 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Cette nouveauté puisse aujourd'hui trouver grâce. v.225 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Et sans trop me flatter, j'y suis assez bon maître : v.297 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Cela se pourrait bien, une coquette habile, v.349 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Hé ! Qui ne le serait ? Au pied du Mont Hymette, v.362 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Le Mont Hymette a disparu. v.388 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Cette biche, ô surprise extrême ! v.413 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Moi, de cette étrange aventure v.417 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Curiosité sotte et vaine. v.440 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Cette maîtresse, quelle est-elle ? v.475 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
À son retour elle rentre en cachette v.510 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Elle s'y met à sa toilette ; v.512 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Ses charmes les plus forts sont dans une cassette. v.514 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans quel aveuglement l'apparence les jette, v.516 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Vous qui servez cette aimable maîtresse, v.539 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Quelles mains sur le mont Hymette v.607 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
Cette cervelle-là n'est pas sans embarras, v.620 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Oui, j'entends marmotter quelque chose à peu près, v.630 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
Mais permettez que j'ose vous le dire, v.667 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
De cette ardeur qui vous inspire v.668 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
En suivant mes conseils vous pouvez vous attendre v.680 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Et sans trop déranger cette fidélité v.719 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Cette maîtresse Nymphe est faite à faire envie, v.725 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Digne de votre attention ? v.742 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Les effets que produit dans cette occasion, v.745 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Ah ! Si cette mélancolie v.752 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Cette puissance invisible et suprême, v.776 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Seigneur, on attend la réponse. v.786 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Cette incertitude m'offense, v.791 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Temples, autels, sans lui rien ne me peut flatter, v.843 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
C'est la seule envers moi qui vous puisse acquitter. v.845 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Le brutal ! Quels regards la Déesse nous jette, v.850 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Aux feux d'une Déesse on fait attention. v.881 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
Mais il faut malgré moi prendre cette figure, v.900 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Pour aujourd'hui m'en voilà quitte. v.904 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Elle y serait sujette elle-même à son tour, v.1008 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Vous me tentez très fort : mais Jupiter m'attend. v.1054 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Il vous attend, mais sans impatience : v.1055 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Vous pouvez lentement conduire cette affaire, v.1059 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
Cette braillarde de Procris, v.1076 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Attendez? Non? si fait. Le tour serait heureux : v.1090 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Céphale vient dans cette route. v.1092 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
L'heureux destin qui vous attend ? v.1119 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
L'agrément de cette aventure, v.1137 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
C'est que je crois, dans cette affaire v.1143 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Elles ont la sotte méthode v.1151 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Et si cette fidélité v.1361 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Et de cette immense richesse, v.1395 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
À cette physionomie v.1428 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Combien de coquettes du temps v.1438 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Je sais ce que j'en dois attendre, v.1451 (Acte 3, scène 4, CÉPHALE)
Le pis-aller de cette affaire. v.1463 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Quel soin prends-tu dans cette occasion ? v.1486 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
Et pour moi de cette aventure v.1537 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Mais l'endroit est du moins commode pour attendre ; v.1595 (Acte 3, scène 7, DIONE)
Se cache-t-il ? Quelle est cette beauté qu'il aime ? v.1671 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Cette infidélité l'expose, v.1692 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Qui le force de vous quitter. v.1700 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Attentif à vous arrêter, v.1775 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Et rien ne flatte tant qu'une duce espérance. v.1805 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Cette pilule avec douceur. v.1850 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Oh, je l'en quitte. v.1927 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Parbleu, je m'en tiens quitte aussi, sur mon honneur. v.1928 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Consultez-vous un peu sur cette affaire, v.1971 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Pour regretter si longtemps un époux. v.1997 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Pour cette douce vengeance v.2014 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
Et sans vous flatter, comme vous v.2047 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Je suis très attentive à tous vos sentiments, v.2054 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Mais enfin de cette aventure v.2056 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Que cette affaire-ci n'ait point été secrète. v.2084 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
C'est de laisser faire, et d'attendre ; v.2088 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Des compliments qu'elles n'attendaient pas. v.2140 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Cette conduite est tout-è-fait louable : v.2150 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
Cette folle prend bien son temps v.2171 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Paraissait mériter si grande attention, v.2224 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Je m'en flatte ; v.2238 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Mais il s'agit dans cette affaire v.2297 (Acte 4, scène 3, L'AURORE)
Mettez-vous vous-même en ma place. v.2321 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Est-ce donc mon époux que j'attends en ces lieux ? v.2362 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Non vraiment. Il n'est point de plus sotte manière, v.2414 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Cette affaire-ci prend le tour v.2423 (Acte 4, scène 8, DIONE)
Vous qui tantôt dans cette même place v.2443 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Apprenez pour le mieux flatter, v.2460 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Fuyons, n'attendons pas qu'un Dieu cruel s'unisse v.2535 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Dans cette haine encore mal assurée, v.2554 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Cette haine, seigneur, aura peu de durée, v.2556 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Ah ! De quel doux espoir je sens flatter ma peine ! v.2566 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Ils sont à vous, Procris, permettez que j'espère. v.2593 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
À ce qui flatte nos voeux ? v.2670 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

Sur qui m'a fait quitter ce fermier du domaine, v.3 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il est bon diable au fonds ; et si ce qu'il projette v.11 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Bonjour, Finette. v.12 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
M'envoie presque à jeun lui faire, en l'attendant, v.38 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Dans sa chambre du feu, préparer sa toilette, v.39 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Dire qu'au moindre bruit que fera la sonnette, v.40 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Le Portier attentif vienne dans le moment, v.41 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
La mère comme un dogue, attentive à nous mordre, v.44 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette Madame Artus, à qui si bonnement v.77 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Flatte jusqu'au Portier, jusqu'au chien du logis ; v.82 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Oui, cette masque-là comme à toi m'est suspecte, v.84 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Pour écarter d'abord cette Madame Artus ? v.97 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Cette Madame Artus a pris ici racine. v.99 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Je vous attends v.105 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Finette ? v.110 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Attendre avec patience, v.123 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Il faut s'attendre à tout. Qu'en sera-t-il ? Ma mère v.131 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Autant aimé qu'amant de cette aimable fille, v.159 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Toute ma crainte était qu'elle apprit cette ardeur, v.173 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Rosette aura du bien, elle est sage, elle est belle, v.179 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Oh ! Sans cela je sais à quoi je dois m'attendre. v.183 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Elle remet toujours ? Je souffre en attendant, v.185 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Et donnerait un tour mauvais à cette affaire. v.216 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
D'une fort jeune enfant, que l'on nomme Rosette. v.283 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
S'ils le font, cette affaire à des suites vous livre. v.288 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Renoncer à Rosette ? v.327 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Tout vous est pardonné, le bois coupé, Rosette.. v.340 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
Je vous en trouve quitte encore à bon marché ; v.342 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
Mais du moins attendons que l'oncle soit sorti. v.350 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
De ma commission, ma nièce, je suis quitte, v.351 (Acte 2, scène 1, DAMIS)
J'ai cru pouvoir aussi compter sur cette affaire ; v.376 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
De cette femme-là tâchons de nous défaire. v.392 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Il faut faire, ma soeur, ce que Finette dit : v.405 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Finette, qu'est ceci ? Tout se tait. v.420 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Le meilleur, dit Finette, est de temporiser, v.433 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Cette Madame Artus est une aventurière, v.436 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
Bonjour, Merlin? Bonjour mon aimable Finette v.475 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Croire seul les connaître, était un attentat : v.502 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Hé bien, Finette, dis, me voilà rassuré. v.510 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Contre mon attente, v.512 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Finette, parle enfin, les voilà revenus. v.518 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Qu'avant de l'avoir vu nous en fassions l'emplette, v.528 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Cette femme si fausse ? v.533 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Je ne l'ai pas suivie avec attention, v.541 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Pour elle au Rapporteur des coquettes parlèrent ; v.556 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Je voudrais que ma mère entendît cette histoire. v.559 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Changeant souvent de nom, tantôt prude, ou coquette, v.563 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Finette, que je suis lasse de tout ceci ! v.593 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Cette honnête personne, à qui depuis un temps v.601 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oh ! Ça, Finette, à fonds son âme t'est connue ; v.623 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Ne fait pas à ses feux la moindre attention. v.645 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Il faut rompre le cours de cette passion : v.646 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Ah ! Oui, les bons conseils, Finette, qu'elle donne ! v.660 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Oui, Finette. v.671 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
On a cru qu'attentive à ses seuls intérêts, v.673 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Finette, il faut savoir ce qu'elle sacrifie. v.676 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Cette nouvelle a droit de t'étonner très fort ; v.693 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Tu ne l'attendais pas, j'en suis sûr. v.694 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
De ta vivacité ce qu'elle doit attendre ? v.716 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Cette Madame Artus veut me parler chez moi, v.734 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Finette par elle instruite de cela, v.746 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
Et Finette sait-elle v.748 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Je me ferai raison de cette malheureuse. v.752 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Mon bois coupé, vendu, vos folles amourettes, v.775 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
De faire attention à la reconnaissance v.780 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Enfin dans cette affaire, Éraste vous pourriez? v.821 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Non, Attendez. v.833 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Finette. v.846 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
L'on met vos chevaux. J'ai cru que pour emplette, v.851 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Non, Finette. v.852 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Hé quoi, Finette ! v.860 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Cette charmante enfant, dont hier on nous parla, v.874 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Paix, taisez-vous, Finette. On la nomme ? v.883 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
Pour cette aimable enfant vous demande à genoux, v.897 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Cette défense-là n'est pas pour vous, Finette ; v.911 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Cette orpheline-là bientôt sur ma parole, v.923 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Finette, et mes conseils ne conduisent pas là. v.926 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
Je sais de vos conseils quel fruit il faut attendre, v.927 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Vous m'aimez, ma bonne, et je m'en flatte. v.931 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Cette tendre amitié dans mon âme affermie, v.935 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Cette sincérité doit régner entre nous, v.957 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Il vient de me quitter, et par occasion? v.981 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Il est allé chez lui m'attendre, et voici l'heure? v.991 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Il dit qu'on vous attend chez votre Procureur, v.994 (Acte 3, scène 10, FINETTE)
J'avais oublié net que j'eusse cette affaire. v.996 (Acte 3, scène 10, MADAME ARGANTE)
Ne peut-on se saisir de cette occasion, v.1009 (Acte 3, scène 12, CÉLIDE)
Finette, pour avoir quelque explication ? v.1010 (Acte 3, scène 12, C?LIDE)
Mesdames dans vos bras souffrez que je me jette. v.1015 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
L'aimable enfant, Finette ? v.1016 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
C'est cette jeune enfant que votre frère adore. v.1023 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Ah ! Que vous me flattez ! Dorante m'aime encore ? v.1024 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Ah ! Que cette nouvelle a bien fâché Dorante ! v.1043 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Quel dessein a votre oncle, et quelle est votre attente ? v.1059 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
Oui, mais ce n'est pas là ce que l'oncle projette. v.1079 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Rentrons aussi, Finette ; v.1080 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
Tâchons tranquillement d'en attendre la fin. v.1082 (Acte 3, scène 13, C?LIDE)
Pour qui ? Pour une mère, à qui cette coquine v.1099 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Dans cette intention demain je partirai, v.1106 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
L'amour nous fait quitter ces lieux v.1114 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
Vous lui devez beaucoup pour cette préférence, v.1167 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Et Finette, et Merlin, sont-ils comptés pour rien ? v.1177 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
En vous quittant j'allais tantôt chez moi l'attendre, v.1188 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Qu'il faut pourtant cacher dans cette occasion. v.1202 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Que pour vous de ma mère elle flatte les feux. v.1210 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
De cette femme-là l'impudence est extrême. v.1216 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Oh ! Cette feinte-là ne m'accommode point. v.1222 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Cette somme-là me mettrait à mon aise, v.1263 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
C'est un argent, je le puis attester, v.1265 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
De tous vos billets voulez-vous être quitte ? v.1280 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Voilà celui qu'il faut acquitter le premier. v.1282 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Comment ? Voyons, Monsieur?à l'aimable Rosette. v.1283 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Apprenez que Rosette est ma nièce, v.1287 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Que sa mère m'a mis en main cette promesse, v.1288 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Laissez-moi donc ménager cette affaire, v.1296 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Hélas ! De mes désirs vous flattez les plus doux, v.1298 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Ne vous défendez point de ce qu'elle projette ; v.1307 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Voyons d'abord Rosette. v.1308 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Je vous quitte la place, et ne suis pas si bête, v.1311 (Acte 4, scène 5, MERLIN)
Dans votre appartement je m'en vais vous attendre. v.1320 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
À cet heureux projet je n'osais pas m'attendre, v.1335 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
On ne réussit pas dans tout ce qu'on projette, v.1360 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Ce n'est qu'à soixante ans que l'on songe à quitter v.1365 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Sans attendre pourtant que vous m'aimiez de même, v.1412 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Il n'est pas malaisé, dans cette concurrence, v.1455 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
Laissez-la s'en flatter, son erreur est extrême. v.1467 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Et je voudrais attendre à savoir en effet? v.1489 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Mais l'ingrat ! Me quitter, moi, pour Madame Artus ! v.1494 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Adorable Rosette ! v.1503 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Ah ! Je n'ai jamais moins mérité cette injure. v.1507 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Finette ? v.1510 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Oui, ma chère Rosette, v.1516 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Finette ? v.1542 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
À cette aimable enfant ne faites point ce tort, v.1550 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Si, comme il doit, mon frère acquitte sa promesse, v.1551 (Acte 5, scène 5, C?LIDE)
Je suis fort bien au fait, demandez à Finette. v.1555 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Oui, mon oncle, il est vrai ; c'est l'aimable Rosette. v.1556 (Acte 5, scène 5, DORANTE)
J'attends? v.1576 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
Cette jeune Rosette a des charmes puissants ; v.1585 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
Il s'en tirera bien, et Rosette est sa nièce. v.1592 (Acte 5, scène 9, FINETTE)
Cette ardeur qui paraît si vive et naturelle, v.1635 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Mettez le tout sur moi, laissez-là quereller. v.1658 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Remettez-vous toujours de tout à ma prudence. v.1692 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
Et de cette union je ne sais rien non plus ; v.1714 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
Je n'ai fait dans toute cette affaire, v.1731 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Rien ne dépend de moi, cette méchante femme? v.1763 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Ma foi, Monsieur, c'est une sotte chose que l'amour ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Cette aventure-là fera du bruit, Monsieur, et ce sera un des beaux chapitres du roman de votre vie. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Vous qui êtes la coqueluche de tout le Gâtinais, et les délices de toutes les coquettes de Montargis ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je n'ai jamais rien vu de plus aimable que Colette, et jamais je n'aimerai qu'elle. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
C'est le mérite et la vertu qui font les mariages, et je trouve dans la personne de Colette tout ce qu'il me faut pour me rendre heureux. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je lui pardonnerais de ne le pas regretter : un fou, un imbécile, qui sans la résistance de sa femme, aurait rendu sa pauvre petite nièce malheureuse. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Il peut se flatter tant qu'il lui plaira, mais la tante est mes intérêts. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Terminerons-je cette affaire-là ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
À la parfin, je lui ai fait désarter la maison : et de cette magnière-là, je suis demeurée la maîtresse, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Et moi, je vais avertir ma famille de la résolution que j'ai prise, les inviter à venir prendre part à mon bonheur, et je me rends ensuite auprès de votre charmante nièce, pour ne la quitter de ma vie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Cette parenté-là ne fera point de déshonneur à la profession, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Je sis bian votre sarvante, je ne veux pas quitter la profession. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Cette nouvelle-là ne lui plaira point, Madame Agathe, ne vous pressez point de la lui donner. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Ils ont joué bouteille à la boule ensemble ; et en buvant, le Meunier lui a tout conté : qu'il est amoureux de la fille d'un cabaretier ; qu'il y a trois ans que cet amour-là lui trotte dans la cervelle ; et que comme il n'aime point Madame Julienne, il a trouvé à propos de devenir veuf, sans qu'il mourût personne, et de se remarier en survivance. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
J'aime toujours cette masque-là, queuque chagrin qu'alle me baille. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Vous avez un grand faible pour cette Ville-là, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Promettez-moi donc de ne vous plus opposer au mariage de mon maître avec votre nièce, et je vous promets, moi, de vous garder le secret. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
S'il était vrai que vous eussiez épousé cette Mademoiselle Margot de l'ecu, l'affaire serait fâcheuse. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Parguenne, à bon chat, bon rat ; pis qu'alle le prend comme ça, je m'en vas l'y jouer d'un tour à quoi elle ne s'attend pas : le Bailli est plus de mes amis que des sians, alle n'a qu'à se bien tenir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
N'est-ce pas là le valet de ce Houberiau, qui fait l'amoureux de ma chère Colette ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Que parle-t-il de Colette ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Il épouse aujourd'hui Colette, Monsieur de Lepeine ? (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Mais morgué, que votre maître ne fasse pas cette sottise-là, il s'en repentirait. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Colette est amoureuse de moi, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Colette est amoureuse de vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Drès le berciau, vous dit-on, je l'ai élevée à la brochette, et tenez la vela qui viant, je m'en vais vous le faire dire. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Je vous baise bien les mains, Mademoiselle Colette. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Et quand je jouions à la cleumisette ; acoutez, ne me faites pas parler. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Parle, parle, je ne te crains point : quand nous nous jouions à la cleumisette ? (Acte 1, scène 11, COLETTE)
Et moi, je vais l'attendre avec impatience. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
C'est Madame Julianne qui fait ce mariage pour me faire pièce ; car alle est fâchée que j'aime Colette, marguenne alle me le paiera : le bailli l'aime itou cette Colette, c'est un matois qui en sait bian long ; je m'en vais le trouver, je leur baillerons du fil à retordre. (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
Attends, attends, j'ai quelque chose à te dire. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Colette va être mariée avec un Monsieur, sais-tu bien cela ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Si fait, parguenne, il n'y a que Colette que j'aime mieux que vous, la peste m'étouffe ! (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Une petite coquette ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Pargué non : et je vous préfère bian, Colette, moi ; ça vous corrige-t-il ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Mais, promets-moi donc que tu m'épouseras, si tu ne peux empêcher le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Si Colette m'échappe, je me baille à vous par désespoir, vela qui est fini. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Oui, alle me mitonne pour en cas qu'alle soit veuve : mais queuque sot, je ne m'y frotte pas. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Tatigué, je lui en veux plus qu'à une autre à stelle-là, c'est elle qui fait le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Toujours Colette. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Voilà d'étranges nouvelles, cette scélérate de Julienne ! (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
La noce de Colette, que Madame Julianne fait épouser à ce Monsieur Clitandre. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Hé pargué, cet amoureux de Colette, et son valet Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Tout le village dit que mon oncle est noyé ; et que c'est vous et Charlot qui avez fait cette belle affaire, pour vous marier ensemble. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
Sais-tu le fond de cette affaire ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Il n'y a ni l'un ni l'autre : mais il pourrait arriver, si vous vous mettez en devoir... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Madame Julianne, vela ces parsonnes que vous avez fait prier des fiançailles de Colette, qui n'osont approcher, parce qu'ils voyont ici des gens de Justice. (Acte 1, scène 24, MATURIN)
Vous n'aurez pas lieu de vous reprocher cette complaisance. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
À la franquette, Monsieu le Bailli, je serai moi, maugré vous, vous avez biau faire. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
Avec les fiançailles de Colette, j'allons faire notre remariage. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
Pour célébrer les noces de Colette, v.1 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
Du hautbois et de la musette, v.4 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
Quoi me ravir Colette, à moi de la magnière ? v.15 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)
Tu croyais en aimant Colette, v.27 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
Mais le moulin d'une coquette, v.29 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)
Écoutez bien cette leçon, v.40 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

Je me promène, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Comme j'avons soupé de bonne heure, en attendant qu'il soit tout à fait nuit, je suis bian aise de faire un peu de digestion. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'aime à être riche, moi ; il m'est avis que ça est bian commode, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tenez, il fait encore un tantinet jour, vous savez lire, voyez ce que c'est, car je n'y entends goutte, oui ; mais morgué, lisez donc tout haut, point de trahison, au moins. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oui, Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Sans doute, cette lettre est de lui, donne. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Non, Lisette ; je suis née malheureuse, et je ne sache rien au monde qui puisse changer ma destinée. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous n'en avez que trop, peut-être, et je ne sais pas même s'il n'y en a point ici quelqu'un incognito, qui attend une occasion favorable pour se déclarer. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Que tu es extravagante, Lisette, avec tes idées ! (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ma chère Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Les injustes caprices de mon Tuteur, qui refuse tous les partis qui se présentent, ne me permettent pas de me déterminer en faveur de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
C'était des partis fort convenables, Lisette. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Hé, qu'ai-je affaire aussi que mon mari soit savant, Lisette ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ni à moi non plus, et cependant je vous aurais toujours conseillé de le prendre en attendant mieux ; mais le mauvais Tuteur l'a-t-il voulu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Si je croyais qu'il eût cette pensée, il n'y a rien au monde que je ne fusse capable de faire plutôt que d'être exposée? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Réjouissez-vous, vous dis-je encore une fois, tout vient à point à qui peut attendre, vous serez mariée à la fin. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Tes conjectures n'étaient pas justes, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Morgué je le sais bian, il n'y aura point de nenni pour cette fois-ci, et sti qui la prend n'en aura pas le démenti ; car j'y ons regardé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oh, cette fois-ci ne sera pas comme les autres, et de la manière dont Monsieur parle, je vois bien qu'il a de bonnes intentions. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Les meilleures du monde, Lisette. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Tu perds l'esprit, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Elle n'aura rien perdu pour attendre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Viens auprès de moi, Lisette. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il y était il n'y a pas une bonne heure : le Jardinier et ly se promenont, ils parlont, ils gesticulont, ils se tourmantont, et puis ils se séparont : le Monsieur à cheval galope d'un côté, et le Jardinier trotte de l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Cela pourrait être ; il faut que j'approfondisse cette affaire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Vous jouez de malheur d'être tombé le premier sous sa patte. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Il la battrait si alle était sa femme ; en attendant qu'alle la devienne, afin que les coups qu'alle mérite ne soyont pas perdus, il les baille au premier venu, c'est sa magnière. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Ce sont eux qui vous avons procuré cette aubaine-là, je vous conseille de les en remercier. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Non, l'Olive, attendons pour me déclarer que le Chevalier d'Artimon son oncle, soit arrivé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Vous attendez, vous le consentement de votre Maîtresse, il faut le demander pour l'obtenir. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Je suis votre très humble serviteur, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Vous me semblez avoir l'esprit occupé de quelque affaire importante, Mademoiselle Lisette ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Il m'a donné quelques coups de bâton, dont j'espère que je mourrai quitte. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce sont de bonnes filles que ces Lisettes, je n'en ai jamais trouvé qui n'aient dit , oui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Pourquoi me laisses-tu seule, Lisette ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Et dans l'extrémité où je me trouve, que j'ai peu de secours à attendre d'une tendresse comme la sienne ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Ah, Lisette, que sa présence me cause de trouble, je n'ai jamais senti ce que je sens. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
J'oserai tout, belle Angélique, si vous souffrez que je vous aime, et si vous me permettez d'espérer. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Ah, Lisette ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Un mot, avant que je vous quitte. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Que je vais attendre ce moment avec impatience ! (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Oui, Monsieur, c'est moi qui me promène avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
L'air me fait du bien, au contraire ; et je continuerai, s'il vous plaît, de me promener avec Lisette. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Non, non, puisque vous voulez vous promener, je ne vous quitterai point, je suis ce soir aussi dans le goût de la promenade ; allons, venez. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Lisette ? (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Où êtes-vous donc, Mademoiselle Lisette, que je nous promenions itou par ensemple ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Mais, Mignonne, cette passion de vous promener ainsi toute la nuit me paraît bien nouvelle et bien extraordinaire, j'ai peine à croire qu'elle soit sans fondement, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Je suis bien malheureuse, ma pauvre Lisette, d'être exposée? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Ils ont eu la hardiesse de nous demander à Lisette et à moi un rendez-vous cette nuit. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Tatigué que cette Lisette est curieuse ! (Acte 1, scène 18, LUCAS)
Pour moi, Monsieur, je ne veux pas être la dupe de cette affaire, s'il vous plaît ; je démêlerai l'aventure, et vous me vengerez de ces Insolents. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Oh, je saurai bien me venger de vous, s'il est vrai, comme je le pense, que ce soit vous, qui par soupçon de ma conduite, me fassiez faire cette mauvaise plaisanterie. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Et nous irons tout de ce pas, Lisette et moi, nous cacher derrière la palissade pour entendre la conversation, et savoir ce que nous devons croire. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
On n'y voit goutte. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
On n'y voit goutte, mais on tâte, Monsieu. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
Vous trouverez un déshabillé pour vous, et une coiffure sur ma toilette. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Cette conversation s'est terminée plus heureusement que vous ne pensiez. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Non, pour le parti de la fuite, nr vous attendez point que je le prenne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANG?LIQUE)
Et que deviendrai-je en attendant, moi, Madame ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
La plaisanterie devient peut-être un peu trop forte, Lisette, et Monsieur Bernard? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Cette aventure produira des effets admirables, Lisette. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
J'entends du bruit, Lisette. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Trahir un si bon maître que le tien, carogne de Lisette ! (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
Si c'est Lisette à qui vous en voulez, je ne suis pas elle, je suis Lucas. (Acte 1, scène 21, LUCAS)
C'est notte Monsieu qui est la Damoiselle que vous avez si bian époustée. (Acte 1, scène 22, LUCAS)
Vous voyez, Monsieur, chacun a sa folie dans cette maison-ci : la mienne est d'être Jardinier. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
Je le crois bien, ce sont les Petites-Maisons que cette maison-ci : il faut en sortir au plus vite. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ma pauvre lisette ! (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)
Jusqu'au revoir, Monsieur, quand sa folie le prendra recommandez qu'on ne le batte point, il vient d'en avoir assez, je vous assure. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LES VENDANGES (1694)

Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Pargué tu me feras plaisir, car je n'y entends goutte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tu me fais songer qu'il m'attend pour une petite affaire, je vais lui payer une pinte. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Nous viendrons à bout de lui, vous dis-je, et je prétends aussi par le même moyen lui faire passer le goût du cabaret, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Mais de quoi servira cette jalousie-là, pour m'empêcher d'épouser le Collecteur ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Est-ce que vous êtes fâchée d'attendre ? (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Pour vous dédommager de cet ennui, allez faire ensemble un tour de jardin, cette conversation ne vous ennuiera pas tant que l'autre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
Il faut risquer que Lucas vous frotte pour rendre service à votre Nièce. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Je ne sais, il est avec votre ménagère Margot, et avec cette Nièce que vous allez marier, je pense. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Pargué je vous aime bian de cette himeur-là. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Où prend-t-elle tout ce qu'alle dit, cette masque-là ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Mon pauvre Monsieur Lucas, je suis fâché de cette aventure ! (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Oh, pour stila, je t'en réponds, puisqu'il te faut garder, je ne te quitterai plus, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Garçons et fillettes, v.47 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Aiguisez vos serpettes. v.48 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Oh que j'ai été bien conseillé de venir aux Eaux cette année ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Cette Présidente, par exemple, à soixante-dix ans, quelle humeur de femme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Morgué, s'il a la goutte, ce n'est pas au bout des doigts, je vous en avartis. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Mais qui est cette jeune file, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Ils attendont votre commodité tout ici proche. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Je venais de me coucher, Monsieur Grognet ; nous avons joué toute la nuit à la bassette. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Cette vieille folle, malade comme elle est, qui s'enivra hier de vin de Canarie. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
À propos de diète, nous faisons cette nuit médianox chez le Chevalier de la Bressandière ; il vous l'a fait dire, Monsieur_le_Baron ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Allez, petit garçon, allez ; vous savez bien où j'ai coutume de loger, menez-y cette fille. (Acte 1, scène 7, LA MARQUISE)
J'avons le bonheur de vous y voir tous les ans ; c'est une rente : mais ce n'est pas les yaux que vous venez prendre cette fois ici, peut-être ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Acoutez, je n'avons quasi que des malingres cette année, et j'ai bian peur que vous ne trouviais pas votre affaire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Et sur quel prétexte vient-il aux Eaux cette année ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Madame la Marquise de Fourbanville encore à Bourbon cette année ! (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ce sont des choses que vous me permettez, Monsieur... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Ne vous inquiétez point, et allez m'attendre. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Il y a notte Madame la Baillive, par exemple. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Madame la Baillive n'est pas sotte. (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
Tu veux me flatter, mon pauvre la Roche : il n'a pas tant d'empressement que tu le dis. (Acte 1, scène 14, BABET)
Voici mon père, éloigne-toi, va te débotter, et reviens ici parler à Madame Guimauvin, ou à moi ; on a des choses de conséquence à te dire. (Acte 1, scène 14, BABET)
Il ne sait rien de cette alliance : mais il veut m'en faire prendre une autre. (Acte 1, scène 17, BABET)
Allons, aussi bien y a-t-il des gens qui m'y attendent. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
Demeure ici, la Roche, pour attendre ton maître ; et sitôt qu'il sera venu, dis-lui qu'il nous vienne trouver, je te prie. (Acte 1, scène 17, BABET)
Tu ne t'attendais pas de m'y voir, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Oui, oui, je lui en donnerai, il n'a qu'à s'y attendre. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Mademoiselle Babet vous attend chez Madame Guimauvin, qui est une femme de conseil et d'expédition : allez prendre langue avec elle, et me laissez ici attendre le bonhomme de pied ferme. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Y a-t-il ici bien des dupes d'amour et de jeu cette année ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
Ils ne s'attendont pas à la pièce pue n'an leur va faire. (Acte 1, scène 25, BLAISE)
Tenez, Monsieur, ne serez-vous pas ravi d'avoir une belle-mère aussi aimable que cette charmante personne ? (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
On trouve dans cette fontaine v.23 (Acte 1, scène 2, UN DES ACTEURS)
Quel bien devez-vous attendre v.48 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Quoique Flamande, j'ai les inclinations tout à fait Françaises ; j'ai demeuré si longtemps à Paris, j'ai sucé les moeurs du pays, je suis bonne Princesse ; et je puis dire sans vanité, que j'ai fait mon apprentissage chez une des plus habiles coquettes qui fût au monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Mais par-dessus tout cela, nous avons une demi vieille Tante, des plus Coquettes dans le fond, et en apparence d'une sévérité à faire enrager toute une Garnison. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oh, finissez cette conversation, de grâce ; et songez à trouver l'un et l'autre les plus prompts moyens de nous servir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Hé, attends, attends, mon enfant. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Attendez, montrez-moi votre main, j'aurai bientôt vu ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Vous croyez que je vous laisserai faire cette alliance-là, peut-être ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
Il ne s'attend pas à être pendu. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Je vous en déferai, Madame, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Si vous ne sortez tout à l'heure par la porte, je vous jetterai par la brèche. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Non, Madame, ce n'est qu'une lunette d'approche, avec quoi j'ai fait mourir de peur vingt Espagnols en ma vie. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Qu'elle est vive, Madame, cette Marton ! (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Quoi, Monsieur_le_Marquis, vous me quittez ? (Acte 1, scène 17, ARAMINTE)
Je le suivrai partout Marton, ne me quitte pas. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 3028 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 59,37 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	3	28	0	0	0	0	0	31
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	3	0	0	0	0	0	3
3	LES AGIOTEURS	0	29	16	23	0	0	0	68
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	29	36	23	23	8	0	119
5	LES FONDS PERDUS	0	22	22	9	0	0	0	53
6	LA TRAHISON PUNIE	0	18	17	26	19	18	0	98
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	8	10	4	4	3	20	49
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	53	0	0	0	0	0	53
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	6	3	0	0	0	0	9
10	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	37	39	52	24	22	0	174
11	LA F?TE DE VILLAGE.	0	22	34	19	0	0	0	75
12	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	23	15	42	0	0	0	80
13	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	12	18	22	11	19	0	82
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	45	16	0	0	0	0	61
15	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	3	0	0	0	0	0	3
16	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	9	21	22	32	36	0	120
17	LES F?ES.	0	73	0	0	22	0	0	95
18	LES FÉES.	0	1	3	0	3	0	0	7
19	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	31	27	43	32	26	0	159
20	LA MÉTEMPSYCOSE	0	20	6	33	1	12	0	72
21	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	11	9	0	0	0	0	20
22	CÉPHALE ET PROCRIS	0	41	8	23	23	0	0	95
23	MADAME ARTUS	0	28	30	40	28	22	0	148
24	LES VACANCES	0	0	23	0	0	0	0	23
25	LES VACANCES	0	0	2	0	0	0	0	2
26	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	40	0	0	0	0	40
27	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	5	0	0	0	0	5
28	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	41	0	0	0	0	41
29	LE GALANT JARDINIER	0	0	21	0	0	0	0	21
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	2	0	0	0	0	2
31	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	27	0	0	0	0	27
32	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	4	0	0	0	0	4
33	RENAUD ET ARMIDE	0	0	44	0	0	0	0	44
34	RENAUD ET ARMIDE	0	0	4	0	0	0	0	4
35	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	64	0	0	0	0	64
36	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	46	0	0	0	0	46
37	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	4	0	0	0	0	4
38	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	28	0	0	0	0	28
39	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	1	0	0	0	0	1
40	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
41	LE CHARIVARI	0	0	31	0	0	0	0	31
42	LE CHARIVARI	0	0	5	0	0	0	0	5
43	LE VERT-GALANT	0	0	45	0	0	0	0	45
44	LE BON SOLDAT	0	0	18	0	0	0	0	18
45	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	38	0	0	0	0	38
46	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	6	0	0	0	0	6
47	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	41	0	0	0	0	41
48	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	11	0	0	0	0	11
49	LE DIABLE BOITEUX	0	0	28	0	0	0	0	28
50	LE DIABLE BOITEUX	0	0	4	0	0	0	0	4
51	COLIN-MAILLARD.	0	0	48	0	0	0	0	48
52	COLIN-MAILLARD.	0	0	4	0	0	0	0	4
53	LA PARISIENNE	0	0	59	0	0	0	0	59
54	L'?T? DES COQUETTES	0	0	30	0	0	0	0	30
55	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	1	0	0	0	0	1
56	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	42	0	0	0	0	42
57	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	1	0	0	0	0	1
58	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	7	0	0	0	0	7
59	LA FOIRE DE BESONS	0	0	60	0	0	0	0	60
60	LA FOIRE DE BESONS	0	0	6	0	0	0	0	6
61	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	56	0	0	0	0	56
62	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	3	0	0	0	0	3
63	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	43	0	0	0	0	43
64	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	6	0	0	0	0	6
65	LA LOTERIE	0	0	61	0	0	0	0	61
66	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	53	0	0	0	0	53
67	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	2	0	0	0	0	2
68	LA GAZETTE	0	0	46	0	0	0	0	46
69	LE MARI RETROUV?	0	0	59	0	0	0	0	59
70	LE MARI RETROUVÉ	0	0	6	0	0	0	0	6
71	LE TUTEUR	0	0	80	0	0	0	0	80
72	LES VENDANGES	0	0	18	0	0	0	0	18
73	LES VENDANGES	0	0	2	0	0	0	0	2
74	LES EAUX DE BOURBON	0	0	31	0	0	0	0	31
75	LES EAUX DE BOURBON	0	0	2	0	0	0	0	2
76	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	23	0	0	0	0	23
77	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	1	14	0	0	15
78	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	5	0	0	5
	Total	3	552	1664	382	241	166	20	3028